le président du Snapest, Meziane Meriane, a fortement déploré l'exagération dans la notation des copies, estimant qu'il est irréaliste d'attribuer des 19/20 en philosophie et des 20/20 en histoire-géographie. Le porte-parole du Cla, Idir Achour, estime qu'au lieu de dire que la protestation s'est répercutée négativement sur les résultats, il est plutôt convenable de dire qu'elle a propulsé les choses. le président du Snapest, Meziane Meriane, a fortement déploré l'exagération dans la notation des copies, estimant qu'il est irréaliste d'attribuer des 19/20 en philosophie et des 20/20 en histoire-géographie. Le porte-parole du Cla, Idir Achour, estime qu'au lieu de dire que la protestation s'est répercutée négativement sur les résultats, il est plutôt convenable de dire qu'elle a propulsé les choses. Alors que les responsables du ministère de l'Education nationale, déplorent l'effet négatif de la grève sur les résultats du Bac, pointant ainsi du doigt les enseignants protestataires au cours de l'année scolaire, les syndicats autonomes ont contredit, hier, ces propos, affirmant que les résultats enregistrés, cette année, sont des résultats purement politiques. En effet, le secrétaire général du ministère avait déclaré que «s'il n' y avait pas eu de grève, le taux de réussite, estimé à 61,23%, aurait était plus élevé». En revanche, pour le président du Snapest, Meziane Meriane, la grève a plutôt joué un rôle inverse sur les résultats des examens de fin d'année. «Je dirais que s'il n'y avait pas eu de grève, on n'aurait jamais enregistré un taux aussi satisfaisant au Bac», a-t-il lancé, avant d'ajouter : «Si ce n'est la grève, le taux aurait avoisiné les 50%, sans plus». Selon ce syndicaliste, que nous avons joint par téléphone, le ministère a tout fait pour tranquilliser les candidats et leurs familles. L'on a banalisé les choses pour les candidats, poursuit-il, à commencer par des sujets d'examens à la portée de tous ainsi que la réduction des cours à réviser. Or, notre interlocuteur a fortement déploré l'exagération dans la notation des copies, estimant qu'il est irréaliste d'attribuer des 19/20 en philosophie et des 20/20 en histoire-géographie. Pour sa part, le porte-parole du Cla, Idir Achour, estime qu'un taux de plus de 60% de réussite au Bac est proportionnel, si on prend en considération les conditions particulières qui ont marqué l'année scolaire. «Je pense qu'au lieu de dire que la protestation s'est répercutée négativement sur les résultats, il est plutôt convenable de dire qu'elle a propulsé les choses», a-t-il dit. Ce n'est que lors des années scolaires où il y a eu des grèves, ajoute-t-il, qu'on a connu des taux de réussite assez élevés, à l'instar des années 2003, 2006 et 2010. Le syndicaliste a, en outre, déploré le fait que l'on ait évalué les candidats à seulement 60% des programmes pédagogiques. C'est facile pour le candidat de réviser quatre chapitres au lieu de sept ou huit chapitres, estime-il. En plus, la nature des questions posées était destinée à un niveau faible. Preuve à l'appui, 80% des candidats, poursuit-il, ont choisi le même thème sur les deux proposés dans le sujet. «C'est ce qui explique d'ailleurs le nombre important de mentions "Très bien" enregistrées cette année», souligne-t-il, précisant que les habitués des bonnes moyennes, durant l'année scolaire, se sont simplement retrouvés face à des sujets faciles. Par ailleurs, évoquant les propos du SG de Benbouzid, qui avait affirmé que ces résultats sont les fruits de la réforme du système éducatif, le représentant du Snapest estime que c'est loin d'être le cas. «Il faut attendre des années encore pour enfin connaître les vrais résultats de la réforme», a-t-il dit. De son côté, le président de l'Unpef, Sadek Dziri, affirme que les résultats de la réforme éducative seront connus en 2016, au moment ou la promotion du Bac aura étudié tous les nouveaux programmes pédagogiques. «Que Vise-t-on par