«Je le défie pour la mise en place de deux commissions d'enquête pour la JSK et pour la FAF qu'il dirige, sans oublier l'Année de l'Algérie en France.» Alors qu'on croyait l'affaire opposant depuis plusieurs semaines le président de la JSK, Moh Cherif Hannachi, au premier responsable de la FAF, Mohamed Raouraoua, entre les mains de la justice et que les deux hommes n'allaient plus s'aattaquer par presse interposée jusqu'au règlement définitif du conflit par les instances judiciaires compétentes saisies, voilà finalement ce qui risque de constituer une guerre de mots sans fin entre les deux parties, du moins pas avant la tenue des deux procès programmés respectivement pour les 20 et 27 du mois en cours, si encore une fois ils ne seront pas ajournés. En effet, quelques jours seulement après l'intervention de Raouraoua depuis Khartoum où il se trouve avec l'Equipe nationale A', et durant laquelle il s'est attaqué, sans le citer nommément, au président de la JSK, Moh Cherif Hannachi, qui a précisé qu'il n'a accordé aucune déclaration, du moins pas avant la tenue du point de presse d'hier, il a tenu à répondre à Raouraoua qui disait que certains dirigeants mourraient de faim s'ils quittaient le football, car se sentant seul visé. Hannachi dira : «J'avais 20 ans lorsque j'ai possédé une voiture de luxe de marque BMW, je suis fier d'être le fils du paysan que la vie a forgé pour devenir aujourd'hui un homme qui gère le club le plus titré du pays, la fierté de la Kabylie. Cela ne me dérangerait pas qu'on me qualifie de fils de paysan, alors que lui se réjouit d'être un intellectuel cultivé.» «J'aurais aimé ne pas polémiquer, mais puisqu'il m'a attaqué, je me dois de répliquer» D'emblée, le président Hannachi a tenu à préciser devant un parterre de journalistes qu'il aurait souhaité ne plus polémiquer, d'autant que l'affaire est en justice, mais poursuit-il, «puisqu'il a décidé de m'attaquer, je me dois de répliquer». «Le club s'opposera à sa candidature à la FIFA du fait qu'il est concerné par des affaires en justice, avec la JSK notamment» «Nous allons saisir la première instance mondiale du football, la FIFA, pour justement nous opposer à sa candidature au bureau exécutif. Il est en ce moment concerné par des affaires en justice avec nous, et donc n'a aucun droit de déposer sa candidature. La JSK s'opposera catégoriquement à sa candidature.» «Je n'ai à aucun moment cité les noms de Fergani, Tasfaout, Lacarne et les autres membres du BF dans mes dernières déclarations» Voulant expliquer la nature des plaintes déposées contre lui au nombre de onze, précise le président Hannachi, celle de Raouraoua puis une autre des cinq membres du Bureau fédéral suivies d'une autre le lendemain concernant cinq autres membres du BF, Hannachi dira ceci : «Jamais je n'ai cité dans mes dernières déclarations les noms de Fergani, qui est une figure emblématique de la JSK et qui a participé à son riche palmarès, ni celui de Tasfaout, ex-international que nous supportions jadis, ou bien même Belaïd Lacarne qui, je me rappelle, a officié avec brio une finale de Coupe d'Algérie animée par la JSK, ou Ali Atoui et d'autres noms encore qui figurent dans les plaintes, alors que Dieu seul sait que je ne les ai pas cités un moment.» «Trois membres du Bureau fédéral m'ont confié qu'ils n'ont jamais signé de plainte» Et Hannachi de confier : «Le moment est venu de vous confier que trois des membres du Bureau fédéral m'ont appelé au téléphone et m'ont dit qu'ils n'ont jamais signé de plainte, alors que leurs noms figurent bel et bien dans les dossiers déposés auprès du tribunal. C'est vous dire que des choses ont été faites à leur nom, à leur insu, c'est grave.» «C'est à Boukaroum que j'ai destiné le qualificatif de béni-oui-oui » «Seul Boukaroum était concerné par ma déclaration de béni-oui-oui, puisqu'il est le seul à avoir apporté son soutien total au président de la FAF contre un club algérien. Il est allé même jusqu'à organiser une réunion pour soutenir Raouraoua. Il est donc le seul que j'ai voulu qualifier de béni-oui-oui, jamais