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Un mal dévasteur...
Cancer
Publié dans Le Midi Libre le 10 - 03 - 2012

Un cancer est une pathologie caractérisée par la présence d'une (ou de plusieurs) tumeur maligne formée à partir de la transformation par mutations ou instabilité génétique (anomalies cytogénétiques), d'une cellule initialement normale.
Un cancer est une pathologie caractérisée par la présence d'une (ou de plusieurs) tumeur maligne formée à partir de la transformation par mutations ou instabilité génétique (anomalies cytogénétiques), d'une cellule initialement normale.
La transformation cellulaire tumorale se traduit notamment par une perte de contrôle du cycle cellulaire, une insensibilité à l'apoptose, des anomalies de la réparation de l'ADN. Les cancers sont alors classés selon le type de la cellule dans laquelle s'est produite la première transformation (lymphomes, carcinomes, sarcomes) ; cette première cellule maligne s'étant ensuite divisée, formant la tumeur primaire constituée de cellules clonales.
Evolution du cancer
Certaines tumeurs primaires peuvent progresser vers un envahissement plus global de l'organisme par échappement de cellules tumorales issues de cette tumeur primaire : on parle alors de métastase.
Pour en savoir plus sur les différents cancers, consultez les questions-réponses ciblées de Futura-Sciences :
Cancer du poumon
Le tabagisme -actif ou passif- est le principal facteur de risque de cancer du poumon puisqu'il est en cause dans près de 9 cancers sur 10. Chirurgie, chimiothérapie ou radiothérapie, le traitement dépend principalement du type de cancer (adénocarcinome, carcinome à petites cellules, carcinome à grandes cellules…) et de son extension éventuelle à d'autres organes. Les spécialistes distinguent également les cancers « primitifs » du poumon, de ceux qui sont dits « secondaires ». Les premiers sont caractérisés par l'apparition de cellules cancéreuses au niveau de l'arbre bronchique. Un cancer du poumon est qualifié de « secondaire » en revanche, lorsque les cellules tumorales gagnent les poumons après avoir investi un ou plusieurs autres organes.
Problème majeur de santé publique, le cancer du poumon constitue la première cause de mortalité par cancers en France (26 624 décès en 2005). Cancer le plus fréquent chez l'homme, son incidence augmente aussi fortement chez la femme où elle pourrait rapidement dépasser celle du cancer du sein.
Avec 62.245 nouveaux cas en France en 2005, le cancer de la prostate est le plus fréquent chez l'homme. Cette même année, il a été à l'origine de 9.202 décès. C'est un cancer à l'évolution lente. Un patient peut ainsi vivre des années en ignorant qu'il est atteint, d'où l'importance d'un dépistage effectif. Car à l'inverse, ce type de cancer peut rapidement devenir agressif. Ce dépistage repose sur la pratique annuelle du toucher rectal et d'un dosage du PSA (Prostate Specific Antigen) chez les hommes après 50 ans. Il est conseillé dès 45 ans pour les hommes ayant des antécédents familiaux de cancer prostatique.
Selon la Fédération nationale des Centres de lutte contre le Cancer, « c'est le cancer d'une glande, donc un adénocarcinome. Il naît dans la prostate, parfois en plusieurs points, et gagne l'ensemble de la glande pour s'étendre dans la graisse autour d'elle ». La tumeur peut ensuite migrer vers la vessie, les vésicules séminales, les ganglions pelviens ou d'autres organes (os, poumons..).
Cancer de la prostate
Avec 62 245 nouveaux cas en France en 2005, le cancer de la prostate est le plus fréquent chez l'homme. Cette même année, il a été à l'origine de 9 202 décès. C'est un cancer à l'évolution lente. Un patient peut ainsi vivre des années en ignorant qu'il est atteint, d'où l'importance d'un dépistage effectif. Car à l'inverse, ce type de cancer peut rapidement devenir agressif. Ce dépistage repose sur la pratique annuelle du toucher rectal et d'un dosage du PSA (Prostate Specific Antigen) chez les hommes après 50 ans. Il est conseillé dès 45 ans pour les hommes ayant des antécédents familiaux de cancer prostatique.
