Timimoun: Bengrina appelle à la consolidation de la référence religieuse et culturelle nationale    Industrie automobile: Jetour fabriquera ses voitures en Algérie à partir de fin 2025    Ghaza: le bilan de l'agression sioniste s'élève à 35.456 martyrs    Athlétisme/Meeting de Chorzow en Pologne (800 m): Mohamed-Ali Gouaned termine 2e et valide son billet aux JO de Paris    Para-athlétisme (Mondial-2024): médaille de bronze pour l'Algérien Fakhreddine Thelaidjia au 400m    Le président de la République procède à l'inauguration du pôle scientifique et technologique Sidi Abdellah    TAC-2024: les Algériens déterminés à récupérer le maillot jaune sur le tracé Constantine-Skikda    Journée nationale de l'étudiant: arrivée du président de la République au pôle scientifique et technologique Sidi Abdellah    Agrément du nouvel ambassadeur d'Algérie en Suisse    Décès de l'ancien journaliste de la télévision algérienne Mohamed Boussiha: la Direction générale de la Communication à la présidence de la République présente ses condoléances    Clôture du 9e Festival national de la création féminine    163 gardes à vue et 26 déferrements en justice    Dialogue entre les peuples    « Ce projet renforcera la sécurité énergétique de la rive Nord de la Méditerranée »    Lancement de l'inventaire du patrimoine architectural algérien    Coup d'envoi du recensement général de l'agriculture    Le Mouloudia Club d'Alger 14 années après !    les dates des deux prochaines journées fixées    Belmadi se propose à l'OM    Le CSJ célèbre le 68e anniversaire de la Journée de l'étudiant    Des sorties pour préserver la santé publique des citoyens    Le budget approuvé    Une personne meurt carbonisée dans un accident de la circulation à Zemmoura    Une employée juive du ministère de l'Intérieur démissionne en protestation au soutien de Biden à la guerre contre Ghaza    Générale de la pièce «Ed'Diplomassi zewed'ha»    Ouverture du 13e Festival international de musique symphonique    La Coordination des élites algériennes d'outre-mer est née    Affaires religieuses: la création de nouveaux grades vise à renforcer les capacités des personnels du secteur    Les agriculteurs et les professionnels appelés à se mobiliser pour assurer le succès du RGA    Algérie-Belgique: signature d'un accord de partenariat en matière de prise en charge médicale    Commémoration de l'anniversaire du bombardement par l'armée coloniale du village Ighzer Iwaquren    15 Palestiniens tombent en martyrs dans un bombardement de l'entité sioniste contre le camps de réfugiés de Jabalia    Ghaza: le bilan de l'agression sioniste s'élève à 35.386 martyrs    Le DGSN chez le chef du Département Anti-drogue de New York    Elections électorales    Feux de forêts: lancement d'une caravane de sensibilisation à Djamaâ El Djazaïr    Le pouvoir politique US des deux poids, deux mesures….    Palestine. Mieux vaut tôt que jamais    Le droit de massacrer, de Sétif à Gaza    Megaprojet de ferme d'Adrar : « elmal ou Etfer3ine »    Témoignage. Printemps Amazigh. Avril 80    Le Président Tebboune va-t-il briguer un second mandat ?    L'imagination au pouvoir.    Prise de Position : Solidarité avec l'entraîneur Belmadi malgré l'échec    Ils revendiquent la régularisation de la Pension complémentaire de retraite: Sit-in des mutualistes de la Sonatrach devant le siège Aval    Coupe d'afrique des nations - Equipe Nationale : L'Angola en ligne de mire    Suite à la rumeur faisant état de 5 décès pour manque d'oxygène: L'EHU dément et installe une cellule de crise    Pôle urbain Ahmed Zabana: Ouverture prochaine d'une classe pour enfants trisomiques    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Lobby et monopole dans le secteur pharmaceutique
La pénurie de certains médicaments et vaccins est organisée
Publié dans La Tribune le 04 - 07 - 2009


Photo : Riad
Par Faouzia Ababsa
En 1998, le gouvernement algérien avait réussi, par la politique d'encouragement à la production nationale, à réduire de plus de 50% la facture d'importation de médicaments. Cela n'a pas été du goût des laboratoires dont certains avaient carrément instauré un monopole, mettant ainsi en danger la vie des malades. Cette diminution n'a pas fait long feu. Avec l'ouverture du marché, l'entrée en vigueur de l'accord d'association avec l'Union européenne (décriée au demeurant par les opérateurs, les économistes, les partis politiques et mêmes certains membres du gouvernement), les importateurs ont vu leur chiffre d'affaires grandir et les laboratoires croître leur appétit. Saïdal l'a constaté à ses dépens. A telle enseigne que l'usine d'insuline qu'elle a réalisée a connu une multitude d'obstacles. Car la fabrication de l'insuline localement réduit le champ de manœuvre et des importateurs et des laboratoires. Quelques années après, l'Algérie décide de faire obligation aux importateurs, qu'ils soient particuliers ou laboratoires, d'investir dans le secteur en Algérie au bout de deux ans. Les représailles ne se sont pas fait attendre. Les pénuries sont organisées, et la pression sur les médicaments pour les maladies chroniques notamment (ils tenaient l'Algérie par la main qui fait mal) se faisait plus pesante. La conséquence fut que les pouvoirs publics ont levé l'obligation. Ce n'est pas pour autant que les choses se sont arrangées. Le marché du médicament s'enfonçait dans l'anarchie et la volonté politique du gouvernement de favoriser et d'encourager le générique n'a pas pour autant «démoralisé» les lobbys qui sont, c'est indéniable, fortement soutenus par quelques politiques en mal d'enrichissement. Certes, depuis quelques années, l'Algérie a adopté des programmes de prévention pour réduire aussi bien les coûts des traitements que ceux des hospitalisations.
Des programmes qui, dans le cas de certaines maladies, ont eu des effets mais pas pour d'autres. Et ce n'est pas pour autant que la facture de l'importation a baissé, loin s'en faut. En octobre dernier, le ministre de la Solidarité, de la Famille et des Ressortissants algériens à l'étranger a révélé que le marché du médicament est monopolisé par cinq importateurs. Lesquels se partagent la coquette somme de 2 milliards de dollars. Par ailleurs, la récente mesure adoptée par les pouvoirs publics relative à l'interdiction d'importation des médicaments dont l'équivalent est fabriqué en Algérie n'a pas fait des heureux dans le milieu des importateurs, pas plus que l'obligation qui leur est faite d'associer dans leur capital (30%) les nationaux.
Du coup, ce sont pas moins de 40 médicaments, nécessaires aux malades chroniques, qui sont quasiment introuvables dans les officines. Le désarroi des patients n'a d'égal que le risque de se voir mourir à petit feu. Interrogé à ce sujet, lors d'une conférence de presse qu'il a animée au début du mois de juin, en marge de la tenu du conseil national du RND, son secrétaire général et non moins Premier ministre a été catégorique. L'Algérie ne reculera pas. Ahmed Ouyahia a déclaré que l'Etat algérien, souverain, ne subira le diktat de personne. Dès lors, il faudra que le gouvernement prenne plus de mesures volontaristes à même de mettre un terme aux pratiques de ceux qui refusent de porter assistance à des malades en danger.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.