Décision n Selon Benghebrit, cette mesure prise à l'encontre des grévistes est «normale», car les lois de la République doivent être appliquées. Lois que les protestataires connaissent bien, rappelle la ministre. La ministre de l'Education nationale, Nouria Benghebrit, a affirmé, hier, que les enseignants grévistes subiront des prélèvements sur salaires estimant que cette mesure est «normale et légale». La ministre a précisé en marge d'une rencontre d'information sur la plateforme nationale numérique de recrutement que les prélèvements sur les salaires des enseignants ayant observé une grève les 17 et 18 du mois en cours, un mouvement de protestation, qui est prévu d'être reconduit aujourd'hui et demain, sont une mesure «normale et légale», car «les lois de la République doivent être appliquées dans tous les cas». Mme Benghebrit a affirmé que le partenaire social «connaît les lois de la République, notamment concernant les grèves», faisant allusion aux prélèvements sur les salaires. Treize syndicats autonomes de différents secteurs relevant de la Fonction publique dont l'Education nationale, la Santé et la Réforme hospitalière, la Formation et l'Enseignement professionnels et les Collectivités locales avaient appelé à une grève les 17 et 18 octobre pour revendiquer l'annulation du projet de loi relatif à la retraite, et leur association à l'élaboration du nouveau code du travail. Le secrétaire général du syndicat national des travailleurs de l'Education, Abdelkrim Boudjnah, a affirmé que la grève prévue les 24 et 25 octobre est maintenue, soulignant que le mouvement de protestation «se poursuivra jusqu'à satisfaction des revendications». De son côté, le secrétaire général de la Fédération nationale des travailleurs de l'Education affiliée à l'Union nationale des travailleurs algériens (UGTA), Chabekh Ferhat a estimé que «les enseignants grévistes ont été induits en erreur concernant le calcul de la retraite».