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Quelles pistes pour youtube ?
Offres vidéo sur internet
Publié dans Horizons le 06 - 06 - 2016

Les annonces successives d'initiatives de Google pour booster sa plateforme vidéo font perdre le nord à plus d'un analyste, ne sachant plus ce qui se trame réellement dans le modèle économique de YouTube. Lancée en mai 2005, par trois anciens de chez PayPal, la plateforme a été rachetée, une année plus tard, par Google qui a déboursé 1,65 milliard de dollars. Depuis, elle « totalise aujourd'hui plus de un milliard d'utilisateurs dans le monde, des centaines de millions d'heures de vidéos visionnées chaque jour », lit-on sur le site www.msn.com qui a consacré un long papier à la problématique du modèle économique de la plateforme dans lequel il considère qu'en dépit de « sa domination incontestable, YouTube se trouve aujourd'hui confronté à plusieurs défis ». La contribution des revenus de la plateforme aux revenus mirobolants de Google, estimés à 18 milliards de dollars, n'est pas précisée, même s'il est acquis, comme le mentionne ce site, que « les programmes phare des Youtubeurs stars, qui comptent des millions d'abonnées à leur chaîne, tirent les audiences à la hausse et lui permettent d'engranger de confortables revenus publicitaires ».
Les observateurs relèvent, néanmoins, que malgré les scores importants de YouTube, Google n'en tire toujours aucun bénéfice, car, souligne le journaliste de ce site, « il faut payer les serveurs, investir dans la technique et reverser l'argent aux droits d'auteur (plus de un milliard de dollars de royalties a ainsi été reversé aux titulaires depuis octobre 2014) ». Beaucoup de pistes sont explorées, voire même testées pour certaines dans l'espoir de sortir de la zone de déficit dans laquelle semble se situer l'équilibre financier de la plateforme. Le site d'information générale français www.itespresso.fr a analysé le bilan économique de YouTube pour l'année 2015 pour se rendre compte que « YouTube n'a pas changé que son modèle économique », comme il l'indique, en titre d'un papier publié fin décembre, sous forme d'un panorama des grandes « mutations » opérées au plan marketing par la plateforme de Google. Dans son appréciation générale du bilan de l'opérateur vidéo du moteur de recherche, le journaliste du site dresse comme une sorte de points faibles qui empêchent le développement de la plateforme comme souhaité par Google. « Cette année encore, le top 10 des vidéos les plus visionnées sur YouTube a une forte consonance américaine », constate itespresso.fr qui mentionne également que « les Etats-Unis restent une source d'audience majeure pour la plateforme propriété de Google. C'est d'ailleurs sur ce marché que sont généralement lancées les nouvelles expérimentations et fonctionnalités ». De son côté, le site www.msn.com note que le problème de YouTube est également au niveau de l'image perçue par les internautes. « Il faut bien avouer qu'en dehors des stars, la plupart des contenus postés sont de piètre qualité, alternant vidéos d'ados filmant leurs exploits dans leur chambre ou des recettes de cuisine ratées », écrit-il, ajoutant que c'est une « image cheap qui dévalorise son image et tire les tarifs publicitaires vers le bas ».
La plateforme a également dû enregistrer pour son exercice 2015, une série de contraintes liées à son infrastructure technologique, avec, au printemps dernier, « une faille de sécurité qui aurait pu permettre d'effacer n'importe quelle vidéo en composant une requête précise sur une adresse Web donnée », qui a nécessité une intervention d'urgence pour colmater la brèche. Bien avant cela, et dès le mois de janvier, YouTube a dû se conformer aux exigences politiques, notamment en Europe, après les attentats terroristes de Paris, pour aider à la mise en place de filtres contre les propos et comportements incitant à la violence. « Une collaboration avait été mise en place avec les plateformes de diffusion de vidéos sur Internet pour filtrer les contenus les plus violents ou faisant l'apologie du terrorisme », indique itespresso.fr qui note par ailleurs d'autres « soucis » technologiques durant cette période.
