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Sécurité nationale de l'algérie, scandales financiers, et problématique du management stratégique de la société des hydrocarbures Sonatrach
Publié dans Le Financier le 04 - 01 - 2011


L'Algérie étant Sonatrach et Sonatrach étant l'Algérie, en raison des scandales qui touchent cette société qui risquent de paralyser cette entreprise stratégique, L'Algérie étant Sonatrach et Sonatrach étant l'Algérie, en raison des scandales qui touchent cette société qui risquent de paralyser cette entreprise stratégique, innibant toute initiative créatrice nécessaire, risquant de faire fuir le peu de cadres compétents qui existent en dehors du pays , semant le doute sur l'ensemble des cadres, vision bureaucratique, sans s'attaquer à la genèse de la corruption qui est l'inefficacité des institutions, qu'il s'agit bien entendu de combattre, je me propose d'analyser l'urgence d'une nouvelle gouvernance de Sonatrach en quatre parties livrant une modeste expérience de trente années ayant suivi attentivement ce secteur , synthèse de ma modeste contribution parue dans les cahiers de recherche de novembre 2010 de la presttigieuse haute école H.E.C Montreal,( Canada) The Walter J. Somers Chair of International strategic management. Il s'agit de bien poser les problèmes afin de ne pas se tromper de cibles stratégiques. La question centrale objet de notre problématique : quel est l'objectif du management de l'entreprise Sonatrach objet de cette contribution résultante d'enquêtes sur le terrain, intiment lié à la démocratisation de la gestion de la rente. Le management d'entreprise est inséparable de la gouvernance interne d'un pays lui même inséparable des mutations mondiales devant donc éviter d'isoler la micro- gouvernance de la macro gouvernance qui sont inextricablement liées. La situation actuelle rend de plus en plus urgent le management stratégique et une transparence de la gestion de Sonatrach devant reposer pour toute démarche scientifique et opératoire du général au particulier, afin de saisir les interactions et pouvoir procéder à des actions par touches successives. Rendre plus efficiente Sonatrach suppose plusieurs actions stratégiques : la replacer dans le contexte international et national ; un système d'organisation au temps réel se fondant sur des réseaux et non plus sur l'actuelle organisation marquée essentiellement sur une vision hiérarchique, des centres de coûts transparents incluant la gestion du partenariat ; une gestion rationnelle des ressources humaines et élément essentiel du management stratégique impliquer les cadres et être à l'écoute du collectif des travailleurs par un dialogue constructif permanent. L'ensemble de ces actions renvoie en fait à l'instauration de l'Etat de droit et de l'urgence d'une gouvernance renouvelée. Comme démontré tout au cours de cette analyse opérationnelle, Sonatrach s'assimile pour l'instant, à toute l'économie algérienne exportant pour 98% et important à plus de 75% de nos besoins. La sécurité du pays étant posée, cela implique l'urgence de la volonté politique d'amorcer une production et exportation hors hydrocarbures loin de la logique rentière, supposant un réaménagement profond de la logique du pouvoir. Je Premièrement quelle est la situation de Sonatrach? PREMIERE PARTIE LA SITUATION ACTUELLE DE SONATRACH Créée le 31 décembre 1963, la Sonatrach a vu ses statuts modifiés à trois reprises par décrets présidentiel, dont le dernier été pris le 11 février 1998 avec pour souci de mettre en adéquation les statuts de la Sonatrach (sociétés par actions) suite à la création, en avril 1995, du Conseil national de l'énergie. Le chapitre III du décret du 11 février 1998 consacré à «l'organisation et au fonctionnement des organes» la dote de trois organes : l'assemblée générale, le conseil d'administration et l'exécutif. Par ailleurs, un décret présidentiel en date du 13 septembre 2000, apporte une légère modification au décret portant statuts de la Sonatrach, concernant exclusivement les aliénas 2 et 5 de l'article 11, qui stipule que «les vice-présidents et les directeurs généraux adjoints sont nommés par décret présidentiel» au même titre que le président-directeur général de la compagnie. Au niveau des prérogatives, ce n'est plus à Sonatrach d'octroyer les périmètres d'exploitation selon la nouvelle loi sur les hydrocarbures du 28 avril 2005 