L' ex-Membre du Bureau politique du FLN, Daadoua Layachi a annoncé hier sur les colonnes de notre confrère El- Khabar une autre initiative visant la destitution du SG du parti, Amar Saadani. Une démarche qui est en cours et qui sera adressée au président de la République, président du FLN, Abdelaziz Bouteflika. Il a expliqué que cette initiative est la consé- quence du silence de Saadani suite à l'atteinte de la personne du chef de l'Etat par la France, à la dangereuse dérive dans laquelle se débat le parti et son manque d'enthousiasme et d'engagement envers les défis économiques et les menaces sécuritaires qui pèsent sur le pays. Selon El-Khabar, Daadoua est convaincu que cette initiative sera concrétis ée pour que le Président Bouteflika suspende Saadani à la tête du FLN. Pour lui c'est " un SG qui a été imposé ), soulignant que cette initiative intervient dans un climat propice. Il veut pour argument le silence de Saadani à l'égard de l' " humiliation " de la personnalit é du chef de l'Etat par la France, et de dire " Cela nous permet de douter qu'il est (Saadani " partie prenante dans cette cabale contre le Président de la République. Son silence est une caution sur ce qui a été fait par l'autre partie en l'occurrence la France ". Il se dit également en faux contre ce qui est répandu que Saadani va réagir sur cette affaire : " le sujet est achevé et le train est arrivé à destination ". Il se dit également s'exprimer au nom des militants des 48 wilayas des cadres du parti dont des moudjahines et de centaines de membres du Comité central qui ont décidé de saisir le Président Bouteflika en sa qualité de président du FLN afin qu'il mette fin aux fonctions de Saadani à la tête du parti. Pour la suite, l'ex-membre du BP suggère divers pistes que le Président jugera utile pour sortir le parti de ce marasme organique : replacer le FLN dans la situation organique d'avant la tenue du récent congrès et dont le recours n'a toujours pas été tranché par le Conseil d'Etat, rappelle-til, la tenue d'un congrès extraordinaire ouvert à la direction politique qui a refusé de prendre part aux travaux du précédent congrès et qu'il qualifie de " fabriqué " ou tout simplement le Président désigne une commission nationale pour le redressement organique du FLN.