Marquée, explique-t-il, par « le passage à HTML5 par défaut sur les principaux navigateurs Web, en remplacement d'Adobe Flash », sachant, selon l'encyclopédie en ligne Wikipédia, que dans « le langage courant, HTML5 désigne souvent un ensemble de technologies Web (HTML5, CSS3 et JavaScript) permettant notamment le développement d'applications (cf. DHTML) ».
Pour améliorer ses performances technologiques, la plateforme a également eu à expérimenter une « technologie permettant de visionner des vidéos sous plusieurs angles et de basculer, en temps réel, entre ces différents points de vue », rapporte le site qui ajoute que YouTube s'est également mis à « la diffusion en Ultra HD (3840 x 2160 pixels) via le codec VP9, puis la retransmission de vidéos en direct à 60 images par seconde ». A l'adresse des annonceurs publicitaires, YouTube a déployé « une offensive de charme », relate www.msn.com qui évoque cette initiative des nouveaux formats publicitaires, « spécialement adaptés aux smartphones, avec un format court (6 secondes) mais impossible à bloquer ou à fermer », écrit ce site qui trouve que ces nouveautés publicitaires ont eu de l'effet auprès des annonceurs, d'autant, ajoute-t-il, que « les revenus des partenaires ont augmenté de 50% en un an ». Lors de son gala annuel à destination des annonceurs le 5 mai dernier, la patronne de YouTube s'est vantée que sa plateforme « réunit en prime time plus des 18-49 ans que les 10 premières chaînes de télé combinées ».
Parallèlement à ces innovations technologiques, la plateforme a tenté d'améliorer son modèle économique, notamment de sortir des seuls revenus de la publicité. Après avoir fait entendre ses intentions de faire dans l'offre de services payante dès 2014, elle passe à la concrétisation en 2015, de son offre YouTube Red, proposée le 28 octobre 2015. « Cet abonnement, lancé fin 2015 aux Etats-Unis pour 9,99 dollars par mois, supprime les publicités, permet de regarder des vidéos sans connexion à Internet et propose des contenus exclusifs réalisés par de célèbres Youtubeurs. YouTube Red devrait arriver en Europe l'année prochaine », relève le site du quotidien français lefigaro.fr. Le lancement de cette offre oblige Google à aller à la quête de nouveaux partenaires pour s'assurer la production de contenus à mettre en diffusion. Le moteur de recherche aurait ainsi « multiplié les acquisitions de droits de diffusion, tout en accordant des primes à ses ambassadeurs pour qu'ils n'aillent pas voir ailleurs si l'herbe est plus verte. La multinationale se serait même rapprochée directement des studios de Hollywood », nous apprend le site itespresso.fr qui constate néanmoins qu'après plusieurs semaines de fonctionnement du service, « aucune indication officielle sur l'audience de YouTube Red. Tout au plus peut-on constater que le service est entré dans le top 10 des applications les plus rentables sur l'App Store d'iOS ». Sur le terrain, Google continue de déployer ses « centres » de production de contenus, avec l'ouverture, à l'automne dernier, d'un studio de production à Paris. « Après Londres, Los Angeles, New York, Berlin ou Tokyo, Google espère en ouvrir deux autres avant la fin de l'année, à Bombay et Rio », relate le site lefigaro.fr qui annonce que Google « a ouvert dans ses locaux parisiens un espace dédié aux YouTubeurs, en mettant à leur disposition des moyens de production professionnels ». Le principe de fonctionnement est de permettre aux « créateurs ayant au moins 1.000 abonnés sur leur chaîne YouTube » de « s'inscrire en ligne pour utiliser le studio et éventuellement recevoir de l'aide professionnelle pour produire ou monter leurs vidéos. Google France prévoit de recruter jusqu'à cinq professionnels de l'audiovisuel à cet effet », ajoute lefigaro.fr.
