Fuites d'eau à la maison, installation électrique endommagée, rupture de canalisation des sanitaires : plusieurs compagnies d'assurances mettent désormais à la disposition de leurs assurés des plombiers et électriciens pour les travaux de réparation à domicile. Cette assistance à domicile a été récemment introduite par des assureurs qui la proposent comme option dans les contrats multirisques-habitation, tandis que d'autres l'ont instaurée à titre obligatoire pour cette catégorie de contrat, expliquent à l'APS des assureurs. « Urgence habitation », « Home assistance », « Garantie dépannage à domicile » sont les différentes appellations attribuées par les compagnies d'assurance à ces nouveaux services proposés. En fait, l'assuré peut bénéficier de travaux de réparation dans quatre types de services : plomberie, électricité, vitrerie et serrurerie. Avec une police d'assurance de 1.000 DA/an adossée à celle de l'habitat-risque, l'assistance à domicile permet à l'assuré de bénéficier, dans les cas d'urgence, de ces travaux de réparation à raison de trois interventions/an au maximum pour chacun des quatre types de services, soit douze interventions/an au maximum, et ce, 7j/7 et 24h/24. Cependant, il y a un plafond de garantie pour chaque intervention au delà duquel l'assuré doit payer le différentiel dans le cas échéant, sachant que le montant de ce plafond oscille entre 4.000 DA et 35.000 DA variant d'une compagnie d'assurance à une autre. L'assistance à domicile fait intervenir des sociétés d'assistance (avec lesquelles les compagnies d'assurance sont liées par une convention) qui sous-traitent avec les prestataires agréés (plombiers, électriciens...). Ainsi, lorsque l'assuré a besoin d'une assistance à domicile, il appelle directement la société d'assistance (ou assisteur), qui dispose d'une plateforme téléphonique dédiée à cet usage (call center), lui déclare le dommage pour que l'assisteur procède à un diagnostic préliminaire à distance, sur la base des informations recueillies auprès de l'assuré, avant de dépêcher le prestataire (plombier, électricien...). Une fois sur place, le prestataire procède à un diagnostic du dommage et le répare, mais tout en vérifiant au préalable que le montant de la réparation ne dépasse pas le plafond de garantie. En cas de dépassement de ce plafond, le prestataire en informe l'assuré et intervient uniquement si ce dernier donne son accord pour régler le complément. « C'est l'assisteur qui paie le prestataire au titre des frais découlant des travaux de réparation (déplacement, pièces et main-d'œuvre) à concurrence du plafond de garantie », explique à l'APS un représentant de l'une de ces sociétés d'assistance.