d'autres noms n'ont été cités par moi personnellement. J'entretiens de bonnes relations avec la majorité des membres du Bureau fédéral, je ne sais pour quelle raison il y avait leurs noms sur les plaintes déposées. Sinon comment expliquer que le jour du procès, personne ne s'est présenté…» «Raouraoua a juré de ne plus jamais remettre les pieds à Tizi pour la JSK, je vous promets qu'il les mettra au tribunal de Tizi» «Le président Raouraoua a juré de ne plus jamais remettre les pieds à Tizi Ouzou pour voir la JSK. Même lors de la dernière prestigieuse Champions League, il n'a assisté à aucun match à domicile, je vous promets, et je vous le dis solennellement, qu'il se rendra bel et bien à Tizi prochainement… Pas au stade, dois-je le préciser, mais il se présentera devant le tribunal de Tizi.» «Oui, nous avons déposé plainte contre lui pour trahison et vol de 160 000 dollars» «Oui, nous avons déposé plainte contre Raouraoua auprès du tribunal de Tizi Ouzou pour nous avoir spolié pas moins de 160 000 dollars, qu'il a ponctionnés des frais qui nous sont revenus de droit de la CAF, après notre participation à la C1. J'ai en ma possession plusieurs documents faisant foi et avec quoi nous avons motivé notre plainte.» «Raouraoua s'est engagé à prendre en charge les arbitres de JSK-Ahly au Hilton, car il savait que c'est ce même trio qui était retenu pour Algérie Tanzanie» «Alors qu'on avait bel et bien transmis un bon de commande pour la prise en charge du trio d'arbitres JSK-Ahly à l'hôtel Ibis, le président Raouraoua s'est engagé personnellement à prendre en charge, aux frais de la FAF à l'hôtel Hilton, les quatre arbitres, un commissaire au match, mais aussi une autre personne répondant au nom de Hocine Djenad à qu'il a réservé carrément une suite pour un montant de 120 000 DA. Il savait bien que c'était le même trio qui a été retenu pour le match Algérie-Tanzanie qui allait se jouer deux semaines plus tard. Toutes ces dépenses, il les a par la suite ponctionnées sur les frais de la CAF destinés à la JSK.» «L'Assemblée générale qui l'a élu à la tête de la FAF n'est pas en conformité avec les lois de la FIFA» Et pour discréditer le président de la FAF, le président Hannachi ira même jusqu'à révéler : «Je dois vous dire, par ailleurs, que l'Assemblée générale qui a élu l'actuel président de la FAF n'est pas en conformité avec les règlements et les lois de la première instance mondiale du football, la FIFA.» «Il est quand même anormal que l'affaire de l'arrangement du match d'Al Ahly n'ait à aucun moment été citée dans une plainte sur les onze déposées» «Tout le monde sait que c'est l'affaire de la demande de l'arrangement du match d'Al Ahly qui est à l'origine du conflit entre le président de la FAF et moi. Mais je me demande aujourd'hui pourquoi cette affaire n'a été à aucun moment citée dans une seule plainte au nombre de onze déposées auprès du tribunal de Bir Mourad Raïs. Moi, je ne ferai pas marche arrière.» «C'est la JSK qu'il veut casser, pas Hannachi, car moi il ne m'atteindra jamais» «Le président Raouraoua ne s'attaque pas à moi en tant que personne physique. En s'acharnant comme ça, c'est la JSK qu'il vise. Je vous assure que je lui barrerai la route et que je préserverai les intérêts du club. Les amoureux de la JSK sont appelés à s'unir et à se mobiliser pour contrecarrer ses desseins, nous ne devons pas lui laisser le champ libre, car, je vous le dis, moi en tant que personne, il ne m'atteindra jamais.» «C'est moi-même qui ai demandé aux autres présidents de club de se tenir à l'écart de cette affaire» Interrogé pour connaître s'il a été contacté par certains présidents de club pour lui manifester leur soutien, le président de la JSK affirme : «Non, et c'est moi-même qui leur ai demandé de se tenir à l'écart de cette affaire qui concerne uniquement le premier responsable de la FAF et la JSK.» «Je suis fier d'être le fils d'un paysan, c'est la vie qui nous a forgés» «C'est malheureux qu'il prétende être une personne cultivée, alors nous, nous sommes qui ? Je suis fier d'être le