amendée par l'ordonnance du 29 juillet 2006 mais à une agence dépendante du Ministère de l'Energie Alnaft, entretenant donc des relations fonctionnelles avec cette structure autant qu'avec une autre agence, l'autorité de régulation chargée de suivre les mécanismes des prix. La nouvelle loi a fixé à au moins 51% la part de Sonatrach sur les périmètres octroyés par ALNAFT et moins de 49% aux compagnies pétrolières. Mais le partenariat a toujours existé même du temps du socialisme des années 1970. Car il y a lieu d'éviter la vision essentiellement négative car cette association a permis de redynamiser la production pétrolière et gazière en chute libre d'où les amendements des années 1990 qui en fait étendaient la loi de 1986 à un large partenariat avec les compagnies internationales. Aussi, en nous tenant à l'organisation actuelle du secteur des hydrocarbures, il y a lieu de distinguer plusieurs structures opérationnelles: a- Le conseil national de l'Energie Il a été créé par décret présidentiel le 19 avril 1995, qui dans son article 6, stipule que «le Conseil se réunit périodiquement sur convocation de son président», le président de la République dont le secrétariat (article 5) est assuré par le Ministre de l'Energie et composé des ministres dits de souveraineté (Défense nationale, Affaires étrangères, Energie et Finances), du gouverneur de la Banque d'Algérie et du délégué à la planification. L'article 6, stipule que «le Conseil national de l'énergie est chargé d'assurer le suivi et l'évaluation de la politique énergétique nationale à long terme, notamment de la mise en œuvre d'un plan à long terme destiné à garantir l'avenir énergétique du pays; d'un modèle de consommation énergétique en fonction des ressources énergétiques nationales, des engagements extérieurs et des objectifs stratégiques à long terme du pays ; de la préservation des réserves stratégiques du pays en matière d'énergie; des stratégies à long terme de renouvellement et de développement des réserves nationales en hydrocarbures et leur valorisation ; de l'introduction et du développement des énergies renouvelables ; des schémas d'alliances stratégiques avec les partenaires étrangers intervenants dans le secteur de l'énergie et des engagements commerciaux à long terme». b.- L'Assemblée générale Elle est composée du Ministre de l'Energie et des Mines -du Ministre des Finances -du gouverneur de al banque d'Algérie -du Délégué à la Planification -d'un représentant de la présidence de la république. L'article 9.3 précise que l'assemblée générale est tenue de se réunir «au moins deux fois par an en session ordinaire» et en «session extraordinaire à l'initiative de son président ou à la demande d'au moins trois de ses membres, du ou des commissaires aux comptes ou du président directeur général de la Sonatrach». Au terme de chaque session, l'assemblée générale est tenue d'adresser son rapport au président du Conseil national de l'énergie qui est le président de la République. c.- Le Conseil d'Administration Il est composé du président directeur général de Sonatrach, du Vice président Amont, du Vice président Aval, du vice président transport par canalisation, du vice président de la commercialisation , du directeur général des hydrocarbures du Ministère, un autre représentant du Ministère et de deux représentants du syndicat de Sonatrach. d.-Le comité exécutif Il est composé qui est la véritable cheville ouvrière de Sonatrach du président directeur général de Sonatrach - du secrétaire général de Sonatrach - des vices présidents amont, aval, canalisation et commercialisation - du directeur exécutif des finances - du directeur exécutif des ressources humaines- du directeur exécutif des activités centrales ( DAG)- du directeur stratégie, planification- économie- du directeur exécutif santé, sécurité, environnement. Des Holdings sont annexés au vice présidents dont pour l'amont il lui est rattaché le holding services pétroliers et parapétroliers, pour l'aval, le holding raffinage, chimie hydrocarbures (exemple Naftec ) , pour le transport par il lui est rattaché canalisation le holding et participation et enfin pour la commercialisation le holding Sonatrach, il lui est rattaché le holding Sonatrach/ valorisation des hydrocarbures ( exemple Naftal ). Au niveau international, le Groupe Sonatrach a mis en place un système de réorganisation de ses activités par le