De 1999 à 2009, la wilaya de Médéa a bénéficié pour ses programmes de développement d'un volume financier de 1 644 257 007 dinars ? Quel est le bilan des réalisations ? Quels résultats et quelles retombées ? Le bilan conclut à une puissante dynamique du progrès social et une amélioration au niveau de développement humain, en termes d'emploi, d'habitat, de santé, d'éducation, de routes et d'accès aux commodités. Une conduite des investissements qui a donné aux 64 communes de la wilaya des programmes structurés, concertés, hiérarchisés, et des résultats tangibles puisque 1.795 projets inscrits ont été achevés, 1.333 à hauteur de 63%, et 65 non lancés, soit 2% seulement de la nomenclature. Cette évolution a été portée par une progression sans devancière des programmes de soutien à la croissance (PCSC) et de la relance économique traduite par un taux de 54,38% dans les autorisations de programmes (AP) en l'espace de 10 années, générant un saut multisectoriel qualitatif et quantitatif en zones rurales et dans les cités urbaines. Des acquis à la taille des investissements consentis par l'Etat, le suivi et les efforts incessants de l'ex-wali Abdellah Zoukh. La mise en service des différentes installations et infrastructures a induit une nette amélioration des indicateurs socioéconomiques ayant déteint sur les populations. En matière d'habitat, dont l'ex-wali en a fait un cheval de bataille, les réalisations démontrent un chiffre global de 35.869 logements dont 17.550 sociaux locatifs, dont 17.550 de type rural, 4.337 formule (ex-évolutifs) 14088 destinés à l'habitat précaire dont 6.794 en zones rurales, parallèlement à la finalisation de 29 PDAU et 128 POS au profit de 52 communes. Un autre secteur, et non des moindres, celui de l'éducation nationale. Les résultats préalables sont palpables, puisque le taux de scolarisation est passé de 70,59% à 93,73%. Une performance générée par la réception de 14 lycées, 41 collèges, 35 groupes scolaires, 926 classes, 16 internats, 35 demi-pensions, et 117 cantines. En aval, l'enseignement supérieur a comptabilisé 4.000 places pédagogiques, 2 amphithéâtres, 20 salles T.D , des laboratoires, l'extension des capacités d'hébergement et de restauration des étudiants, respectivement 7.780 lits, et 1.000 repas/jour. La sélection des investissements, effectuée sur la base de critères économiques, sociaux et techniques dont la priorité était indiscutable, s'est illustrée éloquemment dans d'autres secteurs. Ainsi, le chômage a chuté de 21,09 % à 11,81% par une combinaison de transferts, notamment vers les campagnes, où 71% de la population de Médéa est concentrée et un secteur agricole employant 44% de la main-d'œuvre locale. Une mise en œuvre des aménagements hydro-agricoles a donc été engagée pour le retour et la stabilisation des masses paysannes, du fait que l'exode rural hémorragique provoqué par les hordes barbares a atteint jusqu'à 50% à l'instar des communes d'El Hamdania, Ouled Antar, Zoubaïria, Ouled Bouachra. Pour ce faire, 86 projets de proximité (PPDRI) ont concerné 7.109 familles à travers 33 communes, parallèlement à la création de 12 périmètres d'irrigation couvrant une superficie de 13.602 ha au bénéfice de 1.117 foyers, la mobilisation des ressources en eau au niveau des Hauts Plateaux (4.639 familles), la mise en valeur de 18.578 ha à côté du programme de l'emploi rural (P.E.R) souligné par la création de 22.000 postes de travail dans 22 localités. Le taux de raccordement au réseau d'alimentation en eau potable (AEP) a atteint 94%. La dotation par habitat est de 150 litres distribués quotidiennement dans les chefs-lieux de communes en même temps que la distribution en zones rurales est devenue une réalité avec un débit de 90 litres/ jour. Concernant le volet assainissement, 95% des foyers sont aujourd'hui raccordés aux réseaux publics de collecte des eaux usées. En outre, avec une capacité installée en station d'épuration de 26.000 m3/jour, (extensible à 39.000 m3), les 140.000 habitants du chef-lieu de wilaya " respirent " leur environnement.