Sandjak : «La balle est dans le camp de Hannachi» Sandjak à la JSK, c'est toujours d'actualité ! Après le limogeage d'Enrico Fabbro qui a été remercié juste après la défaite concédée à Bel-Abbès contre l'équipe locale, le président de la JSK n'a pas tardé pour prendre attache avec un autre entraîneur. En effet, le chairman kabyle, et comme rapporté par nos soins, s'est entretenu en personne avec l'entraîneur de Noisy-le-Sec, Nacer Sandjak. Le premier round de négociations fut l'occasion pour le premier responsable du club kabyle de faire une proposition financière à l'ancien coach de la JSK. Ce dernier, qui a sauté dans le premier avion à destination de la France avant-hier, a eu un entretien téléphonique hier soir avec Hannachi dans lequel il lui a fait une contre-proposition. Autrement dit, Nacer Sandjak a demandé une revalorisation de salaire. Devant cette situation, le président Hannachi a demandé un temps de réflexion avant de prendre une décision finale. D'après nos sources, le boss kabyle rendra sa réponse définitive aujourd'hui. De ce fait, l'avenir du technicien à la JSK est entre les mains de Hannachi. Sandjak : «La balle est dans le camp de Hannachi» Hier soir, et pour avoir plus de détails concernant l'entretien téléphonique qui a eu lieu entre Hannachi et Sandjak, nous avons pris attache ce dernier qui se trouve actuellement en France. Le potentiel coach des Canaris, qui reste toujours optimiste pour diriger l'équipe, dira à ce sujet : «Les négociations avec le président Hannachi sont en bonne voie. Désormais, après lui avoir fait une proposition, j'attends toujours sa réponse. Autrement dit, la balle est dans son camp. Le plus important, c'est qu'il n'y ait pas encore eu de refus. En principe, tout sera clair dans les prochaines heures.» ------------------------------- Ce qu'il faut savoir sur les tractations Comme tout le monde le sait, Hannachi et Sandjak se sont rencontrés dimanche dernier à Alger pour entamer les négociations. Lors de cette réunion, les deux hommes se sont longuement étalés sur les modalités du contrat qui sera proposé à Sandjak. Tout naturellement, Hannachi en a profité pour faire une première proposition financière. Pour sa part, Sandjak a demandé un temps de réflexion, histoire de discuter avec ses proches sur un éventuel engagement avec la JSK. Toutefois, et d'après certaines indiscrétions, l'aspect financier ne constituera pas un obstacle à l'ancien sélectionneur national. Pour être plus clair, Sandjak souhaiterait en savoir davantage sur le groupe et le niveau des joueurs. Les conditions du coach ne s'arrêtent pas là, puisqu'il souhaiterait aussi imposer un nouveau staff. Aux yeux de certains, cette façon d'agir pourrait compliquer davantage les négociations avec la direction kabyle. Pour l'instant, les dirigeants préfèrent attendre la décision finale du coach, avant de passer à une étape supérieure. 120 millions/mois offerts, Sandjak en exige 180 D'après la même source, le salaire proposé par Hannachi est de 120 millions de centimes. Un salaire qui n'a, apparemment, pas satisfait Sandjak qui aurait exigé 60 millions de plus. A en croire certains, le boss kabyle n'aurait pas revu son offre à la hausse. Hannachi préfère que Sandjak se manifeste, avant de reparler à nouveau de l'aspect financier. Il est certain que pour trouver un accord financier, les deux parties doivent faire des concessions. -------------------------- Geiger depuis hier matin à Alger Contre toute attente, l'ex-entraîneur de la JSK, Alain Geiger, a débarqué hier en fin de matinée à Alger. Une présence qui n'a échappé ni aux dirigeants ni aux journalistes. Et même si la JSK est en contact très avancé avec Sandjak, on ne peut pas s'empêcher de faire le lien entre Geiger et la JSK. Aux dernières nouvelles, Geiger n'a eu aucun contact officiel de la part de la direction kabyle. Normal lorsqu'on