Selon les chiffres de l'Office national des examens et concours (Onec), pas moins de 559.926 candidats sur le territoire national (271.856 garçons et 288.070 filles) devront passer aujourd'hui les épreuves du BEM. Cet examen durera trois jours, avec neuf matières, outre la langue amazigh. Le coup d'envoi officiel de cet examen sera donné par la ministre de l'Education nationale, Nouria Benghebrit, à El Oued. Elle sera à Annaba pour les épreuves de l'après-midi. Parmi les candidats, 551.532 sont scolarisés et 8.394 sont issus des catégories aux besoins spécifiques et les malades hospitalisés. L'encadrement sera assuré par 98.000 agents et enseignants. Pour cette session, 2.192 centres d'examen, 18 pour le regroupement et le codage, 60 de correction et 3 centres de regroupement pour l'annonce des résultats ont été mobilisés. A rappeler que le BEM n'est nullement décisif dans l'accès au cycle secondaire, sachant que l'évaluation durant l'année scolaire sera prise en compte dans le calcul de la note globale de passage du candidat. Seront donc admis d'office en première année secondaire les candidats ayant obtenu une note supérieure ou égale à 10/20 au BEM. Pour ceux ayant obtenu moins de 10/20 au BEM, leur note d'admission au lycée sera comptée sur la somme de la moyenne annuelle de la quatrième année et celle obtenue au BEM divisée par deux. 7.066 détenus sont inscrits à cet examen à travers 41 établissements pénitentiaires, selon une source du ministère de la Justice. Ces candidats ont bénéficié de séances de préparation psychologique assurées par des psychologues. Pour assurer le bon déroulement de cet examen et surtout contrecarrer toute tentative de fraude, le ministère de l'Education nationale a pris les devants, notamment en interdisant l'introduction de téléphones portables dans les classes où se déroulent les épreuves. Cette mesure concerne également les encadreurs, à savoir les enseignants, les surveillants et les agents.