Il y a un peu plus d'une année, l'APC d'Alger-Centre a entamé une large opération de réfection des façades des magasins des grands boulevards. Et L'opération avance «très bien», selon le P/APC. Elle sera bientôt finalisée. A ce jour, «ce sont quelque 80 % des magasins qui ont refait leurs façades», a-t-il assuré. Pour les locaux fermés un peu partout dans la capitale et qui participent à la dégradation des immeubles, les propriétaires ont été destinataires de mises en demeure de la part de l'APC. «La plupart l'étant pour une question d'héritage non réglée entre les héritiers. Un fichier des locaux fermés est actuellement en cours d'élaboration et il sera soumis à la wilaya», a estimé Abdelhakim Bettache. Peu de ces commerces ont rouvert. A ce titre, «nous avons saisi le wali afin de faire intervenir la force publique, si cela s'avère nécessaire», a-t-il plaidé. «Ce n'est pas aux commerçants de décider de l'heure de l'ouverture et ou de la fermeture de leurs commerces. On est une capitale. Un détail que ces derniers ne doivent pas occulter. On devrait aller vers un statut particulier des commerces à Alger où il faut imposer des règles», a affirmé notre interlocuteur qui a estimé qu'il est désolant de voir des rideaux baissés à des heures avancées de la soirée et les week-ends. Evoquant le problème de stationnement qui vient se greffer à la question des parkings illicites, le P/APC d'Alger-Centre a rappelé avoir reçu une directive du ministère de l'Intérieur «l'invitant à recenser ces parkings». Il en existe, selon lui, 75 exactement. «On a déjà régularisé celui faisant face au tribunal Abane-Ramdane ainsi que ceux de la rue des Frères Belili et du boulevard Krim-Belkacem dans le cadre de la réinsertion des jeunes ayant des antécédents avec la justice selon un cahier des charges portant sur la délimitation et le prix qui ne devrait pas être supérieur à 30 DA», a-t-il noté. «Nous sommes en train de les régulariser au fur et à mesure. Les parkings érigés sur les trottoirs ne sont pas concernés», a-t-il ajouté estimant que ces derniers sont illégaux et qu'il est anormal que des commerçants accaparent ces espaces en complicité avec ces gardiens de parkings. «Notons aussi dans ce cadre, que nous avons recensé 29 voitures abandonnées sur la voie publique. La situation de 24 d'entre elles a été régularisée. Concernant les 5 restantes, elles seront transférées vers Reghaïa», a-t-il révélé. S'agissant des SDF et mendiants, Abdelhakim Bettache a estimé que ces derniers en ont fait un métier. «On les connaît tous. Ils viennent à Alger-Centre et dans d'autres quartiers pour repartir le soir, les poches pleines», a-t-il dit.