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Après que la fièvre aphteuse ait touché 18 wilayas : La fête de l'Aïd El Adha est-t-elle compromise ?
Publié dans Le Maghreb le 12 - 08 - 2014

A deux mois de l'Aïd El Adha, les Algériens sont inquiets quant à l'achat ou pas des ovins pour célébrer cette fête religieuse.
Alors que la fièvre aphteuse a touché 18 wilayas, le ministre de l'Agriculture et du Développement rural, Abdelouahab Nouri, rassure que cette épidémie est en phase d'être maîtrisée, alors que le directeur des services vétérinaires au ministère de l'Agriculture, Karim Boughalem, a nié l'existence de cas de transmission de la fièvre aphteuse à des ovins. Ce qui voudrait dire qu'il n'y a pas lieu de s'alarmer quant à la célébration de l'Aïd El Adha avec des ovins.

Il faut savoir que la fièvre aphteuse est une maladie éruptive, épidémique et contagieuse, due à un virus atteignant surtout les bovidés.
D'ailleurs, il est vraiment salutaire de savoir que des bovins atteints du virus de la fièvre aphteuse, ont été abattus dans plusieurs wilayas au moment où d'autres sont vaccinés au fur et à mesure.
L'Etat s'est doté récemment de ce vaccin qui est distribué gratuitement aux vétérinaires au nombre de 8000 à travers le territoire national afin de vacciner les bovins, à titre préventif.
Pour lutter contre la propagation de cette maladie virale, une opération nationale de vaccination a été lancée et a permis de vacciner 75 à 80% du cheptel bovin, soit 1,6 million de têtes.
En outre, les services vétérinaires vont réceptionner prochainement 100.000 nouvelles doses de vaccin, portant ainsi les quantités disponibles au niveau national à 1 million de doses.
Cette campagne de vaccination se poursuit toujours pour empêcher la propagation de cette épidémie qui touche plusieurs wilayas du pays. D'autre part, les services municipaux et les éleveurs sont appelés à se rapprocher de la DSA pour avoir leur part de chaux et d'autres produits désinfectants afin de prévenir toute menace du virus autour des étables, notamment.
"Nous sommes sur le point de maîtriser cette maladie grâce aux mesures préventives prises dans le but d'empêcher sa propagation, ainsi qu'au concours des éleveurs et maquignons dans la mise en œuvre des instructions émises dans ce sens par les vétérinaires", avait affirmé le ministre de l'Agricutlure et du Développement rural, Abdelouahab Nouri
Le ministre a indiqué, par ailleurs, que "l'opération d'indemnisation des éleveurs et maquignons touchés débutera dans les prochains jours", réitérant l'engagement et le soutien de l'Etat.
Au sujet de la cinquantaine de moutons morts récemment cela n'est pas dû à cette maladie mais à cause d'une maladie toxi-infectieuse appelée entérotoximie et due à la prolifération d'un type de bactéries dans l'intestin de l'ovin résultant d'un changement brutal d'alimentation, explique le directeur des services vétérinaires au ministère de l'Agriculture, Karim Boughalem.
Des analyses et tests spécialisés ont montré, selon lui, que les ovins morts étaient effectivement touchés par l'entérotoximie.
De son côté, le contrôleur général des services vétérinaires au ministère, Abdelmalek Bouhbal, a confirmé la mort d'ovins dans la localité d'Ouled Djellal, à la suite du remplacement par certains éleveurs du fourrage sec par du fourrage vert comme aliment de bétail.
Ce changement subit d'alimentation a conduit, explique-t-il, à la prolifération de bactéries dans l'intestin des ovins touchés.
L'entérotoximie se manifeste par une rougeur prononcée des intestins sans provoquer de fièvre chez l'animal, qui s'arrête de se nourrir et meurt dans les 24 à 48 heures suivant l'affection.
Mieux encore pour ne pas dire plus important à savoir, est le fait que la maladie n'est pas transmissible d'ovin à ovin.
A leur mort, les bêtes présentent le même symptôme d'enflure que chez les bovins atteints de fièvre aphteuse, ce qui a fait penser à une contamination des ovins par cette maladie bovine. M. Bouhbal, rassure qu'un vaccin contre l'entérotoximie est disponible auprès des vétérinaires.
En tous les cas sur le marché des viandes on remarque qu'en dépit de la propagation de la fièvre aphteuse, les prix restent stables autour de 1000 DA pour le bœuf et 1500 DA pour l'agneau.
Par ailleurs, il faut savoir aussi que par mesure préventive, les services de la Gendarmerie nationale ont été associés dans le contrôle des troupeaux. Les éleveurs doivent présenter, lors des contrôles routiers, des documents attestant que les bêtes sont indemnes et ne souffrent d'aucune maladie. Et là, on remarque également que la viande contrôlée par le vétérinaire est toujours demandée et son prix varie avec une différence de 300 à 400 DA entre une boucherie et une autre. De plus, le secrétaire général du ministère de l'Agriculture et du Développement rural, Fodhil Ferroukhi, indique que "La fièvre aphteuse n'a pas eu d'impact sur la qualité et le prix de la viande". Jusqu'à samedi dernier , la maladie s'est propagée à travers 192 foyers dans 18 wilayas et 964 vaches et taurillons ont été abattus, a indiqué pour sa part Karim Boughalem, directeur des services vétérinaires au ministère. Enfin, la fièvre aphteuse qui a touché plusieurs wilayas du pays ne constitue pour le moment aucun risque pour la production laitière, et la régénération du cheptel se fait de façon normale, comme l'a si bien indiqué le DG de l'Office interprofessionnel du lait (Onil), Fethi Messar. Par ailleurs, le DG de l'Onil a fait savoir que le niveau actuel des stocks en poudre de lait "sont très bons" rejetant toute idée d'une pénurie de ce produit.
"Nous avons tous les stocks nécessaires jusqu'à février 2015 et nous avons pris toutes les dispositions pour reconstituer normalement nos stocks, d'autant plus que les prix sur les marchés mondiaux ont chuté considérablement par rapport à l'année écoulée", a précisé M. Messar sans donner d'indications sur le volume des ces stocks.

