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Chani annonce une grève illimitée de la faim
Au troisième jour du procès, des zones d'ombres commencent à être levé
Publié dans La Tribune le 29 - 04 - 2015

Au troisième jour du procès de «l'autoroute Est-Ouest», les auditions se sont poursuivies où des noms de généraux, mêlés de loin à cette affaire, ont été cités et un engagement d'une grève de faim illimitée a été annoncé par Chani Madjdoub, le principal accusé. D'ailleurs, dès l'ouverture de la séance, le juge Hallali a poursuivi son interrogatoire à la barre. Ce dernier a réussi un véritable «show», maîtrisant parfaitement les subtilités des questions, le droit et les finances. Chani était décidé à s'attaquer à Mohamed Khelladi, l'ex-directeur des nouveaux projets auprès de l'Agence nationale des autoroutes (ANA), et celui qui a été derrière l'éclatement de cette affaire. Khelladi précisons-le, avait été entendu dans un premier temps comme témoin avant d'être inculpé. Selon Chani, c'est Khelladi qui a cherché à le voir et non pas le contraire comme il est mentionné dans son témoignage durant l'instruction. «Je ne suis jamais allé dans son bureau. J'ai entendu parler de Khelladi et pas en bon par le général Abdelaali et il a obtenu mon numéro par le biais du général Hassan. Il m'a appelé et a demandé à me voir. Je l'ai alors rencontré dans un café à Dely Brahim où il a évoqué ma relation avec l'entreprise chinoise et m'a parlé de son fils handicapé», a soutenu Chani ajoutant qu'«il est venu ensuite à deux reprises au siège de mon entreprise Oriflame». Allant très loin dans ses accusations, Chani déclare : «C'était un goulot d'étranglement, le bourreau des
Chinois.» A la question de savoir si Chani a rencontré Khelladi en Chine lors de son déplacement, l'accusé déclare : «Il a le syndrome de James Bond. Il a bien déclaré lors de l'instruction, qu'il était venu me chercher en Chine et demander après moi. Il n'était pas en mission officielle.» Revenant sur les sommes d'argent qui ont alimenté ses différents comptes bancaires, versées par l'entreprise chinoise, Chani déclare avoir perçu 1,5 million de dollars pour «la mise en place des garanties bancaires. Pour le reste, c'était des paiements relatifs à d'autres contrats». En prenant la parole, le procureur général (PG) tentera d'établir les faits mais c'était compter sans la subtilité des réponses de l'accusé. D'ailleurs ce dernier cherchait à avoir le dessus et le dernier mot à chaque fois. Quand le représentant du ministère public lui demande la date approximative à laquelle il a pris connaissance du lancement du projet de l'autoroute Est-Ouest, Chani répond : «Comme tout le monde, c'est un grand projet médiatisé et dans lequel participent des entreprises internationales. Je suis algérien et financier donc c'est normal.»
