La rencontre d'avant-d'hier entre le secrétaire général du FLN, Amar Saïdani, et le secrétaire général du MPA, Amara Benyounès, est peut-être le prélude à la formation d'un nouveau pôle politique. La rencontre d'avant-d'hier entre le secrétaire général du FLN, Amar Saïdani, et le secrétaire général du MPA, Amara Benyounès, est peut-être le prélude à la formation d'un nouveau pôle politique. En effet, d'aucuns estiment que cette rencontre est le premier pas vers la création d'une nouvelle alliance présidentielle. Amara Benyounès et Amar Saïdani ont d'ailleurs clairement laissé entendre que d'autres rencontres de consultations sont au programme et tout indique que deux autres partis, le RND et TAJ, seront de la partie à l'avenir. Ces quatre partis ont la particularité d'être de fervents partisans du président de la république, Abdelaziz Bouteflika, car ils soutiennent son programme depuis de nombreuses années déjà et ont soutenu sa candidature à l'élection présidentielle du 17 avril dernier. « Il est tout a fait normal que nous consultions le FLN, le RND et TAJ sur ce qui se passe sur la scène nationale » a d'ailleurs soutenu avant-hier Amara Benyounès. Les pro-Bouteflika resserrent donc leurs rangs dans un contexte très particulier caractérisé par la montée d'une partie importante de l'opposition qui vient d'appeler ouvertement au départ du président de la république et, par voie de conséquence, la tenue de l'élection présidentielle anticipée. La coordination pour les libertés et la transition démocratique (CNLTD), qui a tenu un conclave ce mardi au siège du MSP, considère que cette revendication est légitime dès lors que la santé du chef de l'Etat ne lui permet pas d'assumer toutes ses charges constitutionnelles. « ceux qui veulent le fauteuil de Bouteflika doivent attendre 2019 » a d'ores et déjà indiqué un des partisans du chef de l'Etat, Amara Benyounès, en l'occurrence, comme pour dire à l'opposition qu'il n'y aura pas d'élection présidentielle anticipée. « Il n'y a pas de crise politique dans le pays car les institutions fonctionnent normalement » dira de son côté Amar Saïdani. Autant dire que les doléances de la CNLTD, qui plaide ouvertement pour une période de transition démocratique, n'agréent pas ces deux partis politiques ainsi que le RND et TAJ qui ont déjà rejetés, dans le fond et dans la forme, la démarche de cette coordination de l'opposition. Cette effervescence politique intervient aussi dans un contexte marqué par l'initiative politique du FFS qui appelle à la « reconstruction du consensus national ». Une idée pour laquelle ce parti fait des pieds et des mains pour rallier à sa cause l'ensemble de la classe politique nationale. Mais cette initiative du plus vieux parti de l'opposition rencontre une farouche opposition d'une partie de l'opposition puisque la CNLTD vient, en effet, de la rejeter officiellement. Ce n'est pas le cas des partis de la majorité, c'est à dire le FLN, le RND, TAJ et le MPA, qui ont fait montre de leur disponibilité à approfondir les consultations tout en mettant bien en avant le fait que « le président de la république est une ligne rouge ». En termes pus clairs la légitimité du président ne saurait en aucun cas être remise en question. Les partis qui soutiennent le chef de l'Etat ont, rappelons-le, échoué il y a quelques mois dans leur tentative de former un bloc politique. C'était à la veille de l'élection présidentielle du 17 avril dernier. Des questions de leadership étaient à l'origine de cet échec d'une initiative initiée alors par le FLN. D'ailleurs Amar Saïdani et Amara Benyounès n'ont pu s'entendre sur cette démarche du vieux parti et la création d'une nouvelle alliance présidentielle n'a pu aboutir. Ce qui a été difficile, il y a quelques mois, l'est-il moins aujourd'hui ? Apparemment oui, ce d'autant que, comme confirmé par Amar Saïdani, le projet de révision de la constitution est imminent. En effet, d'aucuns estiment que cette rencontre est le premier pas vers la création d'une nouvelle alliance présidentielle. Amara Benyounès et Amar Saïdani ont d'ailleurs clairement laissé entendre que d'autres rencontres de consultations sont au programme et tout indique que deux autres partis, le RND et TAJ, seront de la partie à l'avenir. Ces quatre partis ont la particularité d'être de fervents partisans du président de la république, Abdelaziz Bouteflika, car ils soutiennent son programme depuis de nombreuses années déjà et ont soutenu sa candidature à l'élection présidentielle du 17 avril dernier. « Il est tout a fait normal que nous consultions le FLN, le RND et TAJ sur ce qui se passe sur la scène nationale » a d'ailleurs soutenu avant-hier Amara Benyounès. Les pro-Bouteflika resserrent donc leurs rangs dans un contexte très particulier caractérisé par la montée d'une partie importante de l'opposition qui vient d'appeler ouvertement au départ du président de la république et, par voie de conséquence, la tenue de l'élection présidentielle anticipée. La coordination pour les libertés et la transition démocratique (CNLTD), qui a tenu un conclave ce mardi au siège du MSP, considère que cette revendication est légitime dès lors que la santé du chef de l'Etat ne lui permet pas d'assumer toutes ses charges constitutionnelles. « ceux qui veulent le fauteuil de Bouteflika doivent attendre 2019 » a d'ores et déjà indiqué un des partisans du chef de l'Etat, Amara Benyounès, en l'occurrence, comme pour dire à l'opposition qu'il n'y aura pas d'élection présidentielle anticipée. « Il n'y a pas de crise politique dans le pays car les institutions fonctionnent normalement » dira de son côté Amar Saïdani. Autant dire que les doléances de la CNLTD, qui plaide ouvertement pour une période de transition démocratique, n'agréent pas ces deux partis politiques ainsi que le RND et TAJ qui ont déjà rejetés, dans le fond et dans la forme, la démarche de cette coordination de l'opposition. Cette effervescence politique intervient aussi dans un contexte marqué par l'initiative politique du FFS qui appelle à la « reconstruction du consensus national ». Une idée pour laquelle ce parti fait des pieds et des mains pour rallier à sa cause l'ensemble de la classe politique nationale. Mais cette initiative du plus vieux parti de l'opposition rencontre une farouche opposition d'une partie de l'opposition puisque la CNLTD vient, en effet, de la rejeter officiellement. Ce n'est pas le cas des partis de la majorité, c'est à dire le FLN, le RND, TAJ et le MPA, qui ont fait montre de leur disponibilité à approfondir les consultations tout en mettant bien en avant le fait que « le président de la république est une ligne rouge ». En termes pus clairs la légitimité du président ne saurait en aucun cas être remise en question. Les partis qui soutiennent le chef de l'Etat ont, rappelons-le, échoué il y a quelques mois dans leur tentative de former un bloc politique. C'était à la veille de l'élection présidentielle du 17 avril dernier. Des questions de leadership étaient à l'origine de cet échec d'une initiative initiée alors par le FLN. D'ailleurs Amar Saïdani et Amara Benyounès n'ont pu s'entendre sur cette démarche du vieux parti et la création d'une nouvelle alliance présidentielle n'a pu aboutir. Ce qui a été difficile, il y a quelques mois, l'est-il moins aujourd'hui ? Apparemment oui, ce d'autant que, comme confirmé par Amar Saïdani, le projet de révision de la constitution est imminent.