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Une ville, une histoire
Un singe pas comme les autres (16e partie )
Publié dans Info Soir le 10 - 04 - 2007

Résumé de la 15e partie n Dans la tradition maghrébine, l'animal n'est pas seulement un «fournisseur» de chair et d'objets utilitaires, c'est aussi une source intarissable de symboles.
On ignore encore si les Berbères ont pratiqué, à l'instar d'autres peuples anciens, comme leurs voisins Egyptiens, la zoolâtrie ou culte des animaux.Les auteurs antiques ont décrit des pratiques qui s'apparentent bien à un culte. Il n'y a pas de doute que nos ancêtres, avant tout, agriculteurs et éleveurs, devaient accorder une très grande importance aux animaux, allant jusqu'à associer, certains d'entre eux, aux rites de fécondité, voire à en faire des dieux.
D'autres, même quand ils n'interviennent pas dans la vie agricole, étaient associés à d'autres symboles et étaient l'objet, sinon d'une adoration, du moins, d'une grande vénération. Ainsi, selon Diodore de Sicile, les populations des confins de la Tunisie et de l'Algérie vénéraient les singes qui pouvaient aller et venir dans les maisons sans être inquiétés. Dans une expédition à l'intérieur des terres maghrébines, Eumaque, lieutenant d'Agathocle, a traversé une région où les singes vivaient familièrement avec les hommes. Il y avait même, dans cette région, trois villes qui portaient le nom du singe. Le périple de Scylax signale, au IVe siècle, une autre ville, portant le nom de singe : cette ville était située entre Bizerte, en Tunisie, et Skikda, en Algérie. Aujourd'hui, le singe a beaucoup perdu de son aura, mais il conserve, comme nous le verrons dans d'autres articles, sur le bestiaire algérien et maghrébin, une certaine fascination. Signalons que dans de nombreuses cultures, le singe est un animal sacré. Dans l'Egypte antique déjà, il était l'incarnation du dieu Toth, il représente aussi les lettrés et les savants. Chez les Tibétains, il est le fils du ciel et de la terre et il accompagne les sages dans leur recherche de la vérité. Les hommes, eux-mêmes, selon la tradition tibétaine, descendraient du singe. Chez les peuples indiens d'Amérique, le singe est un héros civilisateur, inventeur du feu par frottement. La mythologie grecque en fait des hommes, les Cercopès, aventuriers des grands chemins et bandits, que Zeus, le père des dieux, irrité par leurs facéties a transformé en singes…
Au VIIe siècle, l'écrivain latin, Corippus, signale qu'une tribu berbère qui peuplait la Tripolotaine, les Laguatan, adoraient le Taureau, appelé Gurzil. Il était né, selon eux, de l'union du dieu Ammon avec une vache. Avant d'engager un combat, les Laguatan sollicitaient l'aide de Gurzil, en lâchant un taureau sur leurs ennemis. En fait, le culte du bœuf est très ancien, chez les Berbères, puisqu'il figure déjà sur les peintures rupestres de la préhistoire. Cet animal est encore aujourd'hui associé, au Maghreb, aux rites de la fécondité : c'est lui qu'on sacrifie, aux cours des labours et des récoltes et dans les grands rassemblements autour des mausolées des saints. Le taureau symbolise la force et l'impétuosité de la vie : son sang versé sur le sol, le vivifie et permet d'obtenir de belles récoltes. Ces sacrifices anciens sont cités par les auteurs antiques. Ainsi, au Ve siècle avant J-.C, Hérodote rapportait que les Berbères, avant de faire des sacrifices à la lune et au soleil, coupaient un morceau de l'oreille des bêtes et les jetaient au-dessus de leur maison pour attire sur elle la prospérité. (à suivre...)


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