Selon la Fédération nationale des Centres de Lutte contre le Cancer, « c'est le cancer d'une glande, donc un adénocarcinome. Il naît dans la prostate, parfois en plusieurs points, et gagne l'ensemble de la glande pour s'étendre dans la graisse autour d'elle ». La tumeur peut ensuite migrer vers la vessie, les vésicules séminales, les ganglions pelviens ou d'autres organes (os, poumons..).
Traitement du cancer
de la prostate
Le traitement proposé est la chirurgie et/ou chimiothérapie et/ou radiothérapie - dépend à la fois de l'extension et de l'agressivité de la tumeur.
Cancer de la thyroïde
Glande endocrine, la thyroïde est un organe en forme de papillon situé à la base du cou. Elle joue un rôle régulateur de nombreuses fonctions de l'organisme comme le rythme cardiaque ou la température du corps. Chaque année, 8.000 nouveaux cas de cancers de la thyroïde sont diagnostiqués. La plupart (les trois quarts) sont des femmes. Il s'agit d'une maladie des cellules de la thyroïde, qui se multiplient de façon incontrôlée jusqu'à former une tumeur maligne. Avec le temps, et si aucun traitement n'est effectué, la tumeur peut s'étendre localement et des cellules cancéreuses peuvent s'en détacher et migrer vers d'autres tissus ou organes où elles forment des métastases.
Causes des cancers
de la thyroïde
Le cancer de la thyroïde peut apparaître spontanément, mais pourrait aussi être la conséquence d'une irradiation. Très rarement, les cancers de la thyroïde sont dus à une prédisposition génétique et nécessitent une prise en charge particulière.
Symptômes d'un cancer de la thyroïde
L'apparition d'une masse au niveau du cou ou l'évolution d'un goitre existant peut faire suspecter un cancer de la thyroïde. Des modifications hormonales thyroïdiennes peuvent aussi révéler un cancer.
Traitement du cancer de la thyroïde
Le cancer de la thyroïde est un cancer dont on guérit dans plus de 90 % des cas. Les traitements consistent en des opérations chirurgicales (ablation de la thyroïde totale ou partielle) et en des traitements médicamenteux, notamment à base d'iode 131 (de l'iode radioactif), de chimiothérapie et de radiothérapie.
Exposition au radon :
quel danger ?
Le radon (de symbole chimique Rn) est un gaz rare naturellement radioactif, incolore et inodore, si bien qu'il passe totalement inaperçu. Il est toutefois possible de déterminer sa présence en mesurant l'activité radioactive en becquerels par mètre cube. Retrouvé dans l'air à des concentrations généralement très faibles, le radon peut cependant contaminer plus fortement certains logements du fait de sa tendance à s'accumuler dans des espaces clos.
Désintégration de l'uranium
et du radium
Le radon est issu de la chaîne de désintégration de l'uranium 238 présent dans certaines roches comme le granit ou les roches volcaniques (ou certains matériaux de construction), et s'obtient directement par la désintégration du radium 226. Si le radon est biologiquement inactif, car son atome ne peut pas se fixer dans l'organisme, il est toutefois porteur de risques pour les personnes exposées à de fortes concentrations. Le radon subit en effet une nouvelle désintégration qui libère des rayons alpha, connus pour être cancérigènes. Ainsi, malgré sa demi-vie assez courte (3,82 jours) ce gaz serait l'une des principales sources d'exposition à des rayonnements ionisants après l'exposition médicale, et l'une des causes de cancer du poumon, loin derrière le tabac.
Des recommandations
pour la santé
En France, des recommandations sont émises pour limiter les risques pour la santé, dès le dépassement de 400 becquerels par mètre cube. La mise en œuvre de moyens simples permet de limiter l'accumulation du radon dans les habitations, notamment en aérant régulièrement le logement. En cas d'exposition plus importante (supérieure à 1.000 becquerels par mètre cube), il est alors recommandé de renforcer l'étanchéité des murs et des sols, qui peuvent laisser passer le radon par des fissures ou par diffusion dans des matériaux poreux.
Exposition à l'amiante : quelles sont les victimes ?
L'amiante a certes beaucoup fait parler d'elle depuis quelques années, et n'est plus utilisée aujourd'hui. Son interdiction en France date en effet de 1997, mais elle était si intensive jusque là qu'en réalité, la moitié des travailleurs indépendants et un salarié sur quatre y auraient été exposés pendant leur vie professionnelle. Le plus souvent ce sont des anciens du bâtiment, de la construction navale ou de l'industrie liée à la production ou l'utilisation du fibrociment.
