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Zywotko évoque sa Jumbo-JET
Publié dans Le Buteur le 15 - 07 - 2009

Khalef «Avec lui, c'était un exemple de réussite collégiale»
Zywotko, le père qui (mal)traitait ses joueurs comme ses fils
Parmi les innombrables qualités de Stefan Zywotko, celle d'avoir une bonne mémoire n'est pas des moindres. Il se souvient de chacun de ses joueurs (et ils ont été nombreux, en 14 ans), de leurs qualités, leurs défauts, leurs tics, leur évolution… «Je les considérais tous comme mes enfants et ils le savent. Il m'arrivait de les gronder, mais c'était pour leur bien. Comme un père qui est à cheval sur l'éducation de ses enfants pour qu'ils réussissent dans leur vie, je faisais leur éducation pour qu'ils réussissent dans le football», dira Dda Stefan. Le plus dur, selon lui, a été de changer les mauvaises habitudes, surtout qu'elles ont été acquises à leur jeune âge. «Je me montrais inflexible sur ce point : la discipline et le travail avant tout. Ceux qui ont eu l'intelligence d'écouter ont réussi. D'autres se sont écartés par eux-mêmes. C'est à ce titre que Mokrane Baïlèche a fini par être écarté. Dans tous les cas de figure, la JSK a continué à fonctionner.»
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«Makri disait qu'il était amateur, mais je lui ai prouvé que c'était un professionnel»
A son arrivée au club en 1977, la JSK avait remporté le doublé, mais Zywotko avait senti que les joueurs vivaient de cet exploit et s'en suffisaient. «Moi, je voulais en tirer encore davantage. Je voulais qu'ils visent plus haut et qu'ils s'attaquent à l'Afrique. Je leur ai alors expliqué qu'ils devaient travailler davantage car le plus dur est de rester au sommet.» L'exemple des réticences à se plier au nouveau régime de travail a été donné par Belkacem Makri. «Lorsque j'ai dit aux joueurs que dorénavant, ils allaient s'entraîner deux fois par jour, voire trois fois, Makri a protesté en me disant : «Mais je ne suis qu'un amateur. Je ne suis pas un footballeur professionnel. J'ai un travail ailleurs.» Je l'ai pris alors en aparté et j'ai fait un calcul simple avec lui : j'ai additionné toutes les primes et indemnités qu'il touchait en tant que footballeur, que ce soit en espèces ou en nature. Le total était supérieur à ce qu'il prétendait toucher en dehors du football. Je lui ai dit : «Tu vois que c'est le football qui te fait gagner de l'argent. Donc, tu es professionnel.» Comme c'est un garçon intelligent, il a compris. Depuis, il n'a plus fait d'histoires.» D'ailleurs, Zywotko garde un très bon souvenir de lui «et même de son frère, pilote à Air Algérie, qui d'ailleurs pilotait l'avion spécial qui nous avait été affecté pour le déplacement à Lusaka en 1990 pour la finale de la Coupe d'Afrique des clubs champions.»
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«Baris voulait rester comme ailier droit, mais je l'ai reconverti en n°10… et il marquait»
Autre joueur qui avait voulu se révolter : Rachid Baris. Pas parce qu'il avait peur de la charge de travail, mais parce qu'on a voulu lui faire changer de poste. «Baris avait tout le temps joué comme ailier droit, mais lorsque Ali Benlahcène «Tchipalo» était arrivé chez les seniors, nous n'avions pas voulu, Khalef et moi, sacrifier l'un d'eux. J'ai alors proposé à Baris de jouer en numéro 10, c'est-à-dire en milieu offensif droit qui peut se muer en deuxième avant-centre.» C'est alors qu'il répliqua : «Quoi ? Moi, en numéro 10 ? Mais ce n'est pas mon poste ! Je n'y réussirai jamais !», avait-il protesté. «Si, tu réussiras et plus vite que tu ne le penses», lui avais-je assuré. “J'ai eu raison : lors de son premier match à son nouveau poste, il avait inscrit un but. Il en a inscrit, je crois, une dizaine durant toute la saison.» C'est grâce à cette reconversion réussie que Baris a cru en sa polyvalence et a évolué, plus tard, à tous les postes du milieu.
