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Soudan du Sud : le temps des pourparlers stériles
Alors que la rivalité entre Kiir et Machar nourrit le conflit
Publié dans La Tribune le 02 - 02 - 2015

Le Sud Soudan est particulièrement rentré dans une crise endémique qui
n'arrive pas à trouver d'issue.
Ce nouvel Etat, fortement encouragé à faire le choix de l'indépendance en 2011 par certaines parties, semble aujourd'hui livré à lui-même. Plus d'une année de guerre et six cessez-le-feu violés, la situation est plus que jamais au statu quo dans la crise sud-soudanaise, qui semble avoir de beaux jours devant elle au vu de l'évolution de la situation ou plutôt de la non-évolution de celle-ci. L'heure reste au scepticisme. Aujourd'hui un accord entre les belligérants ramènera au mieux à la situation pré-conflit, sans traiter ses causes originelles. Le sommet de l'organisation intergouvernementale est-africaine Igad, médiatrice dans les pourparlers sud-soudanais, prévus en principe en marge du sommet de l'Union africaine à Addis Abeba, passe d'un report à l'autre. Et pourtant cette éventuelle réunion ne devrait pas réunir beaucoup plus de monde que les chefs des deux camps belligérants, à savoir le président Salva Kiir et son ancien vice-président, Riek Machar. En effet la crise sud soudanaise semble se mouvoir dans un bras de fer infini entre les deux personnalités les plus en vue. Sur la table des négociations un accord de partage du pouvoir que les médiateurs tentent de faire avaliser à Kiir et Machar, dont la rivalité attise invariablement le conflit. La proposition selon laquelle Salva Kiir resterait à son poste, et Machar récupèrerait la vice-présidence reste sans réponse. Les espoirs d'un vaste accord de paix, qui s'attaquerait aux problèmes de fond de ce nouvel Etat fragile s'amenuisent. Les pourparlers traînent depuis un an dans la capitale éthiopienne. Pourtant plusieurs promesses de paix ont été arrachées à Kiir et Machar. Lesquelles promesses n'ont jamais duré plus de quelques jours. Le peuple Sud-Soudanais qui paye le prix de ces dissensions éternelles est à bout. «Certains discutent tranquillement de politique à Addis Abeba pendant que d'autres sur le terrain se battent et meurent», estiment les évêques du pays dans un communiqué remis aux médias étrangers. «Cette guerre est une affaire de pouvoir.» À Addis Abeba certains diplomates estiment que c'est une affaire de «deux personnes et leurs hommes de mains qui se battent pour voler les richesses du Soudan du Sud». En somme une situation conforme aux maladies traditionnelles de l'Afrique. Pendant ce temps, la moitié des 12 millions d'habitants du pays ont besoin d'aide, selon l'ONU, qui abrite dans ses bases quelque 100 000 civils qui ont fuit les zones de guerre. Il faut convenir que les conciliabules piétinent aussi pour d'autres raisons liées aux acteurs voisins de la médiation eux-mêmes. Le Kenya et l'Ouganda, qui gardent d'importants intérêts économiques au Soudan du Sud, refusent de changer de posture et restent dans l'expectative face à un conflit aux répercussions régionales évidentes. Le règlement de la crise est d'autant plus compliqué qu'il oppose une vingtaine de groupes sur le terrain. Les combats ont éclaté à Juba en décembre 2013 alors que Kiir accusait Machar de tentative de coup d'Etat. Les massacres interethniques se sont rapidement étendus au reste du pays. L'indépendance du Soudan du Sud n'est toujours pas synonyme de paix
M. B./Agences


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