fils d'un paysan, la vie nous a forgés, la rue aussi. Aujourd'hui, même si on a peut-être pas le même niveau d'études, je suis fier d'avoir dirigé depuis de longues années et sans faille aussi le club le plus prestigieux et le plus titré du pays, dont la réputation a dépassé les frontières nationales, un club très respecté aux quatre coins du monde.» «Je le défie pour la mise en place de deux commissions d'enquête pour la JSK et pour la FAF qu'il dirige, sans oublier l'Année de l'Algérie en France» «Je le défie aujourd'hui. Qu'on mette en place deux commissions d'enquête, la première s'occupera de ma gestion à la JSK depuis que je suis à sa tête, et la seconde ouvrira les comptes de sa gestion à la FAF et même de l'Année de l'Algérie en France, ainsi on verra qui de nous deux est le bon gestionnaire.» «Moi, j'ai toujours évolué en D1, en tant que joueur et dirigeant, lui il n'a jamais porté une cuissette» Répondant à une autre déclaration de Raouraoua, Hannachi poursuit : «Il ose dire qu'il ne joue pas dans la même division que moi, moi j'ai toujours joué en D1 et que j'ai été joueur avant de venir gérer le club. J'ai plus de 47 ans dans le monde du football, alors que lui n'a jamais porté de cuissette ni joué la moindre minute sur un terrain.» «Raouraoua commande 1 400 clubs de l'étranger» Sur un autre registre, Hannachi remet en cause la gestion de Raouraoua des 1 400 clubs du pays en disant : «Oui, je suis d'accord, les 1 400 clubs sont gérés, mais regardez d'où ils le sont, de l'étranger par téléphone.» «Le professionnalisme ? La FAF a mis la charrue avant les bœufs !» «C'est mal barré pour la réussite de la nouvelle ère du professionnalisme. On est partis trop vite, regardez dans quelle situation nous nous retrouvons. La FAF a mis la charrue avant les bœufs. La meilleure manière était de lancer les clubs dans le professionnalisme par groupes, c'est-à-dire choisir cinq clubs et au fur et à mesure, on avancera…» «Le président de la République doit savoir que les clubs n'ont rien vu venir des aides d'accompagnement à ce jour» A propos des aides d'accompagnement promises par l'Etat dans le cadre du professionnalisme, Hannachi dira : «Le président de la République doit savoir qu'à ce jour, tout ce qu'on lui a dit à propos des aides, les 10 milliards ainsi que les terrains qu'on allait donner aux clubs, rien n'a été concrétisé sur le terrain. A chaque fois on nous dit : ‘‘rapprochez-vous'' des banques, puis plus rien…» «C'est grave qu'il déclare que seul lui et le sélectionneur connaissent le lieu du stade qui abritera le match Algérie-Maroc !» «Ce n'est pas normal qu'il dise que seul lui et le sélectionneur connaissent le stade qui abritera la rencontre Algérie-Maroc comptant pour les qualifications à la CAN 2012. C'est grave qu'il agisse de la sorte. La ville qui aura l'insigne honneur de recevoir le grand derby maghrébin doit être tenue au courant au même titre que ses citoyens qui se prépareront activement pour l'événement, même les régions voisines se réjouiront d'accueillir les Verts.» «Nous n'avons aucun problème avec Ali Haddad» «J'ai comme l'impression qu'il veut nous voir en guerre contre Ali Haddad. Que tout le monde sache que nous n'avons aucun problème avec Haddad ni avec l'USMA. Je n'attends pas qu'on me dise que Haddad est un grand entrepreneur, je sais même qu'il est en mesure de gérer une dizaine de clubs. Moi, je n'abandonnerai pas le club, je continuerai à résister encore pour l'intérêt de ce dernier, je suis disponible à tout moment. Dieu merci, toutes les affaires du club sont à jour…» «Je n'ai accordé aucune déclaration sur cette affaire avant ce point de presse» Le président Hannachi a, en marge de son intervention, regretté le fait que, la veille, certains journaux aient fait paraître des déclarations l'engageant et à travers lesquelles il aurait répondu à Raouraoua, avant la tenue du point de presse d'hier. «C'est grave que je lise dans certains journaux des déclarations qui m'ont été attribuées, alors que je n'ai accordé aucun entretien sur cette affaire, avant la