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«Si Abdeslam est devenu milieu récupérateur, c'était pour ne pas le perdre»
Zywotko se souvient également de la reconversion de Kamel Abdeslam en milieu de terrain, alors qu'il avait commencé à la JSK comme ailier gauche. «Il était venu un moment où Kamel avait perdu de sa vitesse, car il en fallait pour être attaquant. Des éléments étaient plus performants que lui sur le flanc gauche. Je ne vous cache pas que j'ai pensé l'arrêter, mais après concertation avec Mahieddine Khalef, nous l'avons reconverti en milieu récupérateur. Le résultat a été une agréable surprise : son rendement était plus qu'appréciable. C'est vous dire que l'entraîneur a plus conscience de la manière avec laquelle ses joueurs doivent être utilisés. Ce n'est pas le rendement individuel qui doit primer, mais plutôt le rendement collectif.» Il se rappelle aussi de Rafik Abdeslam, frère de Kamel, «qui aurait pu percer à la JSK, mais qui a préféré aller faire des études à Strasbourg».
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«Menad supportait la charge de travail… et voulait même plus !»
S'il y a un joueur sur lequel l'ancien entraîneur de la JSK ne tarit pas d'éloges, c'est bien Djamel Menad. «Lui, c'est une force de la nature. Non seulement il supportait la charge de travail sans problème, mais il était même volontaire pour faire un surplus de travail ! De plus, il était discipliné et appliquait les consignes. Lui, c'était un champion. Je ne suis pas étonné qu'il ait réussi sa carrière», témoigne-t-il. Il se remémore même les premières séances d'entraînement de Menad. «Avant même qu'il ne signe à la JSK, il venait s'entraîner avec nous quand nous étions à Alger. Il se donnait à fond et poursuivait même l'entraînement tout seul. Puis, quand il a signé à la JSK, je l'ai vu continuer à s'entraîner tout seul !” Je lui ai dit : «Maintenant, tu es un des nôtres. Alors, au lieu de courir tout seul, je vais te préparer un programme d'entraînement scientifique. Il l'a appliqué et il s'est vite mis à niveau par rapport à ses coéquipiers. Vraiment, c'est un joueur modèle.»
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«Dommage que Djebbar avait une santé fragile !»
Arrivé à la JSK au milieu des années 80 avec de grandes ambitions, Fodhil Djebbar a donné satisfaction dans les matches où il avait participé, mais ses blessures récurrentes l'ont handicapé et Stefan Zywotko le regrette amèrement. «Voilà un joueur volontaire et appliqué. Je me rappelle bien qu'il est de Bab El Oued. Il parlait souvent de son quartier (sourire). Il était bon –sinon, on ne l'aurait pas pris-, mais à chaque fois qu'il montait en puissance, une blessure venait freiner son élan. Il avait une santé fragile et c'était bien dommage.» C'est avec plaisir qu'il l'avait revu en 2003 en Algérie lorsqu'il était venu pour le jubilé de «Tchipalo». Bien que souffrant des séquelles d'une ancienne blessure, Djebbar avait tenu à être présent au match de gala disputé au stade du 1er-Novembre de Tizi Ouzou. «Toujours le même. Il n'a pas changé.»
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«Medane m'a dit : «Même au Portugal, je n'ai pas travaillé autant qu'avec vous ! »»
Lorsque Hakim Medane a débarqué à la JSK en 1988, il était déjà une star nationale et un international en puissance. Pourtant, il avait eu du mal à s'imposer durant les six premiers mois. «Voilà une nouvelle victime de la charge de travail que nous imposions à la JSK», reconnaît Zywotko. “Durant les premières semaines, il tirait littéralement la langue. Même si ses débuts étaient difficiles, je savais que cela lui servirait pour l'avenir. La preuve : il a bien terminé la saison –couronnée d'ailleurs d'un titre de champion- et il a fait une deuxième saison magnifique, avec également le titre de champion au bout. Ne parlons pas de la Coupe d'Afrique des clubs champions de 1990, dont il a été l'un des artisans du sacre.» Comme la reconnaissance est l'une des vertus de Medane, ce dernier n'a pas manqué de remercier Zywotko deux ans plus tard. «Après qu'il soit parti jouer au Portugal, il m'a dit : «Même ici, je ne travaille pas autant que je l'ai fait avec vous.» Cette gratitude m'est allée droit au cœur.»