Après ce premier pas dans la diversification des offres de contenus, la plateforme de Google « travaillerait sur une offre, nommée YouTube Unplugged, permettant aux internautes de s'abonner à une sélection de chaînes câblées pour moins de 40 dollars par mois », lit-on sur le site lefigaro.fr, qui précise que la « plateforme vidéo ne créerait non pas ses propres chaînes de télé, mais deviendrait diffuseur de chaînes câblées américaines ». Les responsables de Google se sont mis à la recherche de partenaires parmi les opérateurs de télévision, notamment les grands groupes de diffuseurs américains pour tenter de les convaincre de mettre son offre sur leurs réseaux. Avec cette offre, il serait possible aux internautes de décrocher un abonnement qui leur offrira un accès à une multitude de chaînes de télévision payantes à partir de l'application YouTube qui serait alors disponibles sur les écrans. Les responsables de la plateforme estiment que leur service « serait techniquement prêt à diffuser de la télévision en direct et espère lancer son bouquet, nommé provisoirement YouTube Unplugged, dès 2017 », avance lefigaro.fr.
La chaîne de télévision Blomberg rapporte, cependant, que les négociations ne se déroulent pas comme souhaité par Google, et qu'elles s'allongent notamment « avec NBC Universal, Viacom ou CBS », en raison de divergences sur le problème de la répartition des droits. YouTube souhaitant se positionner dans la gamme des prix abordables, pas plus de 35 dollars par mois pour ses offres, tandis que « les chaînes, de leur côté, souhaitent que les diffuseurs venus d'Internet payent plus cher que les opérateurs du câble les droits de diffusion », observe lefigaro.fr, ajoutant que ceci « rend difficile la création d'une offre à bas prix ». Les réseaux de télévision câblés sont confrontés à une volatilité des téléspectateurs dont beaucoup sont de moins en moins prêts à payer au-delà d'une centaine de dollars par mois pour accéder à des programmes audiovisuels. « Face aux services de SVOD comme Netflix, Hulu ou Amazon, à moins de 10 dollars par mois et sans coupure publicitaire, la tentation est forte de résilier son abonnement télévisé, remarque lefigaro.fr, poursuivant en affirmant que ce « phénomène de cut cording (coupage de cordon) a fait trembler les cours boursiers de grands networks américains ces derniers mois ». C'est dans ce contexte de redéploiement des offres de services audiovisuels que s'inscrit la nouvelle offre de YouTube qui vise à capter une partie de cette audience de téléspectateurs qui ne veut plus « casquer » cher et qui, de toute façon, ne consomme que quelques chaînes parmi les multiples bouquets qui sont proposés. Le moteur de recherche a enfin dégainé ces derniers temps une autre « originalité », YouTube Connect, destinée à concurrencer les services de vidéo en direct de Periscope et Snapchat. Disponible sous les formats Ios et Android, cette application offre les mêmes services que les concurrents. « Une fois l'utilisateur connecté avec son compte Google ou YouTube, l'appli lui permettra de filmer directement avec son smartphone, de tagguer des personnes pendant la diffusion des images. Les spectateurs devraient même pouvoir discuter avec l'auteur des images via une fonction de chat », explique le site www.01net.com.
Les différentes tentatives de YouTube de se repositionner sur le marché des offres vidéo sous toutes ses formes laissent clairement transparaître une volonté de se refaire une aura. « YouTube tente de passer du statut de robinet à clips gratuit à celui de diffuseur de contenu de qualité et payant », constate msn.com qui reconnaît n'avoir aucune idée sur les résultats réalisés avec ces innovations. Il est néanmoins admis, selon le journaliste de ce site, que « YouTube n'est toujours pas un point de rendez-vous du web », ajoutant que la plateforme fait en plus face à des poids lourds sur ces terrains : « Netflix dispose déjà de près de 80 millions d'abonnés payants. Facebook a une base d'utilisateurs 50% plus large. Amazon a lui aussi lancé son service vidéo Prime avec de grosses ambitions dans la monétisation de contenus exclusifs », écrit ce site msn.com qui poursuit en mentionnant que la société de « Jeff Bezos se paye même le luxe de venir empiéter sur le cœur de marché de YouTube avec sa nouvelle offre Amazon Video Direct, où les créateurs de contenus postent librement leurs vidéos ».


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