Comme chaque année à la même période, la Journée mondiale du cancer est célébrée à travers le monde. Une occasion pour rappeler et éclaircir un certain nombre de points concernant cette maladie. Rappelons que le cancer constitue la première cause de mortalité dans le monde avec 12,7 millions de nouveaux cas et 7,6 millions de décès chaque année. Comme chaque année à la même période, la Journée mondiale du cancer est célébrée à travers le monde. Une occasion pour rappeler et éclaircir un certain nombre de points concernant cette maladie. Rappelons que le cancer constitue la première cause de mortalité dans le monde avec 12,7 millions de nouveaux cas et 7,6 millions de décès chaque année. Le cancer n'épargne aucune catégorie de la population. Il reste un véritable fléau et constitue un problème majeur de santé publique, surtout dans les pays en voie de développement, et l'Algérie n'y échappe pas malheureusement. En se rend de plus en plus à l'évidence que cette maladie est l'affaire de tous, d'où la nécessité de vulgariser l'accès à l'information concernant ce fléau. D'ailleurs, le thème retenu cette année par l'OMS est : «Dissiper les préjugés et les idées préconçues concernant le cancer». Ce slogan très explicite résume, en lui seul, l'importance qu'accorde l'OMS au rôle que doit jouer chacun des acteurs de la société en matière d'éducation, de compréhension et de prévention du cancer. Sans sombrer dans le défaitisme ni afficher trop d'optimisme, on peut d'ores et déjà dire que de nombreux types de cancers peuvent aujourd'hui être guéris. Les progrès réalisés dans la compréhension du risque, la prévention, le dépistage précoce et le traitement ont permis d'afficher des résultats très encourageants. Cette prise de conscience à l'échelle planétaire est plus que nécessaire. Tous les experts dans ce domaine s'accordent à dire qu'il est possible d'intervenir à différents stades de la maladie. Ils affirment qu'au moins 30% des décès dus au cancer pourraient être évités. C'est donc bien le moment de dissiper un certain nombre de préjugés ancrés jusque-là dans la mémoire collective du soigné et parfois même du soignant. Comment ? La prévention S'il y a bien un domaine où tout le monde devrait être impliqué dans cette lutte, c'est celui de la prévention. La prévention constitue, donc, la stratégie à long terme la plus rentable pour lutter contre le cancer. La plupart des cancers sont liés à des facteurs modifiables, nutritionnels, comportementaux, et environnementaux. Le tabagisme, la sédentarité, les facteurs diététiques, l'obésité et surpoids, la pollution et l'exposition aux facteurs ionisants sont autant d' exemples pour lesquels une prise de conscience individuelle et collective est plus que nécessaire. Le dépistage de tous ces facteurs de risque commence à donner des résultats, si bien que dans le dernier rapport de 2009 de l'American Cancer Society, il est noté une tendance non négligeable à la régression et ce, grâce à la mise en place d'un programme de lutte contre les facteurs de risque modifiables. Le dépistage Les chances de survie sont aussi liées à un dépistage précoce, d'où la nécessité d'instituer une meilleure sensibilisation de tous les acteurs de la santé et du grand public face à ce fléau. Il faut vulgariser le langage et les signes prémonitoires du cancer de manière à donner la chance aux patients de consulter au «bon moment». Il faut aussi organiser selon les moyens des campagnes de dépistage pour les programmes dont l'efficacité a été prouvée. A cette occasion, je tiens à saluer les initiateurs du projet de dépistage du cancer mammaire (mammobile) initié par le CPMC et l'association el-Amel avec l'aide de partenaires économiques, ainsi que le ministère de la Santé sur la wilaya de Biskra comme première étape d'un grand projet national de dépistage au profit d'une population ciblée. Le traitement Là aussi, il s'agit d'un domaine où la thérapeutique oncologique a fait d'énormes progrès. On ne se contente plus de vouloir maintenir les patients en vie, mais on essaie de leur offrir parallèlement à cela un confort et une qualité de vie la plus proche possible de la normale. D'autres progrès ont vu le jour en radiothérapie par la mise au point d'un ciblage plus pointu des foyers à traiter ainsi que dans le domaine de la chirurgie oncologique et reconstructice. Les progrès passent aussi par la découverte de nouvelles drogues, plus efficaces et de moins en moins agressives ainsi que dans l'amélioration des différentes techniques de traitement et de combinaison d'agents anti-cancer. Ainsi, de nouvelles approches thérapeutiques tentent, tant bien que mal, d'apporter un plus à la thérapie conventionnelle. Récemment s'est tenue une conférence à Alger sur l'utilisation de la vitamine C à forte dose par voie intraveineuse, proposée par le Pr A.Yanagisawa, président du collège japonais de therapie intraveineuse sur invitation de la SANMO*. Cette technique utilise la vitamine C (25g) comme agent chimio-thérapeutique pouvant en association avec les protocoles classiques conventionnels. Cette technique est sélectivement toxique pour les cellules cancéreuses uniquement sans pour autant sacrifier les performances de la chimiothérapie en permettant de limiter considérablement les effets secondaires et d'améliorer très sensiblement la qualité de vie des patients cancéreux. Je dirais en conclusion qu'il n'est pas impossible d'espérer face à cette maladie et que