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«J'avais dit à Saïb : «Tu es à la JSK, pas à Tiaret ! »»
On se rappelle que le transfert de Moussa Saïb de la JSM Tiaret à la JS Kabylie, en 1989, avait fait couler beaucoup d'encre et de salive. Signataire d'une double licence, il avait écopé d'une suspension d'une année, mais avait bénéficié d'une grâce, après la victoire du sacre de l'Algérie durant la CAN-90. «C'est un supporter qui insistait pour le ramener à la JSK, répétant sans cesse que c'est un très bon joueur, qu'il est kabyle et qu'il voulait jouer chez nous. J'ai dit que nous ne perdions rien à le voir à l'heure. Effectivement, il était bon et avait un potentiel, mais il ne travaillait pas assez. Je lui ai alors dit : «Ici, tu es à la JSK, pas à Tiaret !” Au départ, cela l'avait vexé, mais il a eu l'intelligence d'écouter. Une année après, il a été l'un des éléments moteurs de l'équipe.» Sa réussite professionnelle en France ne l'a pas surpris. «Chez nous, il avait compris qu'il fallait suer pour percer, que le talent pur ne suffisait pas à lui seul. A Auxerre, il a retenu ce principe. Avec Guy Roux, il a sué et il a réussi. Je suis vraiment très content pour lui.»
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««Tchico» était infatigable et ne lâchait rien !»
S'il y avait un jeune joueur que Stefan Zywotko voyait venir depuis la catégorie des jeunes, c'était bien Mahieddine Meftah dit «Tchico». Il gardait un œil attentif sur lui, alors qu'il était encore cadet. «Il fallait voir tout ce qu'il donnait aux entraînements et durant les matches. Vraiment infatigable !», nous confie-t-il. Même s'il a été promu senior à un jeune âge, «Tchico» avait tout le profil de l'emploi. «Il avait une bonne technique en sus d'un gabarit impressionnant. De plus, il courait beaucoup, dans le bon sens. Cependant, sa principale qualité était une détermination et une volonté à toute épreuve. C'était un gagneur. Que ce soit en match officiel ou en match amical, il ne lâchait rien ! Un vrai battant.» Il a été surpris de voir qu'il est passé à l'USMA où non seulement il a été joueur, mais il est même entraîneur.
C'est mi-amusé, mi-ému que Stefan Zywotko a ressassé tous ces souvenirs concernant quelques-uns de ses anciens joueurs. «Chacun d'eux avait sa particularité et son caractère, mais je les aime tous. Que ceux que je n'ai pas cités me pardonnent car, si je devais raconter toutes les anecdotes vécues en 14 ans, un livre ne suffirait pas», a-t-il affirmé, comme pour s'excuser. Là, ses yeux se sont embués…
De notre envoyé spécial en Pologne : Farid Aït Saâda
Des salutations pour Moussaoui et Saïd «Kopa»
Stefan Zywotko nous a demandé des nouvelles de tous ceux qu'il a connus à la JSK : les joueurs, les dirigeants, les entraîneurs et même les membres du staff. «Et Moussaoui, que devient-il ?» En apprenant que l'ancien secrétaire général du club goûte à une retraite bien méritée, il nous a demandé de lui transmettre ses salutations, ainsi qu'à Saïd «Kopa», «le vigile du club, celui qui surveillait tout et veillait à ce que tout marche comme sur des roulettes, surtout lors de nos déplacements en Afrique».
Son épouse a subi un pontage coronarien
Stefan Zywotko a eu une grande frayeur ces dernières semaines : son épouse a eu un arrêt cardiaque et a frôlé la mort. Elle a été sauvée in extremis. Récemment, elle a subi un pontage coronarien dans un hôpital situé à une centaine de kilomètres du lieu de résidence des Zywotko. «J'ai fait des aller-retour plusieurs fois pour être à son chevet», nous a-t-il confié. A présent, elle va mieux, mais elle est toujours en convalescence. Tous nos vœux de prompt rétablissement à Mme Zywotko.
