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Quel avenir dans la dispersion ?
Publié dans Le Maghreb le 19 - 03 - 2013


Flexibilité de l'emploi pour parer à la baisse des plans de charge? Il est inutile de passer par là, c'est-à-dire de licencier " temporairement au mauvais temps économique et ensuite de reprendre les emplois au beau temps économique. Pour le moment, nous n'en sommes pas à ce stade car les salaires ne sont pas tellement élevés. Pas tellement de baisse des charges quand on licencie des titulaires de faibles salaires. Si on ne procède pas à la flexibilité de l'emploi, alors, une flexibilité des salaires pour maintenir les ou des emplois ? Permettre au patronat de bénéficier du droit de licencier ou de " compresser ", ce qui revient au même. Nous n'en sommes pas encore là, mais nous y serons. Permettre aux employeurs de licencier selon leur bon vouloir, c'est-à-dire au sein de leurs propres analyses de leurs bilans ? Cela sera une catastrophe, car la donnée selon laquelle les populations ne sont pas inhibées est sérieusement à prendre en compte. Nous ne savons pas exactement combien d'entreprises meurent chaque année et combien d'entreprises naissent chaque année. Quel taux de natalité des entreprises? Quel taux en projection ? Achever le démantèlement des droits de douane à l'année 2017 ou le retarder pour l'année 2020, cela devrait être une occasion pour expliquer pourquoi avoir au début des négociations pris une décision et aujourd'hui une autre décision? Notre économie sera-t-elle au rendez-vous en 2020 et pourquoi ne le serait-elle pas en 2017? Pourquoi une Europe unie et pas un Maghreb uni au vu du déséquilibre? Qu'en est-il des rapports de force entre un ensemble soudé et un ensemble formé de pays "célibataires"? Serait-il rentable de signer des accords accompagnés des dérèglements des tarifs douaniers avant même que les économies maghrébines ne soient mises à niveau et y avait-il urgence à les signer? Dans la course à l'intégration au processus de mondialisation, des pays maghrébins pensaient que signer les accords en premier avec l'europe dans son ensemble et dans son unité les ferait bénéficier du principe de " premier arrivé, premier servi ". Les coûts moyens des importations, principalement alimentaires, sont plus bas que les coûts de production des paysans maghrébins, non pas à cause des faibles coûts de production en Europe, mais des subventions accordées aux productions agricoles Européennes. En dehors des produits agricoles, avons-nous des produits industriels concurrentiels par les prix et la qualité à introduire dans le marché européen ? Quand bien même nous arrivons à surmonter la question " Maroc-Polisario " pour instaurer une zone de libre-échange maghrébine, celle-ci ne servirait elle pas plutôt les intérêts extra maghrébins, à savoir donner un cachet maghrébin, un emballage maghrébin à des productions d'ailleurs ou des montages simplement réalisés sur place au Maghreb ? Dans les accords signés par les pays maghrébins, il en est ressorti du plein bénéfice pour les exportations européennes. L'Algérie, dernier pays à signer l'accord d'association, s'en rend mieux compte aujourd'hui, avec le terrible constat que la balance financière de l'échange commercial hors hydrocarbures place plutôt notre pays comme doté de la capacité à être un bon client, et rien que cela. L'Algérie est une puissance financière régionale, pour le moment du moins, mais qu'en sera-t-il plus tard? Les pays maghrébins qui ont rapidement ouvert leur économie pensaient qu'ils allaient attirer les investisseurs et les capitaux. Les réformes sont faites, les compressions massives des personnels furent opérées dans la douleur car les niveaux des barrières de protection sociale ont terriblement baissé, mais les investisseurs n'étaient pas au rendez-vous avec les promesses. Il y en a, cependant, qui se demandent pourquoi nous nous plaignons puisque sur le plan des relations de coopération internationale dans le domaine de l'économie, il y a de nombreux accords de partenariat ou d'association signés avec presque l'ensemble des continents de par le monde. Il y a même des accords de partenariat stratégique avec des pays et des ensembles régionaux. Cependant, du point de vue des entrepreneurs nationaux, ceux qui émargent plus particulièrement au secteur privé, les négociations n'ont pas été menées dans la transparence publique, puisque des compte rendus ne leur étaient pas parvenus, et qu'ils n'avaient pas été associés en tant qu'opérateurs. Du fait également que les opérateurs ne comprennent pas qu'ils puissent être écartés des négociations, la question se pose de savoir à quoi et peut-être à qui imputer les insuffisances en matière de résultats. Aux partenaires étrangers ? Aux opérateurs nationaux ? Toujours est-il qu'il ne semble pas que les attentes soient satisfaites. Si on dit que c'est à cause des partenaires étrangers, on fait l'impasse sur nos responsabilités. Si on dit que c'est à cause des opérateurs nationaux, on fait l'impasse sur les conditions qui ont présidé aux négociations.

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