Des maladies respiratoires
Si vous avez été exposé à l'amiante au cours de votre vie professionnelle, vous pouvez bénéficier d'un suivi spécifique comportant un dépistage des maladies respiratoires liées à cette dernière : cancer du poumon, mésothéliome... Le scanner est alors jugé préférable à la radiographie – mais son utilisation doit être décidée par le malade, après que le médecin lui a clairement et complètement expliqué ses bénéfices et ses risques.
La leucémie infantile
La leucémie infantile est connue des spécialistes sous le nom de leucémie aiguë lymphoblastique (LAL). Dans 80 % des cas en effet, elle atteint des enfants et provoque « fatigue, fièvre, amaigrissement et tendance aux saignements », explique la Ligue nationale contre le cancer.
Traitement de la leucémie infantile
La leucémie infantile est en réalité un cancer de la moelle osseuse. Chaque année, 500 nouveaux cas sont diagnostiqués. Le traitement repose sur une chimiothérapie adaptée, en quatre phases s'étalant sur 18 mois. Selon l'association Cent pour sang la vie, « alors que la leucémie aiguë lymphoblastique de l'enfant était mortelle dans les années 60, les traitements actuels autorisent désormais des chances de guérison de l'ordre de 75 % chez l'enfant ».
Cancer infantile et cancer d'adulte : quelle différence ?
Les cancers infantiles sont rares. Environ 2.000 nouveaux cas chez l'enfant et l'adolescent sont dénombrés chaque année uniquement en France. Sont-ils différents des cancers chez l'adulte ?
Une guérison plus importante chez les enfants
Ils diffèrent des cancers de l'adulte par leur apparence et leur vitesse de croissance. Chez les enfants, les cancers les plus fréquents sont :
• Cancer du sang et de la moelle osseuse
• Cancer du tissu lymphatique
• Cancer du cerveau
• Cancer du système nerveux
• Cancer des muscles
• Cancer des reins
• Cancer des os.
Chez les adultes, les organes les plus touchés sont la peau, le sein, la prostate, le poumon, l'intestin, la vessie et le côlon. Par ailleurs, l'espoir de guérison est beaucoup plus grand chez l'enfant. La Ligue contre le cancer considère que 70 % à 80 % des enfants et des adolescents atteints de cancer guérissent. In Futura Sciences
La transformation cellulaire tumorale se traduit notamment par une perte de contrôle du cycle cellulaire, une insensibilité à l'apoptose, des anomalies de la réparation de l'ADN. Les cancers sont alors classés selon le type de la cellule dans laquelle s'est produite la première transformation (lymphomes, carcinomes, sarcomes) ; cette première cellule maligne s'étant ensuite divisée, formant la tumeur primaire constituée de cellules clonales.
Evolution du cancer
Certaines tumeurs primaires peuvent progresser vers un envahissement plus global de l'organisme par échappement de cellules tumorales issues de cette tumeur primaire : on parle alors de métastase.
Pour en savoir plus sur les différents cancers, consultez les questions-réponses ciblées de Futura-Sciences :
Cancer du poumon
Le tabagisme -actif ou passif- est le principal facteur de risque de cancer du poumon puisqu'il est en cause dans près de 9 cancers sur 10. Chirurgie, chimiothérapie ou radiothérapie, le traitement dépend principalement du type de cancer (adénocarcinome, carcinome à petites cellules, carcinome à grandes cellules…) et de son extension éventuelle à d'autres organes. Les spécialistes distinguent également les cancers « primitifs » du poumon, de ceux qui sont dits « secondaires ». Les premiers sont caractérisés par l'apparition de cellules cancéreuses au niveau de l'arbre bronchique. Un cancer du poumon est qualifié de « secondaire » en revanche, lorsque les cellules tumorales gagnent les poumons après avoir investi un ou plusieurs autres organes.
Problème majeur de santé publique, le cancer du poumon constitue la première cause de mortalité par cancers en France (26 624 décès en 2005). Cancer le plus fréquent chez l'homme, son incidence augmente aussi fortement chez la femme où elle pourrait rapidement dépasser celle du cancer du sein.
