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Les élèves au repos forcé
La « Dame de Fer » défie les puissants syndicats de l'éducation nationale
Publié dans Le Midi Libre le 10 - 02 - 2015

Une partie de poker se joue aujourd'hui entre Nouria Benghebrit et la CSE. La ministre de l'Education nationale, Nouria Benghebrit, joue son va-tout face aux puissants syndicats de l'Education nationale, regroupés autour de la Coordination des syndicats de l'Education (CSE) qui maintient son mot d'ordre de grève nationale pour aujourd'hui et demain.
Une partie de poker se joue aujourd'hui entre Nouria Benghebrit et la CSE. La ministre de l'Education nationale, Nouria Benghebrit, joue son va-tout face aux puissants syndicats de l'Education nationale, regroupés autour de la Coordination des syndicats de l'Education (CSE) qui maintient son mot d'ordre de grève nationale pour aujourd'hui et demain.
La ministre de l'Education nationale appelle les syndicats à faire prévaloir la « raison » d'autant qu'il s'agit de l'avenir des élèves. Un avenir qui préoccupe les associations des parents d'élèves, du moins celle de Bouira, qui dénonce « le chantage » mené par l'Intersyndicale, qui a décidé de paralyser le secteur de l'Education durant les journées de demain et après-demain.
La Coordination des syndicats de l'Education (CSE, qui regroupe sept syndicat, en l'occurrence le Syndicat national autonome des professeurs de l'enseignement secondaire et technique (Snapest), le Conseil national élargi des professeurs de l'enseignement secondaire et technique (Cnapest), l'Union nationale des personnels de l'Education et de la formation (UNPEF),
le Syndicat national des travailleurs de l'Education (SNTE), le Syndicat national des travailleurs de l'Education et de la formation (Satef), le Syndicat national autonome des personnels de l'administration publique (Snapap) outre le Syndicat du conseil des lycées d'Alger (CLA-non agréé), met sa menace à exécution ! Les élèves des différents paliers de l'Education nationale seront aujourd'hui au repos forcé.
Juste après la conférence de presse de Nouria Benghebrit, les syndicalistes ruent dans les brancards et décident de maintenir leur appel à la grève nationale pour aujourd'hui et demain. La ministre de l'Education nationale a maintenu la feuille de route qu'elle s'est tracée. « La satisfaction des revendications des travailleurs se fera, mais en temps opportun ».
« La révision des statuts des travailleurs de l'Education ne doit pas se faire sous pression ou dans la précipitation », avait elle indiqué au cours de sa conférence de presse. Pour la première responsable du secteur de l'Education nationale, « la stabilité du secteur est une priorité majeure ». Il n'en fallait pas plus pour la CSE pour monter au créneau en appelant tous les travailleurs du département de Benghebrit à répondre à son appel à la grève nationale. Il ne restait à Nouria Benghebrit qu'à appeler les syndicats à faire prévaloir la « raison » d'autant qu'il s'agit de l'avenir des élèves.
Dans une déclaration publique, signée par le président de l'Association des parents d'élèves de Bouira, Rabah Tabbal, il est indiqué que les parents d'élèves de la wilaya de Bouira fustigent l'action des syndicats de l'Education. Selon cette association, « certains syndicats veulent perturber la stabilité précaire qui règne au sein du secteur, en appelant à une grève de deux jours. Les parents d'élèves, bureau de Bouira, dénoncent de telles actions qui se basent sur le chantage en prenant nos enfants en otage ». L'ANPE de Bouira se dit « surprise » par ce mouvement de grogne et n'hésite pas à y voir « des intérêts occultes ».
« Nous sommes surpris par cette action de grève, étant donné que le ministère a pris en charge une très grande partie des revendications syndicales et laisse toujours les portes ouvertes pour le dialogue. C'est pour cette raison que nous pensons qu'il y a des intérêts occultes derrière cette action et dont les seuls perdants sont les élèves et leurs enseignants». Elle dresse un tableau sombre de l'Education nationale qui a, selon cette association, « connu une régression alarmante dans son côté pédagogique et éducatif ».