Le PG lui demande alors pour quelles raisons il se faisait payer à partir d'entreprises avec lesquelles il n'avait aucun contrat et dans des comptes d'autres entreprises off-shore. Chani, en fin financier, a tenu à rappeler qu'il est «consultant et mon travail c'est la planification et le placement de l'argent. C'est ce que je fais pour de grandes entreprises. Ce qui compte, c'est de percevoir mon dû et les entreprises chinoises créent pour chaque contrat une entreprise off-shore. Elles versent l'argent de n'importe quel compte, selon la disponibilité des liquidités. Je suis fiscalement résidant luxembourgeois et ce n'est pas interdit de créer des entreprises off-shore afin de faire fructifier mon argent et d'éviter dans un premier temps de payer les impôts. Je ne paye mes impôts qu'une fois que je décide de verser une partie de mon argent d'un compte off-shore dans le compte d'une entreprise implantée». Il expliquera ensuite, en long et en large, cette procédure en donnant un exemple sur des contrats signés par Sonatrach, affirmant que cette manière de faire permet à chaque entreprise de payer les impôts au Trésor public de son pays uniquement pour la partie d'argent qu'elle perçoit. Mais juste après ce cours «magistral» en finances au bout duquel Chani donnait l'impression d'être le seul à maîtriser son sujet, il sera mis à mal par le PG. Calmement le procureur sourit et demande : «Vous avez affirmé que vos déclarations devant la police judiciaire et lors de votre audition devant le juge d'instruction ont été faites sous la menace et qu'elles n'étaient qu'un gros mensonge. Dites-nous alors comment est-ce que sur la base de ce gros mensonge, il a été possible d'obtenir certaines vraies informations confirmées par des preuves palpables ?». Chani semble déstabilisé. Il se lance alors dans une longue dissertation pour faire diversion. «J'aurais aimé que le parquet me pose la question sur la raison de ma rétractation. J'aurais souhaité être protégé par la loi et le droit. Que l'arrêt Miranda soit appliqué, que l'on se rappelle de celui qui avait déclaré ‘‘je préfère que 9 coupables soient dehors qu'un seul innocent soit en prison''. Que l'on se rappelle du cas de Dominique Strauss-Kahn qui a été innocenté en raison du doute. Seule la loi protège de l'arbitraire et j'aurais souhaité que mon pays soit un Etat de droit», a déclaré Chani avant de rappeler qu'il a été obligé de déposer plainte auprès d'une institution onusienne en raison de la torture. Il reviendra sur les 20 jours où il a été kidnappé, l'humiliation, le décès tragique de sa mère etc. Il pleurera un moment avant de lancer au PG : «Egorgez-moi si vous le voulez mais avec la loi. Je revendique mes droits et je vous annonce que je me mettrai dès la fin de mon audition en grève illimitée de la faim. Je préfère mourir en homme que de vieillir comme un cafard.» Chani, qui avait réussi à émouvoir la salle, n'a pas impressionné le procureur général, qui reprend exactement là où il s'était arrêté : «Veuillez me répondre juste aux questions. Nous avons déjà entendu votre histoire sur la torture.» Chani éclate à nouveau : «Mais le problème est que vous ne faites rien...». «Quelle est votre adresse en Algérie ?», demande à nouveau le procureur. «Je réside au Sheraton», répond Chani. «Quelle adresse avez-vous donné en créant vos entreprises ? Celle du passeport ?», insiste le PG. Chani, exaspéré, finit par lâcher : «C'est celle de la résidence d'Etat. J'avais besoin d'une adresse et on me l'a donnée. Demandez des comptes au directeur de la résidence d'Etat.» Chani tentera ensuite de convaincre le PG que la liquidité d'un montant de 2 milliards de centimes, trouvée au siège de son entreprise Oriflame, était le fruit des ventes de produits cosmétiques. Chani ne manquera pas de clôturer son audition en montrant encore une fois sa suffisance en répondant à un avocat, qui insistait pour savoir la raison qui a poussé Chani à s'adresser à Bouchama alors que Khelladi, le directeur du projet de l'autoroute est-ouest, «lui courait après» selon ses dires : «Lisez bien l'arrêt de renvoi avant de me poser cette question. Khelladi ne m'intéressait pas, je cherchais à contacter le ministre.»
