La guérilla colombienne des Farc, qui mène des pourparlers de paix depuis plus d'un an avec le gouvernement de Juan Manuel Santos, a annoncé dimanche qu'elle décrétait un cessez-le-feu unilatéral de 30 jours à partir du 15 décembre. La guérilla colombienne des Farc, qui mène des pourparlers de paix depuis plus d'un an avec le gouvernement de Juan Manuel Santos, a annoncé dimanche qu'elle décrétait un cessez-le-feu unilatéral de 30 jours à partir du 15 décembre. Les Forces armées révolutionnaires de Colombie ont ajouté qu'elles comptaient sur le gouvernement pour faire de même, mais le président Santos a toujours refusé de relâcher la pression militaire sur la rébellion avant la signature d'un éventuel accord de paix. "De manière unilatérale, nous ordonnons à toutes nos unités (...) de cesser le feu et les hostilités pendant 30 jours", a annoncé un communiqué de la rébellion rendu public à La Havane, où les Farc mènent des pourparlers de paix avec une délégation de Bogota depuis novembre 2012. Toutefois, "dans le même temps, nous ordonnons à (nos troupes de) rester en alerte face à toute opération ennemie, à laquelle il devra être répondu sans délai", a ajouté ce texte lu par le commandant guérillero Pablo Catatumbo à la fin d'un nouveau cycle de négociations dans la capitale cubaine. Les Farc, qui n'ont pas exposé les motivations de ce geste, ont aussi affirmé qu'elles "entretiennent l'espoir que le gouvernement réponde à (ce) geste en suspendant ses opérations". Lors du démarrage des discussions de La Havane en novembre 2012, la rébellion marxiste avait déjà observé, en guise de geste de bonne volonté, une trêve unilatérale de deux mois entre le 20 novembre 2012 et le 20 janvier 2013. Les Farc avaient alors proposé au gouvernement de centre-droit de M. Santos de les imiter, mais le chef de l'Etat avait exclu de relâcher la pression militaire avant d'aboutir à un accord définitif. Les Forces armées révolutionnaires de Colombie ont ajouté qu'elles comptaient sur le gouvernement pour faire de même, mais le président Santos a toujours refusé de relâcher la pression militaire sur la rébellion avant la signature d'un éventuel accord de paix. "De manière unilatérale, nous ordonnons à toutes nos unités (...) de cesser le feu et les hostilités pendant 30 jours", a annoncé un communiqué de la rébellion rendu public à La Havane, où les Farc mènent des pourparlers de paix avec une délégation de Bogota depuis novembre 2012. Toutefois, "dans le même temps, nous ordonnons à (nos troupes de) rester en alerte face à toute opération ennemie, à laquelle il devra être répondu sans délai", a ajouté ce texte lu par le commandant guérillero Pablo Catatumbo à la fin d'un nouveau cycle de négociations dans la capitale cubaine. Les Farc, qui n'ont pas exposé les motivations de ce geste, ont aussi affirmé qu'elles "entretiennent l'espoir que le gouvernement réponde à (ce) geste en suspendant ses opérations". Lors du démarrage des discussions de La Havane en novembre 2012, la rébellion marxiste avait déjà observé, en guise de geste de bonne volonté, une trêve unilatérale de deux mois entre le 20 novembre 2012 et le 20 janvier 2013. Les Farc avaient alors proposé au gouvernement de centre-droit de M. Santos de les imiter, mais le chef de l'Etat avait exclu de relâcher la pression militaire avant d'aboutir à un accord définitif.