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A la découverte d'un texte pop
Présentation de Cités à comparaître de Karim Amellal
Publié dans Le Maghreb le 03 - 04 - 2007

Il est jeune, très jeune, mais il a un palmarès bien, très plein. Il s'appelle, Karim Amellal, il est de père algérien et de mère française. 28 ans à peine, et deux ouvrages au tableau. Le premier, Discriminez-moi : Enquête sur nos inégalités paru chez Flammarion en 2005 et Cités à comparaître publié l'an dernier chez Stock.
Le jeune écrivain franco-algérien, sera l'invité de l'établissements Arts et culture de la wilaya d'Alger, pour son rendez-vous hebdomadaire des “mercredi du verbe”. Karim Amellal présentera pour l'occasion, demain, à partir de 14h, à la médiathèque Agha, son dernier roman, Cités à comparaître. Pour vous donner un avant goût du texte d'Amellal qui se présente comme un véritable son pop, lisez ce résumé : “Je crève d'envie de raconter toute l'histoire mais pour l'instant y a rien qui sort et tout ce que je peux dire c'est que j'ai un grand vide dans l'estomac.
C'est pas la faim qui me creuse. C'est la peur sous la peau dans le parking de mon ventre. Putain, tout ça c'est comme si y avait des extraterrestres qui m'avaient programmé depuis qu'on m'a posé les fesses dans le berceau. Je fais peut-être partie d'un plan secret des militaires ou de la CIA. Ça arrive dans les films ces trucs-là. Un mec vit sa vie, tout va bien, il a des gosses et tout le reste et puis au bout d'un moment il comprend qu'il est juste une marionnette et que c'est des big boss planqués quelque part dans les étoiles qui tirent les ficelles de sa life. Alors le mec il pète un câble et le film il commence comme ça.” Du coup l'on sent que ce jeune qui vit, aujourd'hui, à Paris et travaille sur la gestion de la diversité culturelle, a plus que du dépit : il se range comme les grands écrivains de ce monde du côté des faibles. Un terroriste, un cousin de Ben Laden. Lui ne sait pas ce qu'il est. Il sait juste qu'il a fait un truc de mal. Sa psy lui a dit de raconter sa vie parce que ça lui ferait du bien. Alors il raconte. Comment il a grandi et comment il s'est retrouvé là après une condamnation en assises pour “actes terroristes”. C'est l'histoire d'un “jeune des quartiers”, d'un gosse d'une cité avec une moitié de mère et une grosse faiblesse pour le shit. Quand il a quitté l'école, parce qu'il ne comprenait pas à quoi elle servait, il a fait quelques petits coups. Que des mauvais. D'ailleurs, lui-même doit être un mauvais coup puisque aucune fille n'a jamais voulu de lui... Les filles n'aiment pas les mecs qui n'ont pas de thunes et pas les yeux bleus. D'ailleurs Nadia, sa “princesse des étoiles”, celle qui habite dans la tour d'en face, elle ne le regarde pas. Alors la came a attrapé Silou par l'épaule. Il a enfin vu à quoi ressemblaient les étoiles. Puis il y a eu la descente... “. Cités à comparaître démonte avant tout les amalgames sur la banlieue, le terrorisme, etc. Il montre comment un mec, n'importe qui, peut tomber dans la violence parce qu'il a rien au départ et personne pour lui filer un coup de main. Pour vous donner davantage de goût, lisez cet extrait : “Aujourd'hui je me suis levé avec un vieux goût dans la tête. Un goût de pourri de mort quoi. C'est chelou ce goût-là. Ça ressemble à rien d'autre que je connais. Ça m'a fait les yeux mouillés et la bouche pâteuse comme après trop d'alcool. Et puis il y a un sale truc dans mon ventre. Encore un creux. Même si j'y connais rien, je touche pour voir si tout est à sa place, je crois que oui, tout y est. Mais y a ce putain de creux. Comme si j'étais suspendu dans le ciel deux kilomètres en l'air. Je crois que c'est parce que je flippe. Ça fait ça quand on flippe non ? Je sais pas ce qui va m'arriver encore. Je voudrais crever mais je sais même pas si ça ira mieux après. Y a pas mal de musulmans avec moi en taule. Eux au moins ils savent ce qu'il y a après. Ils en sont sûrs. Ça les aide à tenir. Sérieux, même les tox. Parfois j'ai envie de me convertir. Je vais peut-être le faire d'ailleurs. Ils ont de la chance d'être musulmans. Ça change tout d'être sûr à ce point qu'y aura quelque chose après la merde. Ça fait du bien. Ça calme les nerfs.” Voilà pour l'épice, et sachez encore une fois que Karim Amellal est un écrivain franco-algérien né en 1978 à Paris. Il est enseignant à l'Institut d'études politiques de Paris. Il est avec Jean-baptiste Nicolas responsable du Master Affaires publiques de Sciences Po.


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