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Des milliers de fans de Matoub au rendez-vous
TAOURIRT MOUSSA
Publié dans Le Midi Libre le 26 - 06 - 2013

Le quinzième anniversaire de l'assassinat du chantre de la cause identitaire amazighe en Algérie, l'artiste, poète et interprète Matoub Lounès a été célébré avec faste, hier mardi, dans les quatre coins de la wilaya de Tizi-Ouzou.
Le quinzième anniversaire de l'assassinat du chantre de la cause identitaire amazighe en Algérie, l'artiste, poète et interprète Matoub Lounès a été célébré avec faste, hier mardi, dans les quatre coins de la wilaya de Tizi-Ouzou.
Comme chaque année, en cette journée de triste souvenir une grande cérémonie de recueillement a eu lieu à Tala Bounane, sur la route reliant la ville de Tizi-Ouzou à Ath Douala, à l'endroit où fut perpétré l'attentat contre Matoub. La mère de Matoub Lounès, du haut de ses 85 ans, n'a pas raté ce rendez-vous.
Elle était présente et entourée des fans et admirateurs de son fils qui est devenu le symbole de toute la Kabylie et du combat identitaire mais aussi l'artiste le plus aimé et adulé de toutes les générations de Kabyles. Hier, donc, il y avait la femme que tout le monde appelle affectueusement Nna Aldjia. Il y avait aussi la sœur Malika Matoub sur le lieu de l'assassinat et une foule immense.
Les citoyens sont venus de plusieurs régions du pays comme Bgayet, Bouira, Boumerdès, Tipaza, Alger, Oran et même du Maroc. En effet, plusieurs militants de la cause amazighe au Maroc ont pris part à la commémoration de cet anniversaire dans la région d'Ath Douala. Sur place, une minute de silence a été observée par l'ensemble des présents avant que le cortège ne se dirige vers le village de Taourirt Moussa où il était difficile de se frayer un chemin compte tenu de l'importance du nombre de pèlerins présents sur les lieux.
Une fois arrivés au village Taourirt Moussa situé à un quart d'heure du chef-lieu de la daïra d'Ath Douala et à 40 minutes au sud-est du chef-lieu de la wilaya de Tizi-Ouzou, c'est la voix chaude de Matoub Lounès qui accueille les visiteurs. Sa voix résonne à plusieurs dizaines de mètres à la ronde. Une remarque : la majorité des visiteurs sont des jeunes de moins de 25 ans.
Un constat qui montre, si besoin est, que Matoub Lounès n'est pas seulement l'idole d'une de deux générations mais c'est l'idole de toutes générations confondues. « C'est grâce à mon père que j'ai découvert les chansons de Matoub Lounès, depuis je n'écoute plus que lui. Il y a une voix unique, des textes uniques et une façon d'interpréter unique. C'est pourquoi, il est le seul artiste qui réussit à pénétrer à l'intérieur de mon âme », nous dit Mourad, âgé à peine de 21 ans.
Comme Mourad, ils étaient des milliers à ne pas avoir raté ce rendez-vous devenu historique pour toute cette frange de la société en quête de repères et de reconnaissance. La tombe du Rebelle était aussi bondée de monde et il n'était pas du tout facile d'y parvenir. Les gens, hommes et femme, se bousculait afin d'y déposer des gerbes de fleurs ou pour prendre des photos.
C'est la même ambiance à l'intérieur du musée Matoub-Lounès où les organisateurs avaient beaucoup de mal à gérer l'affluence des visiteurs. Ces derniers pouvaient ainsi découvrir des photos géantes de Matoub Lounès, des textes inédits, des articles de presse... L'endroit où est exposé la voiture criblée de balles était aussi prit d'assaut. Matoub n'est pas mort même si physiquement il n'est plus. C'est la conclusion qu'on peut tirer de l'ambiance qui a régné tout au long de la journée d'hier à Taourirt Moussa.
Comme chaque année, en cette journée de triste souvenir une grande cérémonie de recueillement a eu lieu à Tala Bounane, sur la route reliant la ville de Tizi-Ouzou à Ath Douala, à l'endroit où fut perpétré l'attentat contre Matoub. La mère de Matoub Lounès, du haut de ses 85 ans, n'a pas raté ce rendez-vous.
Elle était présente et entourée des fans et admirateurs de son fils qui est devenu le symbole de toute la Kabylie et du combat identitaire mais aussi l'artiste le plus aimé et adulé de toutes les générations de Kabyles. Hier, donc, il y avait la femme que tout le monde appelle affectueusement Nna Aldjia. Il y avait aussi la sœur Malika Matoub sur le lieu de l'assassinat et une foule immense.
Les citoyens sont venus de plusieurs régions du pays comme Bgayet, Bouira, Boumerdès, Tipaza, Alger, Oran et même du Maroc. En effet, plusieurs militants de la cause amazighe au Maroc ont pris part à la commémoration de cet anniversaire dans la région d'Ath Douala. Sur place, une minute de silence a été observée par l'ensemble des présents avant que le cortège ne se dirige vers le village de Taourirt Moussa où il était difficile de se frayer un chemin compte tenu de l'importance du nombre de pèlerins présents sur les lieux.
Une fois arrivés au village Taourirt Moussa situé à un quart d'heure du chef-lieu de la daïra d'Ath Douala et à 40 minutes au sud-est du chef-lieu de la wilaya de Tizi-Ouzou, c'est la voix chaude de Matoub Lounès qui accueille les visiteurs. Sa voix résonne à plusieurs dizaines de mètres à la ronde. Une remarque : la majorité des visiteurs sont des jeunes de moins de 25 ans.
Un constat qui montre, si besoin est, que Matoub Lounès n'est pas seulement l'idole d'une de deux générations mais c'est l'idole de toutes générations confondues. « C'est grâce à mon père que j'ai découvert les chansons de Matoub Lounès, depuis je n'écoute plus que lui. Il y a une voix unique, des textes uniques et une façon d'interpréter unique. C'est pourquoi, il est le seul artiste qui réussit à pénétrer à l'intérieur de mon âme », nous dit Mourad, âgé à peine de 21 ans.
Comme Mourad, ils étaient des milliers à ne pas avoir raté ce rendez-vous devenu historique pour toute cette frange de la société en quête de repères et de reconnaissance. La tombe du Rebelle était aussi bondée de monde et il n'était pas du tout facile d'y parvenir. Les gens, hommes et femme, se bousculait afin d'y déposer des gerbes de fleurs ou pour prendre des photos.
C'est la même ambiance à l'intérieur du musée Matoub-Lounès où les organisateurs avaient beaucoup de mal à gérer l'affluence des visiteurs. Ces derniers pouvaient ainsi découvrir des photos géantes de Matoub Lounès, des textes inédits, des articles de presse... L'endroit où est exposé la voiture criblée de balles était aussi prit d'assaut. Matoub n'est pas mort même si physiquement il n'est plus. C'est la conclusion qu'on peut tirer de l'ambiance qui a régné tout au long de la journée d'hier à Taourirt Moussa.


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