Avec 62.245 nouveaux cas en France en 2005, le cancer de la prostate est le plus fréquent chez l'homme. Cette même année, il a été à l'origine de 9.202 décès. C'est un cancer à l'évolution lente. Un patient peut ainsi vivre des années en ignorant qu'il est atteint, d'où l'importance d'un dépistage effectif. Car à l'inverse, ce type de cancer peut rapidement devenir agressif. Ce dépistage repose sur la pratique annuelle du toucher rectal et d'un dosage du PSA (Prostate Specific Antigen) chez les hommes après 50 ans. Il est conseillé dès 45 ans pour les hommes ayant des antécédents familiaux de cancer prostatique.
Selon la Fédération nationale des Centres de lutte contre le Cancer, « c'est le cancer d'une glande, donc un adénocarcinome. Il naît dans la prostate, parfois en plusieurs points, et gagne l'ensemble de la glande pour s'étendre dans la graisse autour d'elle ». La tumeur peut ensuite migrer vers la vessie, les vésicules séminales, les ganglions pelviens ou d'autres organes (os, poumons..).
Cancer de la prostate
Avec 62 245 nouveaux cas en France en 2005, le cancer de la prostate est le plus fréquent chez l'homme. Cette même année, il a été à l'origine de 9 202 décès. C'est un cancer à l'évolution lente. Un patient peut ainsi vivre des années en ignorant qu'il est atteint, d'où l'importance d'un dépistage effectif. Car à l'inverse, ce type de cancer peut rapidement devenir agressif. Ce dépistage repose sur la pratique annuelle du toucher rectal et d'un dosage du PSA (Prostate Specific Antigen) chez les hommes après 50 ans. Il est conseillé dès 45 ans pour les hommes ayant des antécédents familiaux de cancer prostatique.
Selon la Fédération nationale des Centres de Lutte contre le Cancer, « c'est le cancer d'une glande, donc un adénocarcinome. Il naît dans la prostate, parfois en plusieurs points, et gagne l'ensemble de la glande pour s'étendre dans la graisse autour d'elle ». La tumeur peut ensuite migrer vers la vessie, les vésicules séminales, les ganglions pelviens ou d'autres organes (os, poumons..).
Traitement du cancer
de la prostate
Le traitement proposé est la chirurgie et/ou chimiothérapie et/ou radiothérapie - dépend à la fois de l'extension et de l'agressivité de la tumeur.
Cancer de la thyroïde
Glande endocrine, la thyroïde est un organe en forme de papillon situé à la base du cou. Elle joue un rôle régulateur de nombreuses fonctions de l'organisme comme le rythme cardiaque ou la température du corps. Chaque année, 8.000 nouveaux cas de cancers de la thyroïde sont diagnostiqués. La plupart (les trois quarts) sont des femmes. Il s'agit d'une maladie des cellules de la thyroïde, qui se multiplient de façon incontrôlée jusqu'à former une tumeur maligne. Avec le temps, et si aucun traitement n'est effectué, la tumeur peut s'étendre localement et des cellules cancéreuses peuvent s'en détacher et migrer vers d'autres tissus ou organes où elles forment des métastases.
Causes des cancers
de la thyroïde
Le cancer de la thyroïde peut apparaître spontanément, mais pourrait aussi être la conséquence d'une irradiation. Très rarement, les cancers de la thyroïde sont dus à une prédisposition génétique et nécessitent une prise en charge particulière.
Symptômes d'un cancer de la thyroïde
L'apparition d'une masse au niveau du cou ou l'évolution d'un goitre existant peut faire suspecter un cancer de la thyroïde. Des modifications hormonales thyroïdiennes peuvent aussi révéler un cancer.
Traitement du cancer de la thyroïde
Le cancer de la thyroïde est un cancer dont on guérit dans plus de 90 % des cas. Les traitements consistent en des opérations chirurgicales (ablation de la thyroïde totale ou partielle) et en des traitements médicamenteux, notamment à base d'iode 131 (de l'iode radioactif), de chimiothérapie et de radiothérapie.
Exposition au radon :
quel danger ?
Le radon (de symbole chimique Rn) est un gaz rare naturellement radioactif, incolore et inodore, si bien qu'il passe totalement inaperçu. Il est toutefois possible de déterminer sa présence en mesurant l'activité radioactive en becquerels par mètre cube. Retrouvé dans l'air à des concentrations généralement très faibles, le radon peut cependant contaminer plus fortement certains logements du fait de sa tendance à s'accumuler dans des espaces clos.
