Conseil des ministres: le président de la République ordonne la mise en place d'un programme spécifique d'urgence pour résoudre le problème d'eau potable à Tiaret    Ghaza: le Qatar appelle à déjouer le projet sioniste visant à liquider l'UNRWA    Environnement: l'importance de la numérisation pour la réalisation des ODD mise en avant    BEM: la Sûreté nationale met en place un dispositif sécuritaire spécial    Attaf se félicite du consensus Afrique-Corée sur la promotion du partenariat    Mission algérienne du hadj: réunion des chefs de sections à La Mecque    L'importance de la numérisation des manuscrits et des archives soulignée à Alger    Skikda: le moudjahid Abdallah Bouraoui inhumé au cimetière de Zefzef    Meeting de Budapest: Oussama Khennouci améliore son propre record national du lancer du disque    Le président de la République préside une réunion du Conseil des ministres    Projection à Alger du film 3D "El Sakia" sur les massacres de Sakiet Sidi Youcef    Agrément du nouvel ambassadeur d'Algérie au Ghana    Tamenrasset: l'ancien ministre Mohamed Hamidou inhumé au cimetière El Rahma    Mondial-2026 - Algérie: les Verts entament leur stage à Sidi Moussa    240 jours du génocide sioniste: plusieurs martyrs et blessés dans les bombardements sur Ghaza et Rafah    Cultures stratégiques: réunir toutes les conditions d'accompagnement et de soutien à l'investissement en industries de transformation    Les modalités de concessions et de gestion des zones franches fixées    supporters du club de football de l'ESM tombés des gradins à Mostaganem    Angleterre : Chelsea a choisi Enzo Maresca comme nouvel entraîneur    Une conférence de presse pour rappeler ses objectifs    A Monsieur le président de la République    Coordonner avec les différents pouvoirs publics pour la réussite des prochaines présidentielles    Les fonds approuvés ont augmenté en 2023 de 30% sur un an    Décollage économique    Lettre ouverte Monsieur le président de La République    Le savoureux gâteau engagé d'une boulangerie-pâtisserie    L'ambassade d'Algérie organise une journée d'information sur la promotion de l'investissement en Algérie    Le développement du gaz de schiste en partenariat entre Sonatrach et la société américaine Exxon Mobil : opportunités et risques    Lettre ouverte A son Excellence Monsieur le président de La République    L'Europe renoue avec son rituel culte du meurtre collectif planifié (…suite et fin)    Un riche programme au profit des enfants durant tout le mois de juin    Le Salon incontournable de la beauté et des cosmétiques    Championnat d'Algérie des sourds: Kaizra Atifa et Kalbaz Mohamed sacrés à Tissemsilt    L'ONSC annonce une opération de sensibilisation    «L'Armée nationale populaire (ANP) est forte et continuera à renforcer ses capacités»    Rassemblée devant l'hôtel de ville de Nice, la foule réclame le retrait des drapeaux israéliens    UN ANGLE MORT DU DROIT INTERNATIONAL : LE NETTOYAGE ETHNIQUE DE LA PALESTINE    Commission mémorielle ou marché aux puces    Le pouvoir politique US des deux poids, deux mesures….    Le droit de massacrer, de Sétif à Gaza    Megaprojet de ferme d'Adrar : « elmal ou Etfer3ine »    Le Président Tebboune va-t-il briguer un second mandat ?    L'imagination au pouvoir.    Prise de Position : Solidarité avec l'entraîneur Belmadi malgré l'échec    Ils revendiquent la régularisation de la Pension complémentaire de retraite: Sit-in des mutualistes de la Sonatrach devant le siège Aval    Coupe d'afrique des nations - Equipe Nationale : L'Angola en ligne de mire    Suite à la rumeur faisant état de 5 décès pour manque d'oxygène: L'EHU dément et installe une cellule de crise    Pôle urbain Ahmed Zabana: Ouverture prochaine d'une classe pour enfants trisomiques    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Manque de structures pour la prise en charge des grands brûlés
La clinique centrale d'Alger et l'hôpital de Douéra devraient être renforcés
Publié dans La Tribune le 30 - 01 - 2011

Les accidents domestiques font chaque année plusieurs victimes à travers le pays. Les enfants et les personnes âgées en sont les plus touchés et les cas de brûlures les plus fréquents. Le risque domestique est à l'origine de 70% des brûlures avec hospitalisation. Les brûlures par eau bouillante sont les plus courantes. Selon le comité national des brûlés et de chirurgie plastique, le gaz butane est à l'origine de 90% des brûlures en Algérie. Les enfants sont les principales victimes des dangers inhérents aux installations dangereuses de la maison ou de la négligence des adultes. Il y a aussi les personnes âgées. Les statistiques le révèlent bien : 30% des victimes ont moins de 15 ans et 15% ont plus de 65 ans ; le risque thermique est signalé dans 90% des cas, en plus des accidents électriques (7%) et chimiques (3%). Tous ces cas de figure se répètent à chaque fois dans les domiciles qui deviennent le lieu de tous les dangers. Le nombre des brûlés ne cesse d'augmenter. Ce phénomène prend de l'ampleur jusqu'à devenir un véritable problème de santé publique. Chaque année, le bilan des victimes de brûlures graves noircit le tableau des accidents domestiques. Il faut savoir que ces brûlures peuvent entraîner une détresse circulatoire et causer la mort. Intervenir le plus rapidement possible en cas de brûlures, afin de limiter les conséquences parfois fatales des accidents, demeure la recommandation phare. Toutefois, le manque de structures spécialisées dans la prise en charge des grands brûlés se fait cruellement ressentir dans notre pays. En fait, il n'existe que deux structures