tenue de cette conférence de presse. Tout ce qui a été dit est de la pure invention et de la pure supputation», a précisé Hannachi. ----------------------------------------------------------------------------- Concernant l'actualité de la JSK, Hannachi poursuit… «Voilà pourquoi le dossier Din Din a été rejeté par la LNFP» Le premier point que Hannachi a abordé à propos de la JSK était celui ayant trait au rejet du dossier de l'attaquant camerounais, Din Din, par la LNFP. A ce propos, il dira : «On a beaucoup parlé du cas de Din Din qui n'a pas été qualifié par la LNFP. La direction n'assume pas le rejet du dossier du joueur. La vérité, c'est que finalement le joueur, lorsqu'il a rejoint tout récemment un club au Vietnam, a été bloqué par un club camerounais avec lequel il était encore lié par contrat, c'est pour cette raison que l'on n'a pas pu obtenir son certificat. Son manager Porcheron n'a pris aucun centime, ce n'était pas possible de le payer avant de le qualifier. Cependant, nous avons de très bonnes relations avec le manager qui est venu à Tizi et nous nous sommes occupés de sa prise en charge complète avant qu'il ne rentre en France. Par ailleurs, je dois vous préciser que la rumeur qui a circulé à propos du limogeage de Ouaked de son poste de vice-président est infondée.» «Le staff technique saura trouver des solutions en attaque» Tout en reconnaissant que la JSK a fait de son mieux pour dénicher l'oiseau rare, cet hiver, le président Hannachi se dit optimiste et fait confiance à Belhout et ses assistants pour trouver des solutions à même de garantir une meilleure phase retour pour le club. «Je sais que l'arrivée d'un attaquant de pointe aurait constitué une bouffée d'oxygène pour le compartiment offensif. Cependant, il faut dire que le recrutement dans son ensemble est positif. Le staff technique utilisera les nouveaux et les anciens à bon escient et fera de son mieux pour améliorer le rendement offensif.» «Je regrette que la venue du joueur gabonais Ondo ne se soit pas concrétisée» «On était à deux doigts de tout conclure avec l'attaquant gabonais Ondo. Dommage que vers la fin et avec tout ce qui s'est passé en Algérie comme en Tunisie, il a hésité à tenter une expérience en Algérie. A la JSK, celui-là nous aurait été d'un grand apport. Cela dit, je fais confiance au staff technique en place pour utiliser à bon escient d'autres joueurs à vocation offensive, comme Yalaoui, Tedjar, Younès, Ouaïl, pour ne citer que ceux-là.» «Hamiti a été sanctionné car il a enfreint la discipline interne du club» Le président Hannachi a expliqué, hier, les raisons qui ont poussé la section football à présenter Hamiti devant le conseil de discipline. Si pour Yalaoui et Rial, tout le monde sait que c'est en raison de l'altercation qui a eu lieu entre eux lors d'une séance d'entraînement, à propos de Hamiti, Hannachi dira : «Je suis étonné de constater que certains s'interrogent sur les raisons de la sanction contre Hamiti. Le joueur a enfreint la discipline du club, au moment où l'équipe se préparait activement. Le club a pris illico presto les mesures coercitives qui s'imposent en pareil cas.» «Le podium pour cette saison nous suffira largement» Parlant de l'objectif assigné à l'équipe première cette saison, Hannachi confie que la JSK a réalisé une meilleure participation en C1, une compétition qui a trop fatigué les joueurs ainsi que toute l'équipe dirigeante. A ce sujet, il dira : «Cette saison, une place sur le podium en championnat nous suffira, nous avons fait une excellente C1 avec une place dans le carré d'as.» «Doudane ne m'a pas informé de son départ» L'autre sujet d'actualité, le départ en toute discrétion de l'ex-président de la section football, Karim Doudene. Sur la question, Hannachi apporte sa version : «Je vous assure que ce sont des personnes étrangères à la direction qui m'ont appris la nouvelle de son départ. Je l'ai appris en dehors du siège, jamais il ne m'a appelé ni appris son départ.» «Peut-être que l'arrivée d'autres dirigeants l'a dérangé…» Et sur la raison qui aurait