Une tradition s'est instaurée ces dernières années au sein de la société guelmie lors des proclamations des résultats des examens scolaires. Pour fêter dignement cet heureux évènement, les mamans s'empressent de confectionner les fameuses crèpes saupoudrées de beurre et de miel, appelées "aïrayèfe", et généreusement distribuées aux proches, voisins et amis et ce, pour être au diapason ! Dans ce contexte, ces crèpes traditionnelles sont disposées dans des assiettes jetables et une voiture est mobilisée pour assurer illico-presto leur distribution aux grands-parents, oncles, tantes, cousins, beaux-parents, etc. D'autre part, la maîtresse de maison s'attelle à préparer, avec le concours de proches et voisines, des plateaux de "baklaouas" truffées d'amandes, noix et miel pur, de makrouts, cornes de gazelle et autres confiseries orientales. Le chef de famille ramènera des fruits de saison à profusion, des sodas et jus de fruits qui seront servis aux invitées venus spécialement présenter leurs félicitations pour ces succès à l'examen d'entrée en sixième, au BEM, baccalauréat, licence, magister, etc. Ces visites de "barouk" revêtent un caractère particulier puisque les maîtresses de maison s'ingénient à offrir une réception inégalable : pâtisseries orientales, gâteaux secs, fruits variés, boissons fraîches, café, thé, coupes de glace, sorbets, dans leur domicile ou dans des salles des fêtes louées pour la circonstance. Ces heureux évènements sont agrémentés par des disc-jockeys, des troupes de fkirète, aissaoua, malouf, haouzi et autres, ce qui offre l'opportunité à l'assistance de se défouler, de chanter et danser sans répit. Les invitées remettent discrètement des billets de banque à la maman des heureux lauréats en guise de cadeau. Durant la saison estivale, la gente féminine prend plaisir à prendre part à ces fêtes familiales et cela grève le budget des chefs de famille confrontés à des dépenses récurrentes. H. B. Une tradition s'est instaurée ces dernières années au sein de la société guelmie lors des proclamations des résultats des examens scolaires. Pour fêter dignement cet heureux évènement, les mamans s'empressent de confectionner les fameuses crèpes saupoudrées de beurre et de miel, appelées "aïrayèfe", et généreusement distribuées aux proches, voisins et amis et ce, pour être au diapason ! Dans ce contexte, ces crèpes traditionnelles sont disposées dans des assiettes jetables et une voiture est mobilisée pour assurer illico-presto leur distribution aux grands-parents, oncles, tantes, cousins, beaux-parents, etc. D'autre part, la maîtresse de maison s'attelle à préparer, avec le concours de proches et voisines, des plateaux de "baklaouas" truffées d'amandes, noix et miel pur, de makrouts, cornes de gazelle et autres confiseries orientales. Le chef de famille ramènera des fruits de saison à profusion, des sodas et jus de fruits qui seront servis aux invitées venus spécialement présenter leurs félicitations pour ces succès à l'examen d'entrée en sixième, au BEM, baccalauréat, licence, magister, etc. Ces visites de "barouk" revêtent un caractère particulier puisque les maîtresses de maison s'ingénient à offrir une réception inégalable : pâtisseries orientales, gâteaux secs, fruits variés, boissons fraîches, café, thé, coupes de glace, sorbets, dans leur domicile ou dans des salles des fêtes louées pour la circonstance. Ces heureux évènements sont agrémentés par des disc-jockeys, des troupes de fkirète, aissaoua, malouf, haouzi et autres, ce qui offre l'opportunité à l'assistance de se défouler, de chanter et danser sans répit. Les invitées remettent discrètement des billets de banque à la maman des heureux lauréats en guise de cadeau. Durant la saison estivale, la gente féminine prend plaisir à prendre part à ces fêtes familiales et cela grève le budget des chefs de famille confrontés à des dépenses récurrentes. H. B.