cette réforme ; des résultats qualificatifs ou quantitatifs ? Car, les responsables semble être plus préoccupés par les taux de réussite que par la qualité de l'enseignement», a-t-il déploré. La réforme doit commencer par, souligne-t-il, l'amélioration des conditions professionnelles des travailleurs du secteur ainsi que la réduction des nombres d'élèves par classe, qui ont atteint parfois les 50 élèves. Alors que les responsables du ministère de l'Education nationale, déplorent l'effet négatif de la grève sur les résultats du Bac, pointant ainsi du doigt les enseignants protestataires au cours de l'année scolaire, les syndicats autonomes ont contredit, hier, ces propos, affirmant que les résultats enregistrés, cette année, sont des résultats purement politiques. En effet, le secrétaire général du ministère avait déclaré que «s'il n' y avait pas eu de grève, le taux de réussite, estimé à 61,23%, aurait était plus élevé». En revanche, pour le président du Snapest, Meziane Meriane, la grève a plutôt joué un rôle inverse sur les résultats des examens de fin d'année. «Je dirais que s'il n'y avait pas eu de grève, on n'aurait jamais enregistré un taux aussi satisfaisant au Bac», a-t-il lancé, avant d'ajouter : «Si ce n'est la grève, le taux aurait avoisiné les 50%, sans plus». Selon ce syndicaliste, que nous avons joint par téléphone, le ministère a tout fait pour tranquilliser les candidats et leurs familles. L'on a banalisé les choses pour les candidats, poursuit-il, à commencer par des sujets d'examens à la portée de tous ainsi que la réduction des cours à réviser. Or, notre interlocuteur a fortement déploré l'exagération dans la notation des copies, estimant qu'il est irréaliste d'attribuer des 19/20 en philosophie et des 20/20 en histoire-géographie. Pour sa part, le porte-parole du Cla, Idir Achour, estime qu'un taux de plus de 60% de réussite au Bac est proportionnel, si on prend en considération les conditions particulières qui ont marqué l'année scolaire. «Je pense qu'au lieu de dire que la protestation s'est répercutée négativement sur les résultats, il est plutôt convenable de dire qu'elle a propulsé les choses», a-t-il dit. Ce n'est que lors des années scolaires où il y a eu des grèves, ajoute-t-il, qu'on a connu des taux de réussite assez élevés, à l'instar des années 2003, 2006 et 2010. Le syndicaliste a, en outre, déploré le fait que l'on ait évalué les candidats à seulement 60% des programmes pédagogiques. C'est facile pour le candidat de réviser quatre chapitres au lieu de sept ou huit chapitres, estime-il. En plus, la nature des questions posées était destinée à un niveau faible. Preuve à l'appui, 80% des candidats, poursuit-il, ont choisi le même thème sur les deux proposés dans le sujet. «C'est ce qui explique d'ailleurs le nombre important de mentions "Très bien" enregistrées cette année», souligne-t-il, précisant que les habitués des bonnes moyennes, durant l'année scolaire, se sont simplement retrouvés face à des sujets faciles. Par ailleurs, évoquant les propos du SG de Benbouzid, qui avait affirmé que ces résultats sont les fruits de la réforme du système éducatif, le représentant du Snapest estime que c'est loin d'être le cas. «Il faut attendre des années encore pour enfin connaître les vrais résultats de la réforme», a-t-il dit. De son côté, le président de l'Unpef, Sadek Dziri, affirme que les résultats de la réforme éducative seront connus en 2016, au moment ou la promotion du Bac aura étudié tous les nouveaux programmes pédagogiques. «Que Vise-t-on par cette réforme ; des résultats qualificatifs ou quantitatifs ? Car, les responsables semble être plus préoccupés par les taux de réussite que par la qualité de l'enseignement», a-t-il déploré. La réforme doit commencer par, souligne-t-il, l'amélioration des conditions professionnelles des travailleurs du secteur ainsi que la réduction des nombres d'élèves par classe, qui ont atteint parfois les 50 élèves.