sait que Sandjak n'a toujours pas donné de réponse définitive. Mais ce qui est certain, c'est que les choses risquent d'aller très vite, au cas où la piste de l'ex-sélectionneur nationale serait abandonnée. -------------------------- Cela s'est passé lors du discours adressé aux joueurs lundi soir Karouf remobilise tout le monde C'est incontestablement la semaine la plus difficile depuis l'entame de la saison ! Pour cause, les joueurs kabyles ne sont pas restés insensibles à ce qui se passe à la tête du staff technique. Le limogeage de Fabbro et la probable venue de Sandjak sont sur toutes les lèvres. C'est la raison pour laquelle Mourad Karouf a jugé la nécessité de remobiliser son groupe, car quel que soit le nom du futur entraîneur en chef, la JSK jouera un match extrêmement important ce vendredi face au CABBA. Et c'est lors du discours de lundi dernier que Karouf a remobilisé son groupe, en lui demandant de se concentrer à nouveau sur son travail. La priorité aux yeux du coach est de faire le vide autour du club afin de ne penser qu'à l'aspect tactique et à la manière avec laquelle l'équipe jouera ce vendredi. Désormais, les camarades du capitaine Kaci Sedkaoui n'ont que deux séances pour se ressaisir et trouver la formule pour réapprendre à gagner. Le match face au CABBA, la seule préoccupation On l'aura compris, Karouf n'y est pas allé par trente-six chemins lors de cette séance de reprise. Connaissant l'importance de ce match face au CABBA, Karouf a demandé à ses joueurs de n'avoir que ce match comme préoccupation. Normal, lorsqu'on sait qu'en cas de bons résultats, les choses peuvent s'améliorer du jour au lendemain. En attendant, le coach kabyle fait en sorte de préparer l'équipe dans les meilleures conditions, sans trop se soucier de ce qui se passe à l'extérieur, pour l'intérêt de la JSK. -------------------------------- Sandjak : «Je rendrai ma réponse dans les prochaines heures à Hannachi» Dans son intervention lundi soir sur la chaîne Berbère TV, Nacer Sandjak est revenu en gros sur les négociations de dimanche soir avec le président Hannachi. Sandjak a promis de rendre sa réponse définitive dans les prochaines heures, après avoir eu l'offre officielle du président kabyle. «Hannachi m'a fait sa proposition, et moi la mienne» Interrogé dans un premier temps sur les négociations avec la direction kabyle, Nacer Sandjak estime que chaque chose doit se dérouler en son temps. «Non, je n'ai encore rien conclu avec Hannachi. On s'est rencontré dimanche soir et on a abordé pas mal de points. Il m'a fait une proposition et je lui ai fait la mienne. On est en discussion pour l'instant. Rien n'est fait officiellement. Toutefois, je tiens à dire qu'il y a eu une offre officielle. En gros, on ne s'est pas étalé sur l'aspect financier. Moi, j'ai surtout parlé de l'image de la JSK et la région de Kabylie. Comme je l'ai déjà déclaré, depuis quelque année, la JSK se trouve dans le bas du tableau, ce qui n'est pas propre à l'image de ce grand club.» « Le boss sait parfaitement ce qui se passe » Quant à son tête-à-tête avec le président Hannachi, il précise : «Pour tout vous dire, le président Hannachi m'avait l'air convainquant. Je l'ai senti très affecté par ce que vit son équipe actuellement. Il est conscient de la gravité de la situation. Il sait parfaitement ce qui se passe dans son équipe, et je sens que cela l'inquiète autant que les joueurs ou les supporters. Il essaye de faire de son mieux pour améliorer les choses, ce qui est important à mes yeux.» «Il faut du temps pour reconstruire» Lors de son entrevue avec le président Hannachi, Sandjak a voulu en savoir davantage sur les raisons qui se cachent derrières ces contre-performances. «Ce n'est pas normal qu'une équipe arrive à gagner à l'extérieur, mais se voit impuissante à domicile. L'urgence est de savoir ce qui se passe réellement dans