Les jours de Amar Saïdani, secrétaire général du FLN, à la tête du parti sont-ils vraiment comptés ? A en croire ses détracteurs, la réponse est positive. Les opposants au secrétaire général contesté du vieux pari ont annoncé avoir déposé une demande d'autorisation pour la tenue d'une session du comité central (CC), la plus haute instance du parti. Les jours de Amar Saïdani, secrétaire général du FLN, à la tête du parti sont-ils vraiment comptés ? A en croire ses détracteurs, la réponse est positive. Les opposants au secrétaire général contesté du vieux pari ont annoncé avoir déposé une demande d'autorisation pour la tenue d'une session du comité central (CC), la plus haute instance du parti. Trois membres du CC, dont Abderahmane Belayat, qui se considère toujours comme le coordinateur du bureau politique, ont déposé cette demande auprès des services concernés de la wilaya d'Alger. Abderahmane Belayat et Abdelkrim Abada, le coordinateur du mouvement de redressement, soutiennent que le quorum de 2/3 a été atteint puisque 256 membres du CC ont apposé leurs signatures sur la demande d'autorisation pour la tenue d'une session devant conduire à l'élection d'un nouveau secrétaire général en remplacement de Amar Saïdani, dont l'autorité n'a jamais été reconnue par de larges pans au sein du vieux parti. Si cela se confirme on peut dire que Amar Saïdani ne devrait pas rester encore longtemps à son poste. Avec la signature de 2/3 des membres du CC le quorum est atteint conformément aux dispositions statutaires du parti. La session du CC devrait donc avoir normalement lieu. Tous les regards sont désormais rivés sur le ministère de l'Intérieur. Tayeb Belaïz, le ministre de l'Intérieur, va-t-il accepter cette demande et, par voie de conséquence, accorder une autorisation pour la tenue de cette session du CC ? Si tel sera le cas alors qui succédera à Amar Saïdani ? A en croire certaines informations l'ancien secrétaire général, Abdelaziz Belkhadem, serait très intéressé par le retour aux affaires lui qui a été, est-il besoin de le rappeler, « destitué » à la régulière par le comité central le 31 janvier de l'année dernière. Selon Abdelkrim Abada, Abdelaziz Belkhadem fait partie des 256 membres du CC ayant signé la demande d'autorisation pour la tenue d'une session de cette instance du parti. Belkhadem disposerait encore de nombreux partisans au sein du CC. Belkhadem n'a été « débarqué » qu'à la faveur de quatre voix de différence. Ses détracteurs ont en effet obtenu 160 voix contre 156 voix pour ses partisans. C'est pourquoi on estime encore, une année après sa chute, que Belkhadem a encore de forts appuis au sein du FLN. Mais cette option de Belkhadem n'agrée pas ceux qui étaient à l'origine de sa destitution. Ces derniers verraient d'un mauvais œil ce probable retour de l'ancien secrétaire général. Car pour eux ce serait un retour à la case départ pour le FLN qui resterait toujours divisé en végètant dans les méandres de la crise interne. Pour éviter cette éventualité une bonne partie des membres du CC, qui voudraient destituer Amar Saïdani, serait plutôt favorable à une direction collégiale où toutes les tendances seraient représentées. Ce d'autant, plaident les partisans de cette option, « que le prochain congrès est prévu pour l'année prochaine ». Cela dit, Amar Saïdani a toujours considéré que ses opposants sont des chargés de missions. « Leurs missions prendront fin après le 17 avril » a-t-il récemment indiqué en soutenant « qu'ils sont contre la candidature du président Bouteflika » alors que lui se fait le chantre du quatrième mandat. Saïdani a même commencé une purge au sein du parti en évinçant quelques mouhafedhs sous prétexte qu'ils sont des partisans de Ali Benflis. Par cette action Saïdani n'a fait qu'ouvrir un nouveau front contre sa personne puisqu'il a provoqué la colère des évincés et de leurs alliés. Trois membres du CC, dont Abderahmane Belayat, qui se considère toujours comme le coordinateur du bureau politique, ont déposé cette demande auprès des services concernés de la wilaya d'Alger. Abderahmane Belayat et Abdelkrim Abada, le coordinateur du mouvement de redressement, soutiennent que le quorum de 2/3 a été atteint puisque 256 membres du CC ont apposé leurs signatures sur la demande d'autorisation pour la tenue d'une session devant conduire à l'élection d'un nouveau secrétaire général en remplacement de Amar Saïdani, dont l'autorité n'a jamais été reconnue par de larges pans au sein du vieux parti. Si cela se confirme on peut dire que Amar Saïdani ne devrait pas rester encore longtemps à son poste. Avec la signature de 2/3 des membres du CC le quorum est atteint conformément aux dispositions statutaires du parti. La session du CC devrait donc avoir normalement lieu. Tous les regards sont désormais rivés sur le ministère de l'Intérieur. Tayeb Belaïz, le ministre de l'Intérieur, va-t-il accepter cette demande et, par voie de conséquence, accorder une autorisation pour la tenue de cette session du CC ? Si tel sera le cas alors qui succédera à Amar Saïdani ? A en croire certaines informations l'ancien secrétaire général, Abdelaziz Belkhadem, serait très intéressé par le retour aux affaires lui qui a été, est-il besoin de le rappeler, « destitué » à la régulière par le comité central le 31 janvier de l'année dernière. Selon Abdelkrim Abada, Abdelaziz Belkhadem fait partie des 256 membres du CC ayant signé la demande d'autorisation pour la tenue d'une session de cette instance du parti. Belkhadem disposerait encore de nombreux partisans au sein du CC. Belkhadem n'a été « débarqué » qu'à la faveur de quatre voix de différence. Ses détracteurs ont en effet obtenu 160 voix contre 156 voix pour ses partisans. C'est pourquoi on estime encore, une année après sa chute, que Belkhadem a encore de forts appuis au sein du FLN. Mais cette option de Belkhadem n'agrée pas ceux qui étaient à l'origine de sa destitution. Ces derniers verraient d'un mauvais œil ce probable retour de l'ancien secrétaire général. Car pour eux ce serait un retour à la case départ pour le FLN qui resterait toujours divisé en végètant dans les méandres de la crise interne. Pour éviter cette éventualité une bonne partie des membres du CC, qui voudraient destituer Amar Saïdani, serait plutôt favorable à une direction collégiale où toutes les tendances seraient représentées. Ce d'autant, plaident les partisans de cette option, « que le prochain congrès est prévu pour l'année prochaine ». Cela dit, Amar Saïdani a toujours considéré que ses opposants sont des chargés de missions. « Leurs missions prendront fin après le 17 avril » a-t-il récemment indiqué en soutenant « qu'ils sont contre la candidature du président Bouteflika » alors que lui se fait le chantre du quatrième mandat. Saïdani a même commencé une purge au sein du parti en évinçant quelques mouhafedhs sous prétexte qu'ils sont des partisans de Ali Benflis. Par cette action Saïdani n'a fait qu'ouvrir un nouveau front contre sa personne puisqu'il a provoqué la colère des évincés et de leurs alliés.