spécialisées : la clinique centrale de chirurgie plastique et des brûlés, sise rue Pasteur à Alger-Centre, et l'établissement hospitalier spécialisé (EHS) de Douéra. Ces deux établissements ont beaucoup de mal à faire face au nombre important de patients qui y affluent des quatre coins du pays. Les grands brûlés sont actuellement orientés vers Alger. La clinique centrale est unique en Algérie. Elle accueille les enfants victimes de brûlures venant de l'ensemble du pays. Cet établissement, qui fait l'objet d'opérations de rénovation, compte une équipe de chirurgiens plasticiens de qualité et une soixantaine de lits. Mais il lui est difficile de prendre en charge tous les malades, notamment les enfants victimes de brûlures, d'autant plus que les patients nécessitent généralement des soins de longue haleine. Dans cette clinique, l'hygiène est de rigueur. La majorité des patients qui y sont hospitalisés sont des victimes d'accidents domestiques. C'est le cas d'une petite fille qui n'a même pas deux ans. «La casserole de lait bouillante s'est renversée sur ma petite lui causant des brûlures du deuxième degré», nous dit sa maman. «Une seconde d'inattention et c'est le drame», regrette-t-elle. Les brûlures graves causées par des négligences domestiques sont fréquentes. Les soins doivent être rapides. Les brûlures des deuxième et troisième degrés sont un véritable drame, qui durera des années et laissera ses marques indélébiles toute la vie. L'hôpital de Douéra est considéré comme un établissement «de référence». Il prend en charge les brûlés âgés de 16 ans et plus et assure les opérations de chirurgie esthétique réparatrice aux personnes brûlées au troisième degré. Il a permis de réduire le transfert des malades à l'étranger. Sur les 10 000 victimes de brûlures qui y sont admises, 1 000 nécessitent une hospitalisation, dont 100 décèdent. Dans cet hôpital, 60% des consultations sont liées à l'orthopédie et aux brûlures. En plus des brûlures, de la chirurgie plastique réparatrice et de la chirurgie maxillo-faciale, il s'occupe également de plusieurs autres spécialités, dont les traumatismes et la chirurgie orthopédique. Entre le 1er janvier et le 31 octobre 2010, plus de 7 000 consultations ont été recensées en chirurgie plastique au profit de citoyens issus de différentes régions du pays. L'hôpital de Douéra dispose lui aussi d'une équipe de chirurgiens plasticiens compétents. Mais face au nombre croissant de victimes de brûlures graves, la tâche s'avère de plus en plus ardue, d'autant que les brûlures ont «des suites dramatiques pour les victimes, qui entament un véritable parcours du combattant vers la guérison, avec souvent des conséquences graves sur les plans physique, esthétique et psychologique». Ce qui pose le problème de la prise en charge post-opératoire des grands brûlés. Dans ce sens, les spécialistes plaident pour le renforcement des structures de prise en charge des grands brûlés, l'ouverture des services de soutien et la création de nouveaux services de chirurgie réparatrice. Mais rien ne sera aussi efficace que la prévention.
A. B.
Bientôt un hôpital pour grands brûlés à Alger
L'Algérie aura bientôt un hôpital pour grands brûlés. Il sera financé par les Emirats arabe unis. Cette annonce a été faite récemment par le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, M. Djamel Ould Abbes. Cependant, aucune autre précision n'a été donnée quant au lieu où sera implanté cet hôpital spécialisé. La réalisation d'une telle structure hautement spécialisée et selon des normes internationales permettra de mieux prendre en charge les malades victimes de brûlures. La création de cet hôpital permettra assurément de réduire la pression sur la clinique centrale de chirurgie plastique et des brûlés ainsi que l'EHS de Douéra et de garantir des soins de qualité.
Que faire en cas de brûlures ?
Pour une brûlure par le feu, ne pas essayer d'enlever les vêtements. Mettez tout sous l'eau froide pendant de longues minutes. Ces premières secondes sont importantes : refroidir la blessure pour éviter que la brûlure ne se propage dans les couches profondes de la peau.S'il s'agit d'une brûlure par eau bouillante, faites couler l'eau froide entre la peau et le vêtement pour éviter que le tissu imprégné d'eau bouillante ne maintienne la chaleur au contact de la peau. Puis enveloppez le brûlé dans un drap propre avant de le diriger vers l'hôpital. Les brûlures du premier degré sont spectaculaires et douloureuses mais elles ne sont pas très graves. Les brûlures des deuxième et troisième degrés sont les pires car, en surface, les symptômes peuvent être discrets et la douleur peu importante.
Il ne faut pas juger soi-même de la gravité d'une brûlure. La mauvaise évaluation d'une blessure peut entraîner des conséquences graves. Lorsqu'il s'agit de brûlures légères d'un adulte (une simple rougeur de la peau et une douleur aiguë, voire quelques petites cloques signalent généralement une brûlure peu profonde) l'application d'un tulle gras cicatrisant, protégé par des compresses stériles et enveloppé dans un bandage propre, répétée deux fois par jour, suffit à soigner la plaie. Si la brûlure prend un aspect peu sympathique les jours suivants, mieux vaut consulter un médecin. Contrairement aux idées reçues, il ne faut pas étaler de produits sur une brûlure (crème, pommade...) sans avis médical, la seule action refroidissante de l'eau est suffisante pour traiter la brûlure.
En cas de cloques, il ne faut jamais les crever mais seulement les désinfecter avec un antiseptique non coloré.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.