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Menaces sur les droits des Palestiniens
Projets de résolution sournois et tentatives d'imposer le fait accomp
Publié dans La Tribune le 26 - 05 - 2015

Des tentatives de saper de façon irrémédiable les droits fondamentaux des Palestiniens, en particulier ceux des réfugiés, sont en cours depuis quelques temps dans les chambres diplomatiques fermés de certains Etats occidentaux. Au lieu de condamner l'Etat colonial et rendre aux Palestiniens leurs droits inaliénables, des tentatives sournoises sont en mouvement pour faire imposer le fait accompli à la partie la plus vulnérable c'est-à-dire au peuple palestinien vivant sous le joug de la colonisation. La France membre permanent du Conseil de sécurité, et amie d'Israël, a l'intention de présenter, avant le mois de septembre, un texte d'un projet de résolution de l'ONU. Un texte en apparence empreint du sceau du droit et de la neutralité, mais qui n'a pas échappé à la perspicacité de certains observateurs qui y ont décelé plus que des ambiguïtés. Selon des médias français le ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius, a soumis le projet de texte à plusieurs gouvernements arabes. Et la machine diplomatique française a été mise en branle pour ramener ces pays à adhérer à ses vues particulièrement partiales. La résolution définirait une durée limite de 18 mois aux négociations en vue d'atteindre «une paix juste, durable et globale» entre Israéliens et Palestiniens. Si aucun accord n'était réalisé à l'issue de cette période, la France reconnaîtrait officiellement un «Etat de Palestine», qui n'existerait pas dans la réalité. Le texte de la résolution en question reprend davantage des formulations de feu le «processus de paix» qui avaient été soigneusement consignées pour autoriser l'Etat d'Israël à imposer son annexion des territoires occupés et à conserver les colonies mises en place en violation du droit international. La résolution évoque également une «compensation» pour les réfugiés palestiniens au lieu et place de défendre leur droit de retrouver les terres dont ils ont été expulsés. A cet effet le texte appelle à la création d'un Etat palestinien «sur la base des frontières du 4 juin 1967, moyennant des échanges mutuellement agréés de territoires équivalents», tout en installant les soi-disant «préoccupations sécuritaires» d'Israël au «cœur des futures négociations». La sacro-sainte sécurité d'Israël, qui détient plusieurs centaines de missiles nucléaires prêts à l'emploi, est ainsi remise sur le tapis comme un élément de négociations à plusieurs tiroirs. Le diable se nichant dans le détail l'usage du terme «sur la base» a d'ailleurs attiré l'intention de plusieurs observateurs qui y ont vu une tentative de brouiller le jeu.
Droit au retour vs judaïsation
Un autre aspect ressorti de la résolution est l'exigence que «l'Etat» de Palestine soit «démilitarisé» accompagné d'un retrait d'Israël étalé sur une période non spécifiée. Période qui peut même, selon les termes des accords d'Oslo en 1993, s'étendre à l'infini. Alors que les Palestiniens sont invités à avoir un Etat désarmé, aucune limitation n'est prévue concernant les forces d'occupation militaire israélienne en activité depuis des dizaines d'années dans le nettoyage ethnique et le grignotage de territoires appartenant aux Palestiniens. Sur le thème extrêmement important des réfugiés, le texte appelle à «une solution juste, équilibrée et réaliste au problème des réfugiés», en soulignant que cette question devrait s'appuyer sur un «mécanisme de compensation». Le droit au retour dont Israël ne voudrait rien entendre est un point de la plus grande importance pour les Palestiniens. Mais plusieurs puissances occidentales semblent de plus en plus pencher pour la position inique des Israéliens qui voudraient maintenir une majorité juive. Il s'agît évidemment d'une autre concession manifeste au refus d'Israël d'autoriser les réfugiés palestiniens de revenir vers leurs terres. A propos de l'adoption dans le texte de la formulation «deux Etats pour deux peuples», certains observateurs mettent un bémol : «Cette mention, en apparence anodine, constitue l'amorce d'une concession aux Israéliens qui, depuis de nombreuses années, demandent la reconnaissance du caractère juif de leur Etat. Une revendication que les Palestiniens jugent inacceptable, dès lors qu'un cinquième de la population israélienne est constituée d'Arabes musulmans ou chrétiens.» Cette formulation, mise en avant par l'ex-agent du Mossad, Tzipi Livni, lors des précédents cycles de négociation, a pour fonction de légitimer la demande d'Israël de «judaïser» la Palestine. En somme un droit de discrimination contre les Palestiniens. Le projet de texte semble également s'en tenir à une «formule vague» pour affirmer qu'Al-Qods devrait être «la capitale des deux futurs Etats». Mais rien pour signifier le caractère illégal pour Israël qui considère cette ville comme sa capitale. Ainsi le nouveau projet de la France semble davantage périlleux pour les Palestiniens que celui qui a été rejeté en décembre. Les initiatives savamment annoncées dans l'objectif de «reconnaître» le futur Etat de Palestine semblent plutôt constituer des tentatives de protéger Israël et d'aider à faire imposer sa logique du fait accompli
colonial.
M. B.


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