Après ce show, ce sera au tour de Bouchama, l'ex-secrétaire général du ministère de la Justice de se présenter à l'audition devant le juge. Ce dernier commence par se présenter en citant les hautes fonctions qu'il a eues à occuper au ministère de la Pêche, à la Fonction publique ou encore à la Présidence. Il déclare ensuite : «Aujourd'hui dans l'esprit du citoyen, il ne s'agit plus d'un exploit que d'avoir réalisé un projet aussi énorme que l'autoroute Est-Ouest. Ce rêve que l'Etat tenait à réaliser depuis l'indépendance n'est plus considéré que comme un scandale ! Au lieu de nous remercier, on est devant la justice.» Bouchama reviendra sur le projet de l'autoroute Est-Ouest depuis le lancement de l'idée, affirmant avoir été derrière la préparation de l'environnement en amont, à savoir l'amendement de la loi sur l'expropriation, la préparation des dispositions relatives à l'évaluation des besoins pour la réalisation ainsi que le changement du statut de l'Agence nationale des autoroutes (ANA) d'une EPA à une Epic. Bouchama reviendra ensuite sur les rumeurs qui ont éclaté autour du prix de réalisation de ce projet soutenant que c'est la commission nationale des marchés qui a donné son aval pour les trois évaluations soumises par les entreprises chinoise et japonaise, le président a eu à solliciter l'avis d'un bureau d'études étranger dont la conclusion a confirmé que le prix était raisonnable. Le juge arrêtera Bouchama pour lui demander : «Qu'en est-il de la présence de Falcon lors d'un mini-conseil du gouvernement ?» L'accusé dit : «C'est l'une des rumeurs qui a fait du tort au projet. J'ai entendu parler de ce Falcon pour la première fois dans la presse. Quant à ce fameux ‘‘Sacha'', c'est dans l'arrêt de renvoi.» Tout au long de son audition Bouchama tiendra à démontrer que son rôle se limitait à régler les problèmes administratifs liés au projet et que l'Etat devait prendre en charge comme l'expropriation ou encore la disponibilité des matériaux. Sa rencontre avec Chani, Bouchama confirme qu'elle s'est bien faite pour la première fois par le biais de Melzi, le directeur de la résidence d'Etat. Il dira par la suite que la visite effectuée par ce dernier en compagnie du colonel Khaled à son bureau a fait qu'il n'a eu aucune méfiance, ni doute. «Je n'ai pas demandé un document prouvant sa qualité pour la simple raison que je n'allais pas travailler avec lui. Il a parlé de craintes évoquées par l'entreprise chinoise. Je n'ai fait que le rassurer en disant que tout a été pris en charge en amont. Il était là pour attirer mon attention sur des lenteurs ou encore des problèmes de bureaucratie qui entraient dans le cadre de mes prérogatives.» Le juge Hallali s'énerve : «Si chacun faisait son travail, il n'y aurai pas eu un Chani comme intermédiaire. Celui qui bloque un projet d'une aussi grande envergure devrait être fusillé sur la place publique. Le peuple dort, il faut qu'il se réveille et demande que cette situation cesse !»
Le juge reprend l'interrogatoire : «Parlez moi des 400 milliards de centimes réclamés par les chinois et de leur proposition d'utiliser une nouvelle méthode pour goudronner les routes ?». «Ce sont des mensonges et des histoires inventées de toute pièce par Khelladi dans un esprit de vengeance. Chani m'a parlé de la disponibilité du bitume et j'ai répondu que c'était pris en charge. Il a évoqué les agrégats et c'est le chef du gouvernement qui a réglé le problème avec le MDN. A chaque fois, je me limitais à dire qu'il faut rassurer le partenaire chinois parce que le travail a été fait en amont», a soutenu l'accusé et de lâcher : «J'ai été sanctionné parce que j'ai fait mon travail.» Le juge le reprend : «Laissez de côté les jugements de valeur et parlez nous des visas accordés.» Sur ce point, Bouchama détaillera la procédure mise en place et qui prévoyait que la liste des travailleurs chinois, une fois établie et visée par l'entreprise, soit visée par Khelladi, le directeur du projet avant d'atterrir dans son bureau et que c'était à lui de la transmettre au MAE. C'est en évoquant ces listes pour l'obtention des visas