Le simple citoyen peut constater, souligne-t-elle, « une baisse du niveau scolaire d'une part, et l'installation de la violence et autres fléaux telles la consommation de drogues et autres stupéfiants d'autre part ». Elle dénonce, « le manque, voire l'absence de formation des enseignants et encadreurs de l'école algérienne ayant aussi influé négativement sur celle-ci ». Autres disfonctionnements relevé par l'ANPE de Bouira influant négativement sur la qualité de l'enseignement, c'est « la surcharge et l'inadéquation des programmes dispensés surtout au niveau primaire ».
Encensant la politique de dialogue initiée par la ministre de l'Education nationale à tous les partenaires sociaux, syndicats, parents d'élèves et autres structures agissant dans le domaine, l'ANPE estime que « cette démarche de Nouria Benghebrit a commencé à donner ses fruits, pour preuve, la stabilité des deux premiers trimestres ». L'ANPE se félicite de « la suppression du seuil des cours pour l'examen du baccalauréat et l'introduction de la fiche de synthèse pour les nouveaux bacheliers ainsi que la suppression de la deuxième session d'examen de fin de cycle primaire ».
La ministre de l'Education nationale appelle les syndicats à faire prévaloir la « raison » d'autant qu'il s'agit de l'avenir des élèves. Un avenir qui préoccupe les associations des parents d'élèves, du moins celle de Bouira, qui dénonce « le chantage » mené par l'Intersyndicale, qui a décidé de paralyser le secteur de l'Education durant les journées de demain et après-demain.
La Coordination des syndicats de l'Education (CSE, qui regroupe sept syndicat, en l'occurrence le Syndicat national autonome des professeurs de l'enseignement secondaire et technique (Snapest), le Conseil national élargi des professeurs de l'enseignement secondaire et technique (Cnapest), l'Union nationale des personnels de l'Education et de la formation (UNPEF),
le Syndicat national des travailleurs de l'Education (SNTE), le Syndicat national des travailleurs de l'Education et de la formation (Satef), le Syndicat national autonome des personnels de l'administration publique (Snapap) outre le Syndicat du conseil des lycées d'Alger (CLA-non agréé), met sa menace à exécution ! Les élèves des différents paliers de l'Education nationale seront aujourd'hui au repos forcé.
Juste après la conférence de presse de Nouria Benghebrit, les syndicalistes ruent dans les brancards et décident de maintenir leur appel à la grève nationale pour aujourd'hui et demain. La ministre de l'Education nationale a maintenu la feuille de route qu'elle s'est tracée. « La satisfaction des revendications des travailleurs se fera, mais en temps opportun ».
« La révision des statuts des travailleurs de l'Education ne doit pas se faire sous pression ou dans la précipitation », avait elle indiqué au cours de sa conférence de presse. Pour la première responsable du secteur de l'Education nationale, « la stabilité du secteur est une priorité majeure ». Il n'en fallait pas plus pour la CSE pour monter au créneau en appelant tous les travailleurs du département de Benghebrit à répondre à son appel à la grève nationale. Il ne restait à Nouria Benghebrit qu'à appeler les syndicats à faire prévaloir la « raison » d'autant qu'il s'agit de l'avenir des élèves.
Dans une déclaration publique, signée par le président de l'Association des parents d'élèves de Bouira, Rabah Tabbal, il est indiqué que les parents d'élèves de la wilaya de Bouira fustigent l'action des syndicats de l'Education. Selon cette association, « certains syndicats veulent perturber la stabilité précaire qui règne au sein du secteur, en appelant à une grève de deux jours. Les parents d'élèves, bureau de Bouira, dénoncent de telles actions qui se basent sur le chantage en prenant nos enfants en otage ». L'ANPE de Bouira se dit « surprise » par ce mouvement de grogne et n'hésite pas à y voir « des intérêts occultes ».
« Nous sommes surpris par cette action de grève, étant donné que le ministère a pris en charge une très grande partie des revendications syndicales et laisse toujours les portes ouvertes pour le dialogue. C'est pour cette raison que nous pensons qu'il y a des intérêts occultes derrière cette action et dont les seuls perdants sont les élèves et leurs enseignants». Elle dresse un tableau sombre de l'Education nationale qui a, selon cette association, « connu une régression alarmante dans son côté pédagogique et éducatif ».
Le simple citoyen peut constater, souligne-t-elle, « une baisse du niveau scolaire d'une part, et l'installation de la violence et autres fléaux telles la consommation de drogues et autres stupéfiants d'autre part ». Elle dénonce, « le manque, voire l'absence de formation des enseignants et encadreurs de l'école algérienne ayant