motivé Doudane à quitter son poste de dirigeant, Hannachi dira : «Peut-être que l'arrivée récente d'autres dirigeants ne lui a pas plu. A cet effet, il a pris du recul avant de se retirer complètement. En fait, nous avons procédé, il y a trois jours de cela, à la nomination de Chioukh et Termoul qui se chargeront de la gestion de la section football de la JSK.» «C'est étrange qu'à ce jour, nous n'ayons pas encore reçu de date officielle de la reprise de la compétition» «Nous poursuivons notre préparation sans pour autant connaître la date officielle de la reprise du championnat. A ce jour, on ne nous a pas communiqué une date officielle, et ce n'est vraiment pas normal.» «Nous allons devoir nous adapter à la programmation démentielle qui nous attend, on n'a pas d'autre choix» «Dès le mois prochain, la JSK sera appelée à faire face à une programmation démentielle. Il restera trois mois pour le championnat ainsi que pour la Coupe d'Algérie et la CAF à laquelle la JSK est qualifiée.» «17 jours depuis l'ouverture de la vente des actions, à ce jour personne ne s'est présenté» «Cela fait dix-sept jours depuis que nous avons donné le coup d'envoi de l'opération vente des actions du club. Figurez-vous qu'à ce jour, aucune action n'a été vendue et que personne ne s'est présenté au siège du club.» «Les joueurs ont été régularisés le 31 janvier dernier» «Nous n'avons aucun problème, les joueurs ont été tous réglés au dernier centime, le 31 janvier dernier», a précisé Hannachi «Je crains pour le devenir des autres disciplines qui ne sont plus subventionnées par l'APW de Tizi Ouzou. Quant à l'APC, cela fait plus de dix ans qu'on n'a pas vu son argent» «Ils sont pas moins de 1500 athlètes affiliés aux différentes disciplines que la JSK risque de ne plus prendre en charge, si la décision prise récemment par l'APW n'est pas réétudiée. La société par actions, je le dis et je le répète, ne concerne que la section football et donc n'a pas le droit de prendre en charge les autres disciplines en matière de fonctionnement. Alors que la mairie de Tizi Ouzou, je dois vous révéler que cela fait plus d'une décennie qu'on n'en a pas reçu de subvention.» «A Béjaïa, les choses se sont bien passées, nous sommes pourtant dans le même pays» Et pour étayer ses propos, le président Hannachi ajoute : «Comment se fait-il qu'à Béjaïa, les choses se sont passées normalement et que lesdites disciplines ont bénéficié de subventions de la part de la wilaya. Je crois que nous sommes dans une seule région et un même pays pour que nous aussi bénéficions desdites aides pour nos disciplines autres que le football.» «Je ne sais pas pourquoi les travaux du stade de 50 000 places n'avancent pas» A propos du grand chantier du stade de 50 000 places dont les travaux, selon Hannachi, n'avancent pas comme tout le monde le souhaite, le président de la JSK ajoutera ceci : «Cela fait longtemps que je ne me suis pas rendu sur le site, mais je sais qu'il n'y a pas assez de matériels à même d'accélérer les travaux. La seule chose que je souhaite, c'est qu'il se réalise le plus vite possible, il y va de l'intérêt de la JSK et de toute la région.» «Nous ferons tout pour convaincre Ziti de rester le plus longtemps possible avec nous» Enfin, le président Hannachi a tenu à commenter pour nous l'information parue sur nos colonnes, hier, à propos du souhait de l'Entente de Sétif de récupérer son produit, l'international olympique, Khoutir Ziti, qui est en train de briller de mille feux à la JSK. «La JSK a fait venir Ziti, alors qu'il était ignoré à Sétif. Il était encore junior lorsque nous lui avons fait confiance en équipe première. Durant tout ce temps, il n'a pas cessé de progresser, et c'est grâce à la JSK qu'il a gagné sa place en Equipe nationale. Je dois vous dire que nous allons tout faire pour le convaincre de rester le plus longtemps possible à la JSK. Cependant, je dois vous dire que la JSK a vu des joueurs talentueux défiler, donc nous allons lui laisser le libre choix quant à son avenir, et la JSK restera toujours debout», a conclu Hannachi .