regroupement des compagnies filiales à l'étranger autour d'un Holding international (S.I.H.C) crée en Juillet 1999 qui opère actuellement dans différents pays tels que : le Yémen, Pérou, Venezuela et Espagne, Sipex une filiale de Sonatrach présente dans plusieurs pays d'Afrique notamment au Mali, en Mauritanie, en Egypte en Libye et au Niger. C'est une organisation qui combine à la fois l'organisation hiérarchique et l'organisation divisionnelle ce qui ne lui acquiert pas la souplesse de ses concurrents au niveau international sans compter la rigidité du système bancaire et surtout les interférences politiques ce qui est propre à toute entreprise publique même dans les pays développés où comme en France les PDG des grandes compagnies publiques sont nommés par le président de la république en conseil des Ministres mais à la différence notable qu'il est lié à un contrat de performance avec l'Etat actionnaire ce qui n'est pas le cas ,souvent , pour notre pays, la loi sur l'autonomie des entreprises publiques e 1990 ayant peu d'application. Cela est d'autant plus vrai pour l'Algérie avec le retour depuis la loi de finances complémentaire 2009 à une économie administrée qui touche toutes les entreprises confondant Etat régulateur en économie de marché pouvant détenir des minorités de blocage pour certains segments jugés stratégiques, cette notion étant historiquement date. La faiblesse de la performance économique ne saurait s'expliquer par la seule crise mondiale, les raisons essentielles étant le système bureaucratique sclérosant et le manque de visibilité dans la démarche de la politique économique à travers une instabilité juridique perpétuelle, la rente permettant une croissance du PIB, un taux de chômage en baisse et une stabilité sociale artificiels. Ainsi, Sonatrach s'assimile pour l'instant, à toute l'économie algérienne exportant pour 98% et important à plus de 75% de nos besoins, étant la plus importante société algérienne, qui emploie plus de 50.000 salariés et avec ses filiales 125.000 personnes. Elle représente 45% du produit intérieur brut évalué à 160 milliards de dollars en 2009 selon le FMI, mais en réalité avec les effets indirects de plus de 80% ( le bâtiment travaux publics , hydraulique et bon nombre d'autres secteurs étant tirées par la dépense publique via les hydrocarbures) soit plus de 110 milliards de dollars. Le groupe au niveau intérieur est donc le véritable moteur de l'économie algérienne, un fournisseur essentiel de revenus d'exportations, de revenus fiscaux, d'emplois. Cela se vérifie sur le plan du financement de l'économie. En effet, concernant les perspectives de financement, un dollar équivalant à 75 dinars contre 64 dollars en 2008, les prix du pétrole brut étant passés, en moyenne annuelle, à 61,5 dollars le baril en 2009 contre 99,2 dollars le baril en 2008, les exportations de l'année 2009 s'élèvent à 44,3 milliards de dollars contre 76,9 milliards de dollars en 2008, les produits ayant été de 4 239 milliards de dinars contre 9 095 milliards de dinars en 2008, marquant une baisse de 53% selon Sonatrach dans son rapport financier 2009 diffusé officiellement fin juillet 2010,les produits de l'exercice 2008 comprenant en plus des produits propres à l'année, la régularisation des fiscalités pétrolières des années 2006 et 2007. Par rapport aux produits propres à l'année 2008, les produits de l'exercice 2009 ont marqué une diminution de 27% soit 1 580 milliards de dinars, due essentiellement à l'effet combiné de la baisse des quantités vendues et du prix du baril, cette baisse du point de vue des recettes fiscales évaluées en dinars ayant été légèrement atténuée par la parité dinars / dollars US. La part des associés est passée de 4,2 milliards de dollars en 2008 à 3,9 milliards de dollars en 2009, marquant une baisse de 6% en liaison avec l'effet combiné de la baisse des quantités vendues et du prix du baril et la taxe sur les profits exceptionnels (TPE), prélevée sur les droits des associés et reversée au Trésor Public, s'est élevée à 1,2 milliards de dollars US. La rémunération brute des associés, constituant le profit-oïl, est passée à 407 milliards de dinars en 2009 contre 516 milliards de dinars en 2008, marquant une baisse de 21%. Le résultat net de l'exercice 2009 s'est établi à 284 milliards de dinars, en baisse de 52% par rapport au résultat de 2008. Aux recettes de Sonatrach, il faut