Accidents de la route: 15 morts et 368 blessés en zones urbaines en une semaine    Le président de la République reçoit le ministre des Affaires étrangères du Sultanat d'Oman    Ghaza : 80 000 personnes quittent Rafah après l'intensification des attaques de l'entité sioniste    Statuts et régimes indemnitaires des corps médical et paramédical: nouveaux contours de la vie professionnelle    Education: l'ONPS appelé à s'orienter vers la production numérique et électronique    Colloque sur le rôle de la Radio algérienne au service de la mémoire nationale    Le PDG de Sonelgaz reçoit l'ambassadeur d'Italie en Algérie    Commission algéro-turque: signature d'un procès-verbal de discussions pour le renforcement de la coopération bilatérale    Le président du groupe parlementaire d'amitié "Algérie-Congo" tient une séance de travail avec son homologue congolais    Journée nationale de la Mémoire: la préservation de la mémoire nationale est un devoir sacré    Ouverture du Salon du commerce électronique et de l'économie numérique    Au nom du sionisme et de l'Amérique, le monde tu domineras !    La Finale JSK – ESS à Rouiba    Retour du MCA après une longue absence    Eliminatoires de la Coupe du monde des U17 féminines Maroc -Algérie La FAF dit non… si le même maillot est arboré    Triathlon/Coupe d'Afrique de développement régional: l'Algérie représentée par 18 athlètes, toutes les conditions sont réunies    L'ANIE insiste sur la supervision participative des prochaines élections présidentielles    La Journée nationale de la Mémoire, un rendez-vous pour renouveler notre fidélité au serment fait aux chouhada    Journée nationale de la Mémoire: une commémoration sous le signe du recueillement et du développement dans les wilayas du centre    A la demande de l'Algérie, réunion de consultations à huis-clos au CS sur les charniers à Ghaza    Ghaza: des dizaines de martyrs et de blessés au 215e jour de l'agression sioniste    Championnats arabes U20 d'athlétisme : médaille d'argent pour Anes Chaouati au 10.000 m marche    Le Conseil des ministres décide des augmentations allant de 10 à 15 %    La question de l'emploi, intimement liée à la réalisation du développement économique    Un mort et 1 blessé dans un accident de la route à Aïn Tédelès    520.000 candidats répartis sur 1.842 centres d'examen    Deux véhicules volés récupérés par les gendarmes    L'évacuation par l'entité sioniste des habitants de Rafah est «inhumaine et inconcevable»    L'Egypte dénonce l'offensive israélienne    «La protection est garante de la croissance et la prospérité de l'innovation»    Des origines à nos jours    Portes ouvertes sur le laboratoire de conservation et de restauration du patrimoine    La fierté d'une nation !    Ligue 1 Mobilis: l'USMA et la JSK se neutralisent (2-2)    Le droit de massacrer, de Sétif à Gaza    Belkacem Sahli réitère son intention de prendre part aux présidentielles du 7 septembre    A Monsieur le président de la République    La protesta estudiantine occidentale face aux lobbies sionistes.    ALORS, MESSIEURS LES DIRIGEANTS OCCIDENTAUX : NE POUVEZ-VOUS TOUJOURS PAS VOIR LES SIGNES ANNONCIATEURS DUN GENOCIDE A GAZA ?    Megaprojet de ferme d'Adrar : « elmal ou Etfer3ine »    Témoignage. Printemps Amazigh. Avril 80    Le Président Tebboune va-t-il briguer un second mandat ?    L'imagination au pouvoir.    Prise de Position : Solidarité avec l'entraîneur Belmadi malgré l'échec    Ils revendiquent la régularisation de la Pension complémentaire de retraite: Sit-in des mutualistes de la Sonatrach devant le siège Aval    Coupe d'afrique des nations - Equipe Nationale : L'Angola en ligne de mire    Suite à la rumeur faisant état de 5 décès pour manque d'oxygène: L'EHU dément et installe une cellule de crise    Pôle urbain Ahmed Zabana: Ouverture prochaine d'une classe pour enfants trisomiques    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Entre nostalgie et présent
Publié dans Info Soir le 23 - 07 - 2009

Souvenirs n Il est vrai que le deuxième Festival culturel panafricain a été un moment exceptionnel, riche en émotions. C'était une grande histoire de rencontres, d'échanges et de participation active.
