Le ministre d'Etat, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Ramtane Lamamra, a affirmé que l'Algérie et le Niger œuvraient de concert à relever « des défis aussi multiples que complexes », notamment pour ce qui est de la lutte contre le terrorisme et le trafic de drogue. Lors de sa rencontre avec les membres de la communauté algérienne établie au Niger, Lamamra a souligné que les deux pays (Algérie et Niger), œuvraient de concert à « relever les défis multiples et complexes aussi bien ceux liés aux conditions climatiques extrêmes que ceux concernant le terrorisme et le trafic de drogue ». De par sa position géographique, « l'Algérie est la cible de menaces multiformes, qu'il s'agisse du terrorisme ou du crime transfrontalier sous toutes ses formes », a souligné Lamamra, ajoutant que l'Algérie « jouit d'une expérience et de beaucoup de volonté, outre le professionnalisme qui caractérise ses corps de sécurité face à ces menaces ». Le chef de la diplomatie algérienne a évoqué, par ailleurs, les relations de l'Algérie avec ses voisins, rappelant dans ce sens les efforts de l'Algérie aux côtés d'autres pays pour le règlement de la crise malienne. Il a indiqué que l'Algérie et le Niger veillaient, dans le cadre du comité de suivi réuni à Bamako, à l'application scrupuleuse de cet accord. Lamamra a rappelé les relations qui unissent l'Algérie et le Niger, dans le cadre du traité de coopération et de bon voisinage qui a permis au deux pays, a-t-il ajouté, de développer leurs relations bilatérales, soulignant qu'il « n'y avait aucun différend susceptible d'entraver l'établissement de relations fortes et solides sur la base d'intérêts communs et du respect mutuel ». Le chef de la diplomatie algérienne a souligné que les Algériens résidant au Niger jouaient un « rôle important », pour bien représenter leur pays et veiller à son développement. Il a par ailleurs souligné que les préoccupations soumises par les membres de la communauté algérienne seront examinées durant la réunion de la commission de coopération des régions frontalières entre les deux pays prévue, jeudi, à Niamey. Par ailleurs, Lamamra a évoqué les « problèmes auxquels fait face l'Algérie, à l'instar des autres pays, notamment en ce contexte économique difficile marqué par le recul des prix du pétrole », faisant remarquer que les décisions prises par le président Bouteflika, depuis quelques années, avaient permis à l'Algérie de payer sa dette extérieure et vivre dans l'aisance.