ajouter la somme modique de 2 milliards de dollars hors hydrocarbures, et soustraire l'autofinancement de Sonatrach. qui selon les responsables ne subira pas de changement évalué à 63 milliards de dollars entre 2010/2014 , montant auquel il faut ajouter les investissements souhaitables pour éviter une très grave crise de Sonelgaz pour environ 15 milliards pour la même période , au total 78 milliards donc une moyenne annuelle de plus de 19 milliards de dollars par an, soit près de 50% des recettes de Sonatrach sous réserves qu'il n'y aura pas de réévaluation des projets. Il restera pour les autres secteurs de l'économie 45 milliards de dollars au cours du baril en moyenne de 70 dollar à prix constants milliards moins 19 milliards de dollars soit 26 milliards de dollars. Sans compter la baisse du quota OPEP où le manque à gagner selon les responsables du secteur est d'environ 5 milliards de dollars par an, avec le prix actuel du baril et du prix de cession du gaz, la capacité financière est d'autant plus réduite, l'Algérie ayant réalisé d'importants investissements gaziers alors que comme analysé précédemment le prix du gaz naturel a chuté de moitié au niveau mondial. Ainsi, l'Algérie pourrait faire face à une crise interne de financement dans les huit prochaines années, si le prix international se maintient à son niveau actuel ainsi que les actuelles prévisions d'exportation et de consommation intérieure. Ce d'autant plus qu'après les nouvelles mesures gouvernementales de limitation de l'investissement étranger dont la modification de la loi des hydrocarbures limitant à moins de 49% l'apport étranger tant à l'amont, l'aval, que dans le transport par canalisation, il y a eu une nette diminution des investissements étrangers dans ce secteur qui requiert des technologies de pointe. C'est que ces mesures pouvaient se justifier en partie pour l'amont (l'essentiel de la rente actuelle), mais pas pour l'aval et les canalisations dont les coûts sont élevés et la rentabilité financière beaucoup plus faible ce qui explique, que pour l'avenir, Sonatrach devra puiser sur ses fonds propres, les étrangers se limitant à la construction sans prendre de risques commerciaux ne devant pas attirer de véritables partenaires étrangers dans ces segments en étant majoritaire dans le capital social. C'est que les produits semi finis et finis pétrochimiques sont soumis à une rude concurrence au niveau mondial et les segments contrôlés au niveau mondial par quelques firmes, (marché oligopolistique), l'Algérie n'ayant pas par ailleurs investi à temps dans ces filières contrairement à bon nombre de pays du Golfe, les parts de marché au niveau mondial sont déjà pris sans compter que l'amortissement a été largement effectué pour ces pays réduisant substantiellement leurs coûts contrairement à l'Algérie qui aura fort à faire pour avoir un prix compétitif du fait de la lourdeur des coûts d'amortissements de départ. Aussi la question stratégique qui se pose est la suivante : avec l'hémorragie de ses cadres, ( 882 experts et ingénieurs auraient quittés Sonatrach entre 2001/2009 selon un rapport interne à Sonatrach ce qui a amené le Groupe à confier la charge des puits à des sociétés étrangères), la Sonatrach a-t-elle les capacités de faire des découvertes intéressantes rentables financièrement, une prospection coûtant et lorsque la rentabilité n'étant pas assurée, ce sont des fonds perdus? Sonatrach a-t-elle les capacités d'investir seule sans un bon partenariat sans le partage des risques à l'aval sans être assurée de la commercialisation sachant que pour diminuer les coûts , il faut une grande capacité des installations et que le marché intérieur est limité? Quelle est la rentabilité financière des investissements de Sonatrach à l'étranger tant dans sa participation que dans des fonds d'investissement qu'elle aurait réalisé? Quelle est la rentabilité, Sonatrach s'étant fortement dispersé depuis 2000, devenant un Etat dans un Etat s'étant éloigné de ses métiers de base, faisant double emploi avec les départements ministériels, dans l'aviation, dans la construction et dans les unités de dessalement de l'eau de mer. Sonatrach doit revenir à ses métiers de base. Expert International, professeur d'Université, ancien conseiller et directeur d'Etudes Ministère Energie/Sonatrach 1974/1980-1990/1995-2000/2006

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