Cuba, pétition pour un référendum L'opposant cubain Oswaldo Paya, initiateur du projet Varela, a déposé plus de 14 000 signatures vendredi au Parlement de La Havane réclamant un référendum pour la démocratisation du pays. «Le projet Varela est toujours vivant. La campagne continue dans tout le pays», a-t-il déclaré à la presse avant d'aller porter ses cartons de signatures au siège de l'Assemblée nationale cubaine. Il en avait déjà déposé 11 400 l'année dernière. Cette opération de l'opposition intérieure au régime de Fidel Castro est considérée comme l'effort pacifique le plus important en faveur de réformes démocratiques en 40 années de communisme. Les pétitionnaires veulent la tenue d'un référendum, dans lequel il serait demandé aux Cubains s'ils sont favorables aux libertés civiques d'expression et de réunion, ainsi qu'à l'amnistie des prisonniers politiques. Colombie, un trafiquant extradé L'un des plus gros trafiquants de cocaïne colombienne, l'Américain d'origine cubaine Alex de Cubas, propriétaire de sous-marins utilisés en Colombie pour les transferts de drogue, a été arrêté à Medellin et va être extradé prochainement aux Etats-Unis. De Cubas est considéré aussi important que Pablo Escobar, l'ancien chef du cartel de Medellin, pour les énormes quantités de cocaïne expédiées à l'étranger depuis la Colombie. La Colombie détient le record de la production de cocaïne, avec quelque 700 tonnes par an, exportées pour les trois quarts vers les Etats-Unis et l'Europe. Tchétchénie, la FIDH dénonce la mascarade électorale La Fédération internationale des Ligues des droits de l'Homme (Fidh) a qualifié vendredi de «mascarade» la tenue de l'élection présidentielle en Tchétchénie dimanche, alors que les violations des droits de l'Homme s'y multiplient. L'organisation infirme la position des autorités russes sur une normalisation en cours, en jugeant que «ce discours n'est que duperie. En réalité, la situation des droits de l'Homme s'est encore aggravée». La Fidh estime notamment que «le nombre total de crimes commis contre la population civile a nettement augmenté notamment les enlèvements et les disparitions forcées», depuis le référendum constitutionnel de mars dernier. Côte d?Ivoire, l?ONU s?implique Le Conseil de sécurité de l'ONU a pressé vendredi le gouvernement de Côte d'Ivoire ainsi que les rebelles à coller à l'accord de partage des pouvoirs qui avait mis fin à neuf mois de guerre civile, alors que les tensions dans le pays montent à la suite du boycott du nouveau gouvernement par les rebelles. Après une réunion à huis clos, le conseil a délivré une déclaration pressant les parties impliquées dans le conflit qui a provoqué la mort de plus de 3 000 personnes et l'exode d'un million de personnes, de «prendre toutes les mesures nécessaires afin de restaurer la confiance» et d'appliquer l'accord de paix. La guerre civile a éclaté, en septembre 2002, dans ce pays de l'Afrique de l'Ouest à la suite d'un coup d'Etat qui n'a pu renverser le président Laurent Gbagbo.