L'Irak a refusé l'accès à son espace aérien à un avion nord-coréen à destination de la Syrie soupçonné par Bagdad de transporter des armes, a dit vendredi un responsable irakien. «Dans le cadre de la politique du gouvernement irakien d'enquête sur le transit d'armes vers la Syrie via l'espace aérien et terrestre irakien, les autorités irakiennes ont empêché un avion nord-coréen, qu'elles soupçonnaient de transporter des armes, de se rendre en Syrie», a dit à Reuters Ali al Amossaoui, conseiller de presse du Premier ministre irakien. Ali al Amossaoui a précisé qu'il n'y avait eu aucun contact entre l'Irak et la Corée du Nord sur la question. Le vice-président américain Joe Biden a, par ailleurs, téléphoné dans la journée au Premier ministre irakien Nouri al Maliki pour évoquer la protection par Bagdad de son espace aérien, qui aurait été illégalement utilisé par l'Iran pour envoyer des armes en Syrie. Selon un rapport des services de renseignements occidentaux auquel Reuters a eu accès, l'Iran a utilisé des moyens aériens civils pour acheminer en Syrie des militaires et de grandes quantités d'armes via l'espace aérien irakien afin d'aider Bachar al Assad à réprimer les insurgés. «Le vice-président et le Premier ministre ont évoqué des questions de sécurité dans la région, parmi lesquelles la nécessité d'empêcher tout pays de profiter du territoire ou de l'espace aérien irakien pour envoyer des armes en Syrie», a déclaré un communiqué de la Maison blanche, se gardant d'accuser l'Irak d'avoir coopéré avec l'Iran. Le cabinet de Nouri al Maliki a déclaré que le Premier ministre avait assuré le vice-président du refus de l'Irak de servir de lieux de transit pour l'envoi d'armes en Syrie, quel que soit le camp auquel elles seraient adressées. «Le Premier ministre a exprimé le mécontentement du gouvernement irakien face aux allégations de certains cercles américains non officiels, qui mettent en doute la position de l'Irak sur la crise syrienne», a-t-il déclaré dans un communiqué. L'Irak a refusé l'accès à son espace aérien à un avion nord-coréen à destination de la Syrie soupçonné par Bagdad de transporter des armes, a dit vendredi un responsable irakien. «Dans le cadre de la politique du gouvernement irakien d'enquête sur le transit d'armes vers la Syrie via l'espace aérien et terrestre irakien, les autorités irakiennes ont empêché un avion nord-coréen, qu'elles soupçonnaient de transporter des armes, de se rendre en Syrie», a dit à Reuters Ali al Amossaoui, conseiller de presse du Premier ministre irakien. Ali al Amossaoui a précisé qu'il n'y avait eu aucun contact entre l'Irak et la Corée du Nord sur la question. Le vice-président américain Joe Biden a, par ailleurs, téléphoné dans la journée au Premier ministre irakien Nouri al Maliki pour évoquer la protection par Bagdad de son espace aérien, qui aurait été illégalement utilisé par l'Iran pour envoyer des armes en Syrie. Selon un rapport des services de renseignements occidentaux auquel Reuters a eu accès, l'Iran a utilisé des moyens aériens civils pour acheminer en Syrie des militaires et de grandes quantités d'armes via l'espace aérien irakien afin d'aider Bachar al Assad à réprimer les insurgés. «Le vice-président et le Premier ministre ont évoqué des questions de sécurité dans la région, parmi lesquelles la nécessité d'empêcher tout pays de profiter du territoire ou de l'espace aérien irakien pour envoyer des armes en Syrie», a déclaré un communiqué de la Maison blanche, se gardant d'accuser l'Irak d'avoir coopéré avec l'Iran. Le cabinet de Nouri al Maliki a déclaré que le Premier ministre avait assuré le vice-président du refus de l'Irak de servir de lieux de transit pour l'envoi d'armes en Syrie, quel que soit le camp auquel elles seraient adressées. «Le Premier ministre a exprimé le mécontentement du gouvernement irakien face aux allégations de certains cercles américains non officiels, qui mettent en doute la position de l'Irak sur la crise syrienne», a-t-il déclaré dans un communiqué.