A ussi, il est prévu la création de start-up dans le secteur de la biopharmacie. Le président du FCE, Ali Haddad, a affirmé qu'un fonds pour le financement de ces start-up sera dégagé dès le mois d'avril. « Le FCE est partie prenante dans ce projet avec le concours des laboratoires de recherche américains. Nous invitons les Américains à investir plus en Algérie pour augmenter les échanges commerciaux qui ont baissé entre 2010 et 2014 », signale-t-il. Evoquant l'industrie pharmaceutique, il assure que l'environnement économique est favorable pour son développement. Un accord sera signé avec le pôle biotechnologique de Boston avant la fin de cette année, selon le chargé de ce projet, Noureddine Loutichene, pour accompagner l'implantation du même pôle en Algérie. Il a indiqué que la biotechnologie englobe la production des médicaments et d'outils de diagnostic à partir d'organismes vivants et non de molécules de synthèse et de plantes. « Pour cela, il faut non seulement la création de start-up mais avoir aussi les compétences qu'il faut. Etablir aussi un cadre juridique et réglementaire spécifique et efficace. C'est là où interviennent nos partenaires américains », explique-t-il. Il a signalé que ce projet lancé officiellement en 2014, est toujours en phase de mise en œuvre. D'après lui, ce type de projet prendra du temps et se construit sur une vision de long terme. Le représentant du ministre de la Santé, Ali Rezgui, souligne que ce pôle boostera la concurrence innovatrice en Algérie et renforcera l'accès aux médicaments et aux soins pour les citoyens. Une feuille de route est en cours de réalisation, selon le président de Algeria Business Council, Ismaïl Chikhoune, pour dégager un programme de développement de recherche dans le cadre de ce projet au-delà de 2020. Trois sous-comités ont été créés dans ce contexte, animés par des experts nationaux et américains. Le directeur exécutif de Pharma en Moyen-Orient et en Afrique, Samir Khalil, soutient que l'apport des Américains consiste à accompagner le plan national dans le secteur pharmaceutique avec la mise en place d'outils de recherche dans un cadre de partenariat public-privé. L'ambassadrice des Etats-Unis en Algérie, Joan Polaschik, a relevé que ce projet va dans la même direction que la politique nationale pour une économie diversifie. « En établissant des politiques transparentes pour des compagnies cherchant à investir, le gouvernement algérien peut créer un climat positif et concurrentiel. Une industrie pharmaceutique prospère et aux normes renforcera la candidature de l'Algérie pour l'adhésion à l'OMC. Le pôle de biotechnologie de Sidi Abdellah est un excellent exemple pour favoriser l'investissement direct étranger et l'innovation pharmaceutique », dit-elle en relevant que ce pôle regroupe 42 projets d'investissement en cours dont neuf sont représentés par des entreprises américaines pharmaceutiques et des firmes de matériel médical. Toujours à propos de ce pôle, il devra générer, d'après le Conseil d'affaires américano-algérien, plus de 12 milliards de dollars en investissements étrangers d'ici à 2020.