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Négociations autorités maliennes-MNLA
Violences au Mali
Publié dans Le Midi Libre le 09 - 06 - 2013

Les mouvements touareg armés occupent Kidal, berceau de cette minorité, depuis fin janvier, après que l'intervention militaire française ait mis en fuite les groupes islamistes liés à al-Qaïda...
Les mouvements touareg armés occupent Kidal, berceau de cette minorité, depuis fin janvier, après que l'intervention militaire française ait mis en fuite les groupes islamistes liés à al-Qaïda...
Les autorités maliennes et les Touareg négocient en plein regain de tension, mais vont tenter de trouver un compromis en vue de l'élection présidentielle de juillet. Les autorités maliennes et les groupes armés touareg qui occupent la ville de Kidal, dans le nord-est du pays, se sont donc retrouvé vendredi à Ouagadougou, en plein regain de tension, pour des négociations en vue de l'élection présidentielle de juillet. Ces discussions débutent seulement deux jours après que, à l'issue de combats meurtriers, l'armée a délogé les rebelles touareg du Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA) de la localité d'Anefis, à une centaine de kilomètres au sud de Kidal, ville que Bamako entend aussi récupérer.
Médiateur dans la crise malienne au nom de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cedeao), le président burkinabè, Blaise Compaoré, "ouvre à 19 h (heure française) les négociations" en recevant les représentants du pouvoir malien et des mouvements touareg, a indiqué une source proche de la médiation. La délégation de Bamako, conduite par l'ancien ministre, Tiébilé Dramé, conseiller spécial du président par intérim Dioncounda Traoré pour le nord du Mali, est attendue à 18 h
Le MNLA et le Haut Conseil pour l'unité de l'Azawad, autre organisation touareg, feront bloc au sein d'une délégation conjointe, déjà sur place.
Les Touareg refusent de déposer les armes
Les tractations devraient se poursuivre jusqu'à lundi. Pour la médiation et la communauté internationale, l'enjeu est de trouver un compromis pour permettre d'organiser aussi à Kidal la prochaine présidentielle le 28 juillet, une élection réclamée avec insistance par les partenaires du Mali, France en tête. Or le MNLA et les autres groupements touareg ont refusé, jusqu'à présent, à l'armée et à l'administration maliennes d'entrer dans la ville, exigeant la sécurisation du scrutin par la future force de l'Onu attendue en juillet.
Les mouvements touareg armés occupent Kidal, berceau de cette minorité, depuis fin janvier, après qu'une intervention militaire française a mis en fuite les groupes islamistes armés liés à al-Qaïda qui occupaient tout le Nord-Mali depuis 2012. Environ 200 soldats français sont stationnés à l'aéroport de la ville.
Les groupes touareg, qui furent un temps alliés aux djihadistes, ont opposé jeudi une fin de non-recevoir à la France en faisant savoir qu'ils ne déposeraient pas les armes "avant le règlement définitif du statut de l'Azawad", nom donné par ces autonomistes à la région nord du Mali. Ils se réservent aussi "le droit de riposter aux agressions de l'armée malienne".
Si un accord intérimaire est trouvé sur Kidal, il restera ensuite à régler le problème de fond des relations entre l'Etat malien et sa région nord, irrédentiste depuis des décennies. Une fois des autorités légitimes installées à l'issue de la présidentielle, devra se renouer un dialogue entre Bamako, qui ne veut pas entendre parler d'autonomie mais de décentralisation, et les mouvements touareg emmenés par le MNLA, qui estime avoir fait beaucoup en renonçant à sa revendication d'indépendance.
Les autorités maliennes et les Touareg négocient en plein regain de tension, mais vont tenter de trouver un compromis en vue de l'élection présidentielle de juillet. Les autorités maliennes et les groupes armés touareg qui occupent la ville de Kidal, dans le nord-est du pays, se sont donc retrouvé vendredi à Ouagadougou, en plein regain de tension, pour des négociations en vue de l'élection présidentielle de juillet. Ces discussions débutent seulement deux jours après que, à l'issue de combats meurtriers, l'armée a délogé les rebelles touareg du Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA) de la localité d'Anefis, à une centaine de kilomètres au sud de Kidal, ville que Bamako entend aussi récupérer.
Médiateur dans la crise malienne au nom de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cedeao), le président burkinabè, Blaise Compaoré, "ouvre à 19 h (heure française) les négociations" en recevant les représentants du pouvoir malien et des mouvements touareg, a indiqué une source proche de la médiation. La délégation de Bamako, conduite par l'ancien ministre, Tiébilé Dramé, conseiller spécial du président par intérim Dioncounda Traoré pour le nord du Mali, est attendue à 18 h
Le MNLA et le Haut Conseil pour l'unité de l'Azawad, autre organisation touareg, feront bloc au sein d'une délégation conjointe, déjà sur place.
Les Touareg refusent de déposer les armes
Les tractations devraient se poursuivre jusqu'à lundi. Pour la médiation et la communauté internationale, l'enjeu est de trouver un compromis pour permettre d'organiser aussi à Kidal la prochaine présidentielle le 28 juillet, une élection réclamée avec insistance par les partenaires du Mali, France en tête. Or le MNLA et les autres groupements touareg ont refusé, jusqu'à présent, à l'armée et à l'administration maliennes d'entrer dans la ville, exigeant la sécurisation du scrutin par la future force de l'Onu attendue en juillet.
Les mouvements touareg armés occupent Kidal, berceau de cette minorité, depuis fin janvier, après qu'une intervention militaire française a mis en fuite les groupes islamistes armés liés à al-Qaïda qui occupaient tout le Nord-Mali depuis 2012. Environ 200 soldats français sont stationnés à l'aéroport de la ville.
Les groupes touareg, qui furent un temps alliés aux djihadistes, ont opposé jeudi une fin de non-recevoir à la France en faisant savoir qu'ils ne déposeraient pas les armes "avant le règlement définitif du statut de l'Azawad", nom donné par ces autonomistes à la région nord du Mali. Ils se réservent aussi "le droit de riposter aux agressions de l'armée malienne".
Si un accord intérimaire est trouvé sur Kidal, il restera ensuite à régler le problème de fond des relations entre l'Etat malien et sa région nord, irrédentiste depuis des décennies. Une fois des autorités légitimes installées à l'issue de la présidentielle, devra se renouer un dialogue entre Bamako, qui ne veut pas entendre parler d'autonomie mais de décentralisation, et les mouvements touareg emmenés par le MNLA, qui estime avoir fait beaucoup en renonçant à sa revendication d'indépendance.


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