Dans le cadre de l'évolution de la coopération économique entre les entreprises algériennes et britanniques et des perspectives offertes par l'Algérie à l'investissement étranger au titre de la politique de diversification de son économie nationale, la tenue à Alger du 2è Forum algéro-britannique, traduit amplement la volonté du gouvernement algérien a amorcer sans perdre de temps une économie vigoureuse se voulant un changement de cap orienté vers une nouvelle croissance soutenue par le secteur industriel créateur de richesse, de valeur ajoutée, et d'emplois en dehors du secteur des hydrocarbures. Il s'agit pour le gouvernement algérien de réussir une coopération avec les Anglais allant dans le sens de l'efficacité afin des produire des résultats bénéfiques pour les deux parties tout en constituant un partenariat solide entre les entreprises des deux pays. A ce propos, le Premier ministre, Abdelmalek Sellal lors de l'audience qu'il a accordée au ministre délégué britannique du Trésor, Greg Hands a souligné l'importance de ce partenariat mettant l'accent sur une plus grande fluidité de cette coopération : " Les entreprises des deux pays doivent dépasser le stade des intentions et des déclarations, et entamer la concrétisation des projets mutuellement bénéfiques pour les deux pays ", a-t-il souligné. C'est tout bonnement faire dans le maximum de ce partenariat gagnant-gagnant. L'Algérie forte des opportunités d'investissement qu'elle offre, fait de gros efforts de relance économique et tient à se défaire progressivement de la rente pétrolière. En effet, dans une crise économique et financière qui semble longue et profonde en raison de la baisse continue des prix du baril de pétrole sur le marché mondial, l'Algérie, c'est certain et c'est heureux a de l'expérience pour maîtriser ce genre de crise. La détermination politique et les aspects psychologiques y jouent sans doute un rôle important lequel est pris en compte par le gouvernement dans son plan de diversification de l'économie nationale dans le but d'un positionnement sur des jours économiques meilleurs. Maintenant il s'agit de créer le vrai choc psychologique qui caresse les grandes idées et les projets alternatifs au pétrole débouchant sur une autre croissance. Pour y parvenir beaucoup reste à faire : l'équilibre budgétaire, la mise à jour du Code de l'investissement, de nouvelles réformes économiquement payantes qui tiennent suffisamment compte des nécessités de ces temps parmi les plus noirs et incertains de l'économie mondiale, et dans le but d'incruster l'économie nationale dans l'après-hydrocarbure et qu'elle se détache au plus vite de son ancien modèle de croissance. Il s'agit maintenant d'apprendre à vivre dans une économie sans la rente pétrolière et qui requiert une série d'orientations nouvelles rendant la croissance moins gaspilleuse en encourageant la production nationale au détriment des produits d'importations.La production nationale est donc l'avenir économique du pays. Elle doit répondre à une évolution des comportements sociaux et de consommation, à un regain d'intérêt pour le bien-être, à l'idée que l'on se fait d'une meilleure qualité de vie. Mais aussi parce que la croissance redécouvre qu'elle a besoin de cette production nationale. Mais le plus important tient sans doute à l'évolution d'ensemble de l'économie algérienne qui est astreinte d'aller vers une autre croissance, une autre économie avec des structures différentes.