Ses enfants connaissent l'Algérie
Zywotko a quatre enfants, mais l'aîné est décédé il y a quelque temps. Celui qui l'accompagnait lorsque nous l'avons rencontré est Miczyslaw, 59 ans, ingénieur en hydraulique. «C'est lui qui chapeaute le département d'eau courante dans la ville de Szczecin», nous dit le papa avec fierté. Miczyslaw est déjà venu en Algérie, notamment une fois où il avait ramené, en bateau, la voiture familiale à son père. «J'avais fait une virée à Tala Guilef et à Ghardaïa avec ma femme», se souvient-il. Il nous a dit cela en anglais, mais il comprend le français. Pour preuve, il souriait à certaines anecdotes que son père nous racontait dans la langue de Molière. Son jeune frère, Jerzy, 53 ans, avait accompagné son père lorsqu'il était venu au jubilé de «Tchipalo». Il est ingénieur agronome et comprend lui aussi un peu le français. L'unique fille de Stefan a une particularité : elle est déjà grand-mère. “Grâce à elle et à ses enfants, je suis arrière-grand-père», nous dit-il non sans fierté.
Il a parlé même à «Tchipalo»
La dernière présence en Algérie de Stefan Zywotko remonte à 2003. C'était à l'occasion du jubilé de Ali Benlahcène, plus connu sous le surnom de «Tchipalo». Ce dernier avait tenu à la présence de son ancien entraîneur à cette fête. C'est donc tout naturellement que nous avons fait à «Tchipalo» la surprise de l'appeler au téléphone, à partir de Szczecin, et de lui passer Zywotko. «Alors Ali, il paraît que tu joues toujours», lui a dit le Polonais. «Oh, juste des matches de quartiers. Je ne suis plus si jeune que ça. Je suis né en 1952», lui a répondu «Tchipalo». «En 1952, j'avais eu mon premier diplôme d'entraîneur. Donc, tu es encore jeune», lui a répondu Stefan en souriant.
Hanafi lui a appris «azul», mais il connaît aussi «aalakhir»
Si son chauffeur Nasser, comme rapporté dans notre édition d'hier, lui donnait des cours de français, Stefan Zywotko avait un autre professeur pour lui apprendre le kabyle : le soigneur de la JSK, Hanafi. «C'est lui qui m'a appris à dire «Azul fellak» et bien d'autres mots», reconnaît-il. Tout au long de notre discussion avec lui, il y a un mot algérien qu'il répétait souvent : «aalakhir». Bien sûr, vous l'avez compris, il voulait dire «bqaalakhir» et il prononçait ce mot à chaque fois qu'il parlait d'une chose qui a disparu ou de quelqu'un qui est parti.
Des supportrices de Larbaâ Nath Irathen lui ont sorti un vieil autographe
Lorsque Zywotko habitait en Algérie, il étai, au même titre que sa femme, très attaché à une famille, les Berkane qui étaient des voisins. «Ils étaient disponibles et très serviables. D'ailleurs, ils m'ont aidé dans mon intégration dans la ville de Tizi Ouzou.» A l'époque, M. Berkane l'avait emmené visiter son village, à Larbaâ Nath Irathen. Là, il avait rencontré des jeunes filles de la famille de son hôte et qui étaient, naturellement, des supportrices de la JSK. «Elles m'ont gentiment demandé de leur signer un autographe et j'ai accédé à leur demande.» Mais voilà que lors de son séjour à Tizi Ouzou à l'occasion du jubilé de «Tchipalo», il est retourné là-bas avec son ami Berkane et… il a retrouvé les mêmes jeunes filles qui, à présent, sont devenues des dames. «Savez-vous quoi ? Elles m'ont montré l'autographe que je leur avais signé ! Elles l'ont conservé. J'en ai été très touché. Elles m'ont dit alors en souriant : «Vous savez, il y a de la place pour un autre autographe.» “C'est ce que j'ai fait avec un grand plaisir.»


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