et la présence de trois chinois sur l'une d'elles n'ayant aucun lien avec le projet que le juge arrive à faire parler Bouchama sur la délégation de signature qu'avait Khelladi. Ce dernier avait la délégation de signature du ministre Amar Ghoul en personne. Le juge s'étonne comment Khelladi a pu demander personnellement au ministre de lui donner une délégation de signature alors qu'il avait un supérieur hiérarchique à savoir le DG de l'ANA. Bouchama se perd dans les explications et finit par dire que l'absence du ministre et son absence durant la même période pour effectuer le Hadj, a décidé le ministre de laisser la délégation à Khelladi afin de ne pas «bloquer» l'avancement du projet. Il soutiendra qu'il n'a appris que Khelladi avait cette délégation qu'à son retour du Hadj et qu'il avait attiré l'attention du ministre sur l'illégalité de cette action alors Amar Ghoul lui a demandé d'annuler la délégation. «C'est en respectant la loi en annulant la délégation que Khelladi a pensé que j'exerçais des pressions sur sa personne. Il a alors inventé tous ces mensonges sur moi en m'accusant. Je suis un ancien de la Cour suprême et je ne pouvais pas laisser passer une chose pareille !», a ajouté Bouchama Mohamed qui a affirmé au juge que Khelladi a voulu faire du chantage aux chinois en bloquant le paiement de leur situation durant 8 mois. Bouchama a assuré qu'il n'était pas au courant des pratiques de Khelladi et que c'est ce dernier qui a demandé aux deux entreprises Citic et Cojal de prendre en charges la location des appartements pour des cadres de l'ANA ainsi que les voitures, les téléphones portables et d'autres largesses. A ce propos, le juge lui fera savoir qu'il a à son niveau deux listes détaillées de ces largesses dont le montant s'élève à 50 milliards de centimes. Il lui demande dans quel cadre l'Etat peut intégrer ces frais supplémentaires pour les payer. Bouchama reconnaît qu'il n'y a pas de chapitre pour cela et insistera sur le fait qu'il n'avait rien à voir. «Qui contrôle Khelladi ?», insiste le juge. «Comment est-il parti en Chine sans que vous ne le sachiez ?», renchérit le président d'audience. Pour Bouchama, Khelladi a déclaré qu'il voulait enquêter sur de supposées malversations pratiquées par «le ministre et moi. Il n'allait donc pas me demander un ordre de mission ! D'ailleurs Khelladi a refusé de donner ses informations au juge d'instruction ne voulant communiquer qu'avec le général H». Le juge s'énerve «le général H ; voilà la raison pour laquelle l'Algérie n'avance pas et reste accroché à un ‘H'». Se sentant acculer, Bouchama craque et pleure : «Je suis étonné de la facilité avec laquelle j'ai été mis en prison. Et ma femme, quel est son tort pour subir tout ce qu'elle a subi ?» En prenant la parole, le procureur général réussira à piéger Bouchama en lui rappelant qu'il occupait également le poste de président du Conseil d'administration (CA) de l'ANA et qu'il ne pouvait donc prétendre ne pas connaître les décisions prises par le directeur de la direction des projets nouveaux. Bouchama crie son innocence, rappelant qu'étant président du CA ce n'était pas son rôle de contrôler les comptes et que le CA donne son aval si le commissaire aux comptes n'émettait aucune réserve. Il niera également avoir reçu des «cadeaux» de Chani à l'exception d'un coffret Oriflame dont le prix ne dépasse pas les 1 000 DA. «Il y a plusieurs caméras au ministère, la PJ aurait pu les visionner pour confirmer que Chani ne m'a jamais remis les 10 millions de dinars qu'il a déclaré durant l'instruction avant de se rétracter. Je ne sais pas pourquoi on a voulu me salir.» Enfin et lorsqu'un avocat de Khelladi pose la question à Bouchama sur son déplacement en compagnie du ministre Amar Ghoul au niveau des sièges de l'ANA, loués par les chinois, ce dernier niera en bloc cette information. Bouchama dira enfin : «J'ai intervenu pour que Khelladi soit nommé car il y avait un rapport peu reluisant sur lui après son passage au ministère de la Pêche et voilà comment il me remercie !».
H. Y.


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