l'équipe. Ce n'est qu'après que je pourrai faire le point, car mentalement, il y a tout à revoir. Il faut du temps pour tout reconstruire. L'urgence est de mettre en place une équipe compétitive.» «J'ai des liens affectifs énormes avec la JSK» Même s'il n'avait pas encore donné sa réponse définitive au président Hannachi, Sandjak avait l'air convaincu du challenge qui lui a été proposé. «J'ai des liens affectifs énormes avec la JSK. Je connais bien la maison, et voir le club dans cette situation me fait mal. Même si j'ai des contacts d'autres formations, la priorité est pour la JSK. Je veux contribuer au développement de ce club.» «Le président est mon seul interlocuteur» « La JSK est représentée par le président Hannachi. Il est donc mon seul interlocuteur. Je suis en contact permanent avec le président et je rendrai ma réponse dans les prochaines heures. Pour l'instant, Hannachi ne m'a posé aucune condition, et il ne l'a jamais fait par le passé. Je dois peser le pour et le contre afin de prendre la décision finale. Je me trouve actuellement en France où je vais réfléchir à tête reposée. » «Je suis favorable pour un staff étoffé» En évoquant la question du staff, Sandjak a rassuré qu'il n'était pas là pour renvoyer telle ou telle personne. «Je suis pour un staff étoffé à l'image de la JSK. Pour l'instant, je n'ai pas évoqué ce point avec Hannachi. Chaque chose en son temps. Si on parvient à trouver un accord sur le plan financier, on reparlera du staff.» «Difficile de parler du titre en cette période» En dernier, Sandjak estime que dans pareils moments, il est difficile de parler du titre à la JSK. «Ce n'est pas possible de parler du titre. L'important est de mettre une équipe compétitive afin que la JSK réapprenne à gagner. Le président m'a dit que la JSK a de bons joueurs, mais je dois voir sur place pour en avoir la certitude. Si l'équipe ne gagne pas, c'est qu'il y a un problème quelque part.» ---------------------- La direction répond à Fabbro : «Tu as détruit le peu d'estime qu'on avait à ton égard !» Les récentes déclarations de l'Italien Enrico Fabbro à l'encontre de certains dirigeants n'ont pas laissé la direction kabyle de marbre. Pour preuve, cette dernière a répondu à travers un communiqué sur le site officiel du club remettant en cause le travail de l'Italien. Voici ce qui a été mentionné dans le communiqué en question : «Sous le titre, Enrico Fabbro : «La JSK victime de ses dirigeants», un quotidien national a publié sous la forme d'entretien le contenu de la conférence de presse qu'a animée M. Fabbro, avant son départ en Italie. Si tant est qu'il s'agit d'une synthèse fidèle des propos de l'ex-entraineur de la JSK, nous nous sentons en devoir envers nos supporters d'apporter les éléments de clarification suivants : 1. Neuf défaites sur dix-neuf entre matchs amicaux et officiels, aucun onze titulaire n'a été dégagé à l'issue de la 11e journée du championnat. Tel est le bilan de M. Fabbro. Malheureusement, et au lieu de s'imposer une modestie, M. Fabbro s'est découvert une autre fonction, autre que celle pour laquelle il a été recruté, en dénigrant les dirigeants de la JSK. 2. A la question pertinente de savoir qu'aurait-il fait à la place de M. Hannachi, après d'aussi lamentables résultats, et au lieu de rester sur la même posture que celle qu'il avait adoptée lors de la résiliation de son contrat, M. Fabbro a esquivé à l'anglaise pour parler du directeur sportif, de Léonardo, d'Anceloti et du PSG. 3. Que M. Fabbro minimise son échec en l'imputant à certains facteurs ou à certaines personnes, il aurait certainement été ménagé, mais qu'il use de contre-vérités et de mensonges, comme celle d'affirmer défendre certains joueurs qu'il a été le premier à critiquer auprès des dirigeants, il a réussi la performance de détruire le peu d'estime qu'il a laissé à son départ. Dommage. La direction