Les bouchers craignent un boycott des viandes rouges
Toutefois, il faut s'attendre aux répercussions de cette maladie sur l'économie nationale. De ce fait, plusieurs bouchers de la capitale, préoccupés par la propagation de la fièvre aphteuse, appréhendent un boycott des viandes rouges par les consommateurs en dépit de la stabilité des prix depuis la découverte des premiers foyers de la maladie.
Au marché Ali Mellah (1er Mai), plusieurs bouchers étaient unanimes à dire que la demande a relativement régressé imputant ce recul à la crainte des consommateurs.
Lakhdar a indiqué ne pas avoir approvisionner sa boucherie depuis deux jours, en raison de la baisse de la demande, accentuée, a-t-il estimé, par "l'alarmisme" des médias.
"J'exerce cette activité depuis des années et je n'ai jamais vécu une telle situation. Mes clients, qui optent désormais pour les viandes blanches, ont vraiment peur de la transmission de cette maladie à partir des viandes rouges", a-t-il déploré.
Lakhdar a indiqué par ailleurs avoir perdu deux clients qu'il fournissait en viande hachée destinée à la restauration rapide. Ces deux restaurateurs, qui n'ont plus acheté de viande chez lui depuis deux semaines, ont déploré, quant à eux, un net recul de la demande des plats à base de viande rouge, a-t-il expliqué.
Un autre boucher a estimé que la consommation de viande rouge connaît chaque été un recul, où le consommateur évite généralement les plats gras. Mais, cette année, ce recul est accentué par la crainte suscitée par la fièvre aphteuse.
Les prix restent stables après deux semaines de la fin du mois de Ramadhan autour de 1000 DA pour le bœuf et 1500 DA pour l'agneau, de l'avis d'un autre boucher du marché Ali Mellah. Pour lui, si le citoyen boude, c'est que cette viande est douteuse, car la viande contrôlée par le vétérinaire est toujours demandée et son prix varie avec une différence de 300 à 400 DA entre une boucherie et une autre.
Même crainte exprimée, à un degré moindre, par les bouchers de Bab El-Oued qui craignent voir d'activité affectée par cette maladie. "Il y a un esprit de confiance entre moi et mes clients et nous misons sur la qualité d'autant qu'il y a une rude concurrence entre les boucheries du quartier le plus peuplé de la capitale", a-t-il soutenu.


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