Résumé de la 26e partie ■ Sabah entend Fawzi répondre à Nadjet au sujet du prof dont les élèves ne veulent pas et elle le trouva mûr, y compris dans ses propos. Sabah se dit que c'était peut-être la raison pour laquelle Fawzi préférait les femmes mûres aux jeunes. Elle ferma les yeux et se rappela la manière avec laquelle Mina avait tenu à avoir sa dose de passion et d'extase avec lui. Et à nouveau, elle se surprit à vouloir se retrouver seule avec lui... Le surveillant général arriva en trombe et se mit à crier et gesticuler dans tous les sens : — Allez ! Allez ! Tout le monde en classe ! Au travail ! Le problème est réglé ! Arrivé devant Nadjet, celle-ci lui demanda : — Ça y est ? Le problème est réglé ? — Oui, madame, M. Aïssa va prendre un congé de trois jours et l'administration du lycée va essayer de trouver une solution pour tout le monde. Nous trouverons un autre travail pour M. Aïssa et un autre prof prendra ses élèves. J'espère seulement qu'on trouvera un prof très rapidement. En entendant ces propos, Fawzi sourit. C'était la solution qu'il avait imaginée qui avait été adoptée par l'administration. Il regarda Sabah et lui lança à voix basse : — Vous voyez, mademoiselle ? Je vous l'ai dit : j'ai toujours raison. Il n'eut pas le temps d'en dire plus. Le surveillant général le vit et lui demanda sur un ton hostile : — Hé ! Qu'est-ce que tu fais, ici, toi ? Allez en classe ! Et que ça saute ! Le cinéma a assez duré ! Le jeune homme baissa la tête poliment, formula des excuses et s'en alla presque en courant rejoindre ses camarades qui étaient déjà arrivés au premier étage, tout près de leur classe. — C'est un drôle de petit rigolo, ce garçon, fit le surveillant. — Ah bon ? fit Sabah. Il y a des profs qui ont des problèmes avec lui ? — Non... Il est très correct en classe. Mais il parait qu'en dehors du lycée, c'est un drôle de coco ! Il a de ces fréquentations... Enfin... c'est son problème, du moment que chez nous il est tranquille. ( A suivre...)