Désintégration de l'uranium
et du radium
Le radon est issu de la chaîne de désintégration de l'uranium 238 présent dans certaines roches comme le granit ou les roches volcaniques (ou certains matériaux de construction), et s'obtient directement par la désintégration du radium 226. Si le radon est biologiquement inactif, car son atome ne peut pas se fixer dans l'organisme, il est toutefois porteur de risques pour les personnes exposées à de fortes concentrations. Le radon subit en effet une nouvelle désintégration qui libère des rayons alpha, connus pour être cancérigènes. Ainsi, malgré sa demi-vie assez courte (3,82 jours) ce gaz serait l'une des principales sources d'exposition à des rayonnements ionisants après l'exposition médicale, et l'une des causes de cancer du poumon, loin derrière le tabac.
Des recommandations
pour la santé
En France, des recommandations sont émises pour limiter les risques pour la santé, dès le dépassement de 400 becquerels par mètre cube. La mise en œuvre de moyens simples permet de limiter l'accumulation du radon dans les habitations, notamment en aérant régulièrement le logement. En cas d'exposition plus importante (supérieure à 1.000 becquerels par mètre cube), il est alors recommandé de renforcer l'étanchéité des murs et des sols, qui peuvent laisser passer le radon par des fissures ou par diffusion dans des matériaux poreux.
Exposition à l'amiante : quelles sont les victimes ?
L'amiante a certes beaucoup fait parler d'elle depuis quelques années, et n'est plus utilisée aujourd'hui. Son interdiction en France date en effet de 1997, mais elle était si intensive jusque là qu'en réalité, la moitié des travailleurs indépendants et un salarié sur quatre y auraient été exposés pendant leur vie professionnelle. Le plus souvent ce sont des anciens du bâtiment, de la construction navale ou de l'industrie liée à la production ou l'utilisation du fibrociment.
Des maladies respiratoires
Si vous avez été exposé à l'amiante au cours de votre vie professionnelle, vous pouvez bénéficier d'un suivi spécifique comportant un dépistage des maladies respiratoires liées à cette dernière : cancer du poumon, mésothéliome... Le scanner est alors jugé préférable à la radiographie – mais son utilisation doit être décidée par le malade, après que le médecin lui a clairement et complètement expliqué ses bénéfices et ses risques.
La leucémie infantile
La leucémie infantile est connue des spécialistes sous le nom de leucémie aiguë lymphoblastique (LAL). Dans 80 % des cas en effet, elle atteint des enfants et provoque « fatigue, fièvre, amaigrissement et tendance aux saignements », explique la Ligue nationale contre le cancer.
Traitement de la leucémie infantile
La leucémie infantile est en réalité un cancer de la moelle osseuse. Chaque année, 500 nouveaux cas sont diagnostiqués. Le traitement repose sur une chimiothérapie adaptée, en quatre phases s'étalant sur 18 mois. Selon l'association Cent pour sang la vie, « alors que la leucémie aiguë lymphoblastique de l'enfant était mortelle dans les années 60, les traitements actuels autorisent désormais des chances de guérison de l'ordre de 75 % chez l'enfant ».
Cancer infantile et cancer d'adulte : quelle différence ?
Les cancers infantiles sont rares. Environ 2.000 nouveaux cas chez l'enfant et l'adolescent sont dénombrés chaque année uniquement en France. Sont-ils différents des cancers chez l'adulte ?
Une guérison plus importante chez les enfants
Ils diffèrent des cancers de l'adulte par leur apparence et leur vitesse de croissance. Chez les enfants, les cancers les plus fréquents sont :
• Cancer du sang et de la moelle osseuse
• Cancer du tissu lymphatique
• Cancer du cerveau
• Cancer du système nerveux
• Cancer des muscles
• Cancer des reins
• Cancer des os.
Chez les adultes, les organes les plus touchés sont la peau, le sein, la prostate, le poumon, l'intestin, la vessie et le côlon. Par ailleurs, l'espoir de guérison est beaucoup plus grand chez l'enfant. La Ligue contre le cancer considère que 70 % à 80 % des enfants et des adolescents atteints de cancer guérissent. In Futura Sciences


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