Il est vrai qu'il a été un moment pour s'amuser, mais aussi pour s'informer et faire de belles découvertes culturelles.
Mais ceux qui ont vécu le Panaf de 1969 s'en souviennent et se rappellent que l'ambiance de la première édition était plus exaltante que celle du présent festival.
«L'ambiance n'était pas la même», relève Aziz Degga, comédien et enfant de la cinémathèque algérienne, ajoutant : «L'esprit n'était pas non plus le même.».
Le contexte social et politique de l'époque de 1969 n'était effectivement pas le même que celui de 2009. L'Algérie venait juste d'avoir son indépendance. Et le premier Panaf était placé sous le signe des mouvements de libération et de lutte pour les indépendances.
Le Panaf-1969 se présentait alors comme l'incarnation des élans révolutionnaires et de la liesse populaire.
L'ambiance n'était alors pas la même. L'esprit déterminait et signifiait la nature et le caractère du Festival panafricain. «En 1969, c'était l'euphorie populaire. On venait d'avoir notre indépendance. Les espoirs étaient permis, et le Festival panafricain était un grand moment pour nous. Il illustrait cet esprit de liberté et ce tempérament d'ouverture», se rappelle avec nostalgie Aziz Degga.
Interrogé sur ce deuxième Panaf, ce dernier dira : «C'était bien. Et c'est mieux que rien. Ça a permis aux gens de sortir. C'était d'ailleurs un plaisir, lorsque je passais près des places publiques, de voir des familles assister à un spectacle ou à une animation artistique. Le Panaf a permis une activité culturelle dense et multiple.»
«Ça a été l'ébullition culturelle et artistique», reconnaît-il, tout en regrettant néanmoins que le public ne prêtait pas intérêt à toutes le activités, telles que le cinéma.
«Les salles de cinéma, comme la cinémathèque, ne désemplissaient pas. Il y avait à chaque projection ou séances de débat avec un réalisateur un public, connaisseur et intéressé.»
Et de conclure : «Ce qui a intéressé particulièrement les jeunes, lors de ce panaf, c'est bien la musique. Les jeunes s'intéressent actuellement uniquement à la musique.»
l Revenant, en outre, sur la première édition du Panaf dont il garde de bons et beaux souvenirs, Aziz Degga évoque avec nostalgie juillet 1969 : «Contrairement au deuxième Panaf, le public, en 1969, n'était pas seulement spectateur. Il était aussi acteur. Il se mêlait dans l'allégresse aux troupes de danse folkloriques ainsi qu'aux artistes, et inversement. Les troupes se mêlaient à la foule, et nous, nous prenions part aux danses. Les danseurs invitaient les gens à se mêler à eux et à prendre part à la fête. C'était vraiment extraordinaire, exceptionnel. C'était réellement un moment de partage et d'échange. En plus, les spectacles avaient lieu toute la journée contrairement à 2009 où les animations se limitaient aux soirs. » Aziz Degga se souvient également qu'entre le public et la scène, il n'y avait pas de barrière ou de périmètre de sécurité. «Public et artistes formaient un tout», dit-il, ajoutant : «C'était la fusion. Le public était en contact direct et permanent avec les artistes.» Aziz Degga se rappelle, toutefois, qu'en 1969, la situation sécuritaire était différente de celle d'aujourd'hui. «Avant, il y avait la sécurité», dit-il, et de regretter : «Il y avait ce sentiment de sécurité qui fait que les gens sortaient le soir sans appréhension», alors qu'aujourd'hui, les gens sont sortis, mais en préférant s'en tenir qu'aux lieux publics. Là où l'on voit la présence de policiers et d'agents de sécurité. C'est plus rassurant. Si en 1969, le Festival panafricain était marqué par l'insouciance, l'euphorie et la liesse populaire, il se trouve cependant que celui de 2009 s'est déroulé dans une réalité qui n'est plus la même. La situation a changé. Le deuxième Panaf a été organisé sur fond d'insécurité et de crise sociale, de tensions et de divergences politiques ainsi que de marasme économique.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.