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Festival du cinéma maghrébin : Faute de communication suffisante, il peine à attirer le grand public
Publié dans Le Maghreb le 11 - 06 - 2014

Le 2e Festival d'Alger du cinéma maghrébin qui se tient depuis mercredi dernier, peine à attirer le grand public et les cinéastes, faute d'une communication suffisante et de promotion efficace de son programme pourtant riche et diversifié.

Avec la projection de 38 œuvres cinématographiques, dont un grand nombre en avant-première, ce Festival de cinéma à l'accès gratuit et tenu au cœur de la capitale, ne totalise pas plus de deux cents spectateurs par projection, pour les séances du soir, les plus fréquentées, consacrées aux longs métrages de fiction .
Organisé dans deux salles algéroises, El Mouggar et la Cinémathèque, le festival ne semble intéresser que les initiés, un public composé majoritairement de cinéastes sélectionnés en compétition, de participants (acteurs, producteurs, membres du jury) et des journalistes.
Malgré la jeunesse de l'événement, organisé pour la deuxième fois en huit mois, des cinéastes algériens présents estiment que sa programmation "mériterait d'avoir un public plus large de cinéphiles et de cinéastes pour donner vie au festival, favoriser les rencontres et enrichir le débat", absent sur le cinéma.
La promotion et la communication sont les principaux défauts d'organisation que relèvent les cinéphiles, à l'exemple de ces membres d'un ciné-club algérois qui affirment ne pas avoir été informés de la tenue de cette manifestation "invisible dans la rue et sur Internet", jugent-ils.
De fait, la publicité sur le Festival se résume à des banderoles et affiches, accrochées à quelques mètres de la salle El Mouggar et à une page Facebook dédiée à l'évènement et où sont rapportés les résumés des films projetés et les revues de presse sommaires.
Cette absence de stratégie de communication contraste, relèvent encore les observateurs, avec le travail mené en amont d'évènements similaires au Maghreb-- certes plus ancrés dans le paysage culturel-- à l'exemple des JCC (Journées cinématographiques de Carthage) dont les affiches envahissent, une semaine avant leur début, les grandes artères de la capitale tunisienne et les supports de communication multimédia.
Par ailleurs, la projection en séance unique durant le Festival des œuvres en compétition, constitue, de l'avis des spectateurs et participants, une autre entrave à la promotion de la sélection du Festival, difficile à visionner en entier avec cinq séances par jour.
Alors même que d'autres festivals de la région attirent les étudiants, en particulier ceux des écoles d'art, avec des promotions sur les entrées payantes (passes spéciaux souvent pris en charge par l'établissement), les étudiants algériens de l'Institut supérieur des métiers des arts et de la scène semblent bouder les festivals locaux, en dépit de la gratuité de l'accès aux salles de cinéma.
Avec des œuvres en compétition dans les catégories longs et courts métrages et documentaires en provenance des cinq pays du Maghreb, le 2e Festival d'Alger du cinéma maghrébin se poursuit jusqu'au 11juin.
Avant-première de "Les terrasses" de Merzak Allouache
Une fiction, intitulée "Les terrasses", souhaitant par sa démarche montrer la vie cachée de la ville d'Alger à travers ses terrasses et ce qui s'y passe, a été présentée dimanche soir à Alger en avant-première maghrébine par son réalisateur, Merzak Allouache.
Très attendue par le public qui s'est exceptionnellement déplacé en grand nombre, cette dernière œuvre du réalisateur de "Omar Gatlato", de "Chouchou" et de "El Taib" (Le repenti), a été projeté en compétition officielle du second Festival d'Alger du cinéma maghrébin qui se tient depuis mercredi.
Se rapprochant à peine d'un film choral qui met en scène plusieurs petites histoires qui devraient interagir ou se croiser, "Les terrasses" relate une journée passée sur cinq terrasses dans différents quartiers populaires de la capitale.
Comme dans des courts-métrages, le réalisateur montre une terrasse servant de logement à une famille au passé trouble, une autre transformée en studio de répétition pour de jeunes musiciens, ou encore de cabinet de consultation pour un charlatan.
En plus sur ses terrasses un individu retient son frère en otage et le torture pour une vague histoire d'héritage, une jeune femme se suicide après avoir été battue par son frère, un vieil homme un peu perturbé est retenu enchaîné dans une niche par sa famille et des extrémistes religieux se réunissent pour prêcher et organiser leur trafic de drogue.
Rythmées par les cinq appels à la prière de la journée, ces cinq histoires indépendantes ont le mérite d'offrir à partir des terrasses de magnifiques plans de la baie d'Alger, mais aussi de montrer une ville qui étouffe et des quartiers qui tombent en ruine comme la Casbah.
Autant de récits à peine amusants pour un public qui "a pris tous ces clichés sous l'angle de la dérision" sans chercher une quelconque crédibilité à ces faits divers qui restent quand même assez violents avec six morts pour une fiction légère de 91 mn.
Quelques têtes connues du cinéma algérien se sont succédé à l'écran à l'instar de Salima Abada, Nabil Asli, Adila Bendimered, Hacen Benzerari ou Mourad Khan pour une œuvre certes appréciée par le public pour le côté divertissant mais dont le discours et l'écriture restent "légers et flous".
Dans l'écriture de ce film les petites histoires restent indépendantes sans jamais se croiser ou interagir, ce qui a ajouté de l'ambiguïté au scénario, en même temps le scénariste et réalisateur de l'œuvre Merzak Allouache, a chargé cette fiction en survolant à peine tout ce qu'il a jugé être un problème de société (toxicomanie, précarité, violences faites aux femmes, terrorisme, logement,etc.).
Inauguré mercredi, le 2e Festival d'Alger du cinéma maghrébin se poursuivra jusqu'au 11 juin à la salle El Mouggar et à la Cinémathèque d'Alger avec encore deux journées de compétition dans trois catégories avant de dévoiler le verdict du jury.


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