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Nacer Mokdad et Mohamed Sergoua pour une solidarité en fête
Les deux artistes ont animé la scène de la khaïma de la Tribune
Publié dans La Tribune le 27 - 08 - 2011


Photo : S. Zoheir
Par Hassan Gherab
Comme d'habitude, des familles se sont déjà installées, bien avant le début du concert. Organisateurs et techniciens s'affairent, eux, à régler les derniers détails avant le début de la soirée. Les caméras sont installées, mais la sono n'est toujours pas réglée. La balance n'est pas encore au point. Loin de cette trépidation et ces va-et-vient, Nacer Mokkdad est assis derrière la khaïma où il s'est retiré avec son mandole qu'il est en train de taquiner. En attendant de monter sur scène, il règle l'instrument et se concentre. Et quand il est annoncé, c'est d'un pas mesuré qu'il grimpe les marches de la scène pour s'installer devant l'orchestre.C'est l'avant-dernière scène, mercredi dernier, de la khaïma de solidarité du quotidien la Tribune. Mais, hormis les artistes qu'elle accueillera, elle ne diffère en rien de la première ni de la deuxième ou de toutes celles qui l'ont précédée : même ambiance et même objectif, qui sont répandre la joie et en faire la messagère pour l'action d'aide et de solidarité initiée par la Tribune au bénéfice des enfants orphelins et démunis. Et Nacer Mokdad est là pour apporter sa contribution. Un istikhbar louant le prophète est entonné d'une voix profonde. La cosmogonie est invoquée pour illustrer l'éclat lumineux et l'aura de l'envoyé de Dieu. Mais l'enchaînement sera avec L'lah yahli aadrouni rani n'çaâf l'mektoub (par Dieu, comprenez moi, je me soumet au destin), une complainte de l'amoureux transis dont le cœur transpercé par la flèche de Cupidon pleure toujours sa belle. Le n'çraf ne sera pas différent avec Laqaytouha fi tawafi taçâa (je l'ai rencontrée faisant des circumambulations - autour de la Kaâba -).C'est l'une des caractéristiques de nombreux qcids chaabi ou andalou qui célèbrent l'amour, voire les amours interdites et le vin avant de finir avec le repentir et le retour à Dieu.
Le chanteur poursuit avec un solo de mandole auquel répond le violon, en intro pour Men houa rouhi ourahti (Où sont mon âme et mon apaisement), un standard de la chanson chaabi que de nombreux spectateurs fredonnent avec l'artiste, comme ils le font avec chaque titre connu. Nacer Mokdad boucle son tour de chant et cette première partie de la soirée par une chanson «pour le pays. Donnez nous des youyous», dira le chanteur. El Djazaïr l'youm z'hat (l'Algérie est aujourd'hui en fête) aura droit aux youyous et aux applaudissements qui accompagneront également l'artiste quand il descendra de scène pour laisser place à l'hommage, et quel hommage… ! Ce soir, la Tribune a décidé d'honorer des joueurs pas comme les autres, plutôt plus que les autres. Car, ce sont des hommes qui ont décidé de mettre entre parenthèses leurs engagements dans des clubs de football, certains ont même renoncé à des carrières de footballeurs professionnels, pour constituer ce qui s'appellera l'équipe de football du FLN – il y avait également une troupe artistique du FLN – dont la mission sera de faire connaître dans les pays où elle ira disputer des matchs le combat du peuple algérien pour sa liberté. Les footballeurs se sont mis au service de la révolution et du pays, qui ne le leur ont pas bien rendu. Et c'est pour réparer un tant soit peu cette déloyauté que la Tribune s'est résolue à rendre hommage à cette équipe. Le moment sera fort, avec une charge émotionnelle qui marquera toute la soirée.Reprendre la main dans ces conditions et faire repartir la machine après un tel intermède n'est pas une mince affaire. Ce n'est pas fait pour refroidir Mohamed Sergoua. Toujours disponible quand il s'agira d'aider les faibles et les démunis, l'artiste, qui en est à sa deuxième participation à la khaïma de la Tribune, prendra en charge la deuxième partie de la soirée qu'il entamera avec H'ram biki nouaâci (tu m'a fait perdre le sommeil), histoire de remettre l'assistance dans l'ambiance chaabi. L'attention de l'assistance éveillée, le chanteur amorce la deuxième chanson avec un battement très flamenco qui prélude Ya moulat el khana (femme au grain de beauté) avant de revenir au maître Gouerouabi avec Goulou lènas (dites au monde). Et sans transition, on passe à El Haraz (le mage) qui, immanquablement, provoque toujours son petit effet sur le public. Un enfant danse. Il est vite rejoint par un quinquagénaire. C'est la rencontre entre deux générations. Au fond, un groupe d'adolescents forme une ronde qui ne tarde pas à se déplacer vers la piste. Mohamed Sergoua garde la cadence jusqu'au final avec B'kaou aâla khir, chanson type pour la clôture des soirées musicales. Mohamed Sergoua quitte la scène sous les youyous et les applaudissements des nombreux spectatrices et spectateurs. Et quand nous nous rapprochons de lui pour le remercier pour son cadeau, tout en sueur, il nous répond : «C'est moi qui vous remercie. Pour ce genre d'action, vous pouvez m'appeler quand vous voulez, je serai toujours là.» Que dire et que répondre à de telles paroles ? Rien. On se contente de serrer la main de l'artiste. Une poignée de mains et une accolade peuvent remplacer de longs discours creux et insipides.


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