Le développement du domaine électrique au centre des discussions entre Arkab et son homologue congolais    Contrôle des médicaments: 1155 dossiers traités par l'ANPP depuis 2021    Londres presse la communauté internationale d'apporter davantage d'aide à la population de Ghaza    Tour d'Algérie: l'Algérien Nassim Saïdi vainqueur de la 24e édition    Diagnostic précoce du cancer: mise en place de plus de 20 sous-commissions    Sélection algérienne (U20): les Verts à pied d'œuvre à Abidjan    Accidents de la route: 38 morts et 1623 blessés en une semaine    Arrivée du président de la République au CIC pour présider une rencontre avec les présidents de partis politiques représentés au sein des Assemblées élues    Ghaza: des dizaines de martyrs et de blessés au 228e jour de l'agression sioniste    Armée sahraouie: nouvelles attaques contre les positions des soldats de l'occupant marocain dans le secteur de Haouza    Plusieurs milliers de personnes marchent à Bruxelles pour exiger des sanctions contre l'entité sioniste    « Tuez-les tous (Palestiniens), Dieu Capital nous sera reconnaissant ! »    Le parti espagnol «Nueva Canarias-BC» plaide pour le droit du peuple sahraoui à l'autodétermination    Création d'une Association des diplômés des universités et instituts algériens pour renforcer la coopération bilatérale    Message de condoléances du Président Tebboune    Coupe de la Confédération Le Zamalek balaye Berkane et remporte le trophée    JO-2024 : Mohamed Ali Gouaned qualifié sur le 800m    Nouveau sacre pour l'ESAT et le HBCEB    Structure de l'actionnariat de Naturgy Energy Group et de la société Medgaz, face à l'offre d'achat du groupe énergétique émirati TAQA    Saidal lance le projet Phoenix Biotech    Un réseau criminel international de trafiquants de psychotropes démantelé    Plusieurs quantités de comprimés psychotropes saisies    Le premier groupe de pèlerins s'est envolé hier vers les Lieux Saints de l'islam    Journée nationale de l'étudiant Diverses activités organisées dans le Sud    Clôture de la 9e édition    La Radio Algérienne célèbre cette date hautement symbolique    Arrivée du premier groupe de Hadjis Algériens aux Lieux Saints    Cherfa examine avec son homologue mauritanien les voies et moyens de renforcer la coopération bilatérale    TAC-2024: une avant-dernière étape pluvieuse, le maillot jaune en ligne de mire    Le président de la République présente ses condoléances suite au décès du président iranien Ebrahim Raïssi    Les chefs de partis appellent à une forte participation au prochain scrutin    Le Général d'Armée Saïd Chanegriha en visite de travail à la 1ère Région Militaire    Journée nationale de l'étudiant: diverses activités organisées dans le Sud    Journée nationale de l'étudiant : diverses activités organisées dans le Sud    Le président de la République rend hommage aux jeunes maîtrisant les technologies modernes et jaloux de leur patrie    Agrément du nouvel ambassadeur d'Algérie en Suisse    Le pouvoir politique US des deux poids, deux mesures….    Palestine. Mieux vaut tôt que jamais    Le droit de massacrer, de Sétif à Gaza    Megaprojet de ferme d'Adrar : « elmal ou Etfer3ine »    Témoignage. Printemps Amazigh. Avril 80    Le Président Tebboune va-t-il briguer un second mandat ?    L'imagination au pouvoir.    Prise de Position : Solidarité avec l'entraîneur Belmadi malgré l'échec    Ils revendiquent la régularisation de la Pension complémentaire de retraite: Sit-in des mutualistes de la Sonatrach devant le siège Aval    Coupe d'afrique des nations - Equipe Nationale : L'Angola en ligne de mire    Suite à la rumeur faisant état de 5 décès pour manque d'oxygène: L'EHU dément et installe une cellule de crise    Pôle urbain Ahmed Zabana: Ouverture prochaine d'une classe pour enfants trisomiques    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Les cours de soutien s'étendent à tous les cycles scolaires
L'académie s'en lave les mains, les parents y recourent
Publié dans La Tribune le 15 - 04 - 2009

De notre correspondant à Constantine
Nasser Hannachi
Par le passé, seules les classes d'examen se consacraient aux cours additionnels en vue de consolider leur révision avant le jour «J». Cette donne s'est élargie ces dernières années pour toucher tous les cycles scolaires et tous les élèves. De fait, les collégiens brillants n'y font pas exception ! C'est la hantise de l'échec qui plane dans les foyers d'enfants scolarisés. Surcharge dans les programmes, modeste intelligibilité des cours dispensés par les instituteurs et moyenne rémunération de ceux-ci ont fait que les parents sont incités à compenser ce déficit, quitte à payer des cours en parallèle, ceux de l'informel et auxquels la tutelle assiste impuissante. En dépit des directives successives émanant des directions de l'éducation, la prolifération de cours extrascolaires persiste. Faiblesse des autorités ou passivité de l'académie, l'enseignement de «quartier» prend des dimensions incontrôlables. C'est une réalité à laquelle aucun disciple ne peut échapper au risque de demeurer statique dans son palier, pour ne pas dire être exclu de l'école. «Nous vivons le calvaire des programmes. C'est la surcharge», se lamente une maman d'un élève d'une école primaire sise au Coudiat. Et de s'interroger : «Les élèves moyens dont les parents sont d'un niveau d'instruction plus bas devraient souffrir autant.» Entre un volume horaire consistant et un programme jugé trop «varié», même par les enseignants, la seule échappatoire pour assurer un cursus réussi est sans conteste le
recours aux cours de soutien, dispensés hors des écoles. C'est la seule solution qui puisse garantir un passage en classe supérieure, notamment dans les deux paliers scolaires, estiment des parents d'élèves. La majorité des écoles dispensent aux élèves des cours de rattrapage. Toutefois, le volume horaire consacré à cette frange de scolarisés, dont la compréhension nécessite un plus d'effort, reste insuffisant. «Le soutien se fait une fois par semaine, mais mon enfant cumule toujours des faiblesses. Cela dit, je ne remets pas en cause le travail qu'effectue son enseignant, lui-même dépassé par le nombre important de places pédagogiques qu'on lui soumet…», commentera une autre parente d'élève, qui a pris le chemin des cours extrascolaires. Autrement dit, de l'enseignement «clandestin». Ce dernier est implanté un peu partout dans la wilaya. Dans des garages, dans des «caves» aménagées pour la circonstance. Et ce sont pratiquement les instituteurs et enseignants exerçant dans les établissements publics qui s'adonnent à cette pratique commerciale sous le couvert «éducatif et pédagogique». La direction de l'éducation n'est pas alertée par cette présence illégale, pourtant elle n'ignore pas que bon nombre d'enseignants l'exercent. La sentence de Benbouzid quant à la «répression» de ce genre de pratiques ne peut cependant être appliquée à ce niveau. «La direction de l'éducation n'est pas habilitée à intervenir dans des lieux ne faisant pas partie de son champ d'action. Cela interpelle d'autres services étatiques à opter pour des enquêtes afin de sanctionner les acteurs de ce genre d'enseignement», nous précisera un inspecteur de l'académie de Constantine. Par cette lecture, on dénote que la directive de la tutelle reste inactive, voire figée dans un contexte trop «serré» dès lors que les établissements ne s'aventurent pas à y dispenser des cours «payants». Le formel est ailleurs !! Sur un autre plan, il faut cadrer ce déchaînement vers les cours privés dans la situation socioprofessionnelle quand il s'agit de défendre le corps enseignant, d'une part, et, de l'autre, en mettant en relief «l'insupportable» programme imposé par la tutelle de Benbouzid. «C'est légitime, d'un côté, d'arrondir des fins du mois des enseignants, un mois assez… long», analyse-t-on. En revanche, certains parents d'élèves pointent un doit accusateur sur certains instituteurs qui, à leur yeux, «ne se donnent pas à fond pendant les cours dispensés à l'école», ce qui pousse la majorité des élèves à se plier à cette nouvelle tendance des cours de soutien payants. La frénésie s'accentura durant ces deux derniers mois qui restent de l'année scolaire. Il est des écoles dont le programme achevé sacrifie les élèves par un «bourrage des crânes». «C'est le même scénario auquel nous assistons chaque année depuis la refonte du système scolaire. On marche modérément dans les cours, mais à l'approche des examens de fin de cycle c'est la vitesse supérieure qui surgit pour clore les programmes. C'est une situation qui surmène nos enfants. Ils ne captent rien à l'école. C'est aussi l'une des raisons qui nous pousse vers les cours de rattrapage.» L'académie s'en lave les mains et les parents font contre mauvaise fortune bon cœur pour assurer à leurs enfants un cursus sans échec face à ce diabolique rythme des programmes instaurés par le ministère.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.