Structures n Afin de réduire la pression sur la seule clinique nationale de cardiologie infantile de Bou Ismail, les régions de l'est et l'ouest du pays seront dotées de nouvelles structures. Lors d'une visite effectuée jeudi au niveau de la clinique de cardiologie infantile de Bou Ismail (Tipasa), le ministre du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale, Mohamed El-Ghazi, a mis en exergue l'importance de l'ouverture de nouvelles structures de prise en charge des pathologies cardiologiques infantiles. «Il faut penser à inclure, dans le plan d'action 2016/2019, l'ouverture d'autres centres identiques à cette clinique», a-t-il ajouté. Ce qui permettra de soulager la seule clinique spécialisée de Bou Ismail dans la prise en charge de cette frange vulnérable de malades. «Les résultats sont satisfaisants dans cette clinique. Reste juste l'extension pour aller vers un plus grand taux d'accueil de malades et également l'ouverture de structures similaires à l'est et à l'ouest du pays afin d'éviter aux parents les contraintes des déplacements», a-t-il ajouté. El Ghazi a appelé à la nécessité d'une coordination entre les agences Cnas de wilaya et la clinique de Bou Ismail afin d'assurer le suivi du malade une fois rentré chez lui à travers des protocoles entre les médecins conseils et la clinique. Et là, il a fait appel au sens du devoir qui permettra une meilleure prestation aux bébés et enfants malades. Selon le DG de la Cnas, quelque 15 000 consultations et plus de 600 chirurgies ont été effectuées en 2015. Sur d'éventuelles conventions avec des spécialistes étrangers, le ministre a expliqué que cette période qui exige de nous plus de rigueur en gestion avec la conjoncture financière actuelle. «Nous sommes dans la démarche des instructions du président de la République, qui recommande une meilleure gestion des deniers publics et de l'Etat», a-t-il tenu à rappeler. Il a instruit sur la réorganisation du système d'accueil et de prise en charge des malades tout autant que la multiplication de vacations avec des médecins spécialistes. De son côté, le wali de Tipasa, Abdelkader Kadi, a fait part de sa remarque par rapport à la chirurgie cardiaque de pointe, «cela exige une entente parfaite entre les équipes d'intervention organisées (cardiologues et chirurgiens) et solidaires. C'est très sérieux, noble et nous évite aussi de déplacer nos malades vers l'étranger ou vers d'autres cli-niques», a-t-il tenu à lancer. Un programme de cliniques est prévu au niveau de la wilaya en plus d'une fondation étrangère qui s'occupera, selon lui, d'un travail de coordination avec la clinique de Bou Ismail. «Nous sommes même en discussion avec eux pour passer à la chirurgie cardiaque adulte», a-t-il fait savoir.