des progrès considérables ont été réalisés en matière de traitement et de prévention. Et comme lueur d'espoir, je dirais que de nombreux cancers autrefois considérés comme mortels peuvent désormais être guéris. Docteur Naili Tahar vice-président de la Sanmo *Société algérienne de nutrition et de médecine ortomoléculaire www.orthomoléculaire.org Le cancer n'épargne aucune catégorie de la population. Il reste un véritable fléau et constitue un problème majeur de santé publique, surtout dans les pays en voie de développement, et l'Algérie n'y échappe pas malheureusement. En se rend de plus en plus à l'évidence que cette maladie est l'affaire de tous, d'où la nécessité de vulgariser l'accès à l'information concernant ce fléau. D'ailleurs, le thème retenu cette année par l'OMS est : «Dissiper les préjugés et les idées préconçues concernant le cancer». Ce slogan très explicite résume, en lui seul, l'importance qu'accorde l'OMS au rôle que doit jouer chacun des acteurs de la société en matière d'éducation, de compréhension et de prévention du cancer. Sans sombrer dans le défaitisme ni afficher trop d'optimisme, on peut d'ores et déjà dire que de nombreux types de cancers peuvent aujourd'hui être guéris. Les progrès réalisés dans la compréhension du risque, la prévention, le dépistage précoce et le traitement ont permis d'afficher des résultats très encourageants. Cette prise de conscience à l'échelle planétaire est plus que nécessaire. Tous les experts dans ce domaine s'accordent à dire qu'il est possible d'intervenir à différents stades de la maladie. Ils affirment qu'au moins 30% des décès dus au cancer pourraient être évités. C'est donc bien le moment de dissiper un certain nombre de préjugés ancrés jusque-là dans la mémoire collective du soigné et parfois même du soignant. Comment ? La prévention S'il y a bien un domaine où tout le monde devrait être impliqué dans cette lutte, c'est celui de la prévention. La prévention constitue, donc, la stratégie à long terme la plus rentable pour lutter contre le cancer. La plupart des cancers sont liés à des facteurs modifiables, nutritionnels, comportementaux, et environnementaux. Le tabagisme, la sédentarité, les facteurs diététiques, l'obésité et surpoids, la pollution et l'exposition aux facteurs ionisants sont autant d' exemples pour lesquels une prise de conscience individuelle et collective est plus que nécessaire. Le dépistage de tous ces facteurs de risque commence à donner des résultats, si bien que dans le dernier rapport de 2009 de l'American Cancer Society, il est noté une tendance non négligeable à la régression et ce, grâce à la mise en place d'un programme de lutte contre les facteurs de risque modifiables. Le dépistage Les chances de survie sont aussi liées à un dépistage précoce, d'où la nécessité d'instituer une meilleure sensibilisation de tous les acteurs de la santé et du grand public face à ce fléau. Il faut vulgariser le langage et les signes prémonitoires du cancer de manière à donner la chance aux patients de consulter au «bon moment». Il faut aussi organiser selon les moyens des campagnes de dépistage pour les programmes dont l'efficacité a été prouvée. A cette occasion, je tiens à saluer les initiateurs du projet de dépistage du cancer mammaire (mammobile) initié par le CPMC et l'association el-Amel avec l'aide de partenaires économiques, ainsi que le ministère de la Santé sur la wilaya de Biskra comme première étape d'un grand projet national de dépistage au profit d'une population ciblée. Le traitement Là aussi, il s'agit d'un domaine où la thérapeutique oncologique a fait d'énormes progrès. On ne se contente plus de vouloir maintenir les patients en vie, mais on essaie de leur offrir parallèlement à cela un confort et une qualité de vie la plus proche possible de la normale. D'autres progrès ont vu le jour en radiothérapie par la mise au point d'un ciblage plus pointu des foyers à traiter ainsi que dans le domaine de la chirurgie oncologique et reconstructice. Les progrès passent aussi par la découverte de nouvelles drogues, plus efficaces et de moins en moins agressives ainsi que dans l'amélioration des différentes techniques de traitement et de combinaison d'agents anti-cancer. Ainsi, de nouvelles approches thérapeutiques tentent, tant bien que mal, d'apporter un plus à la thérapie conventionnelle. Récemment s'est tenue une conférence à Alger sur l'utilisation de la vitamine C à forte dose par voie intraveineuse, proposée par le Pr A.Yanagisawa, président du collège japonais de therapie intraveineuse sur invitation de la SANMO*. Cette technique utilise la vitamine C (25g) comme agent chimio-thérapeutique pouvant en association avec les protocoles classiques conventionnels. Cette technique est sélectivement toxique pour les cellules cancéreuses uniquement sans pour autant sacrifier les performances de la chimiothérapie en permettant de limiter considérablement les effets secondaires et d'améliorer très sensiblement la qualité de vie des patients cancéreux. Je dirais en conclusion qu'il n'est pas impossible d'espérer face à cette maladie et que des progrès considérables ont été réalisés en matière de traitement et de prévention. Et comme lueur d'espoir, je dirais que de nombreux cancers autrefois considérés comme mortels peuvent désormais être guéris. Docteur Naili Tahar vice-président de la Sanmo *Société algérienne de nutrition et de médecine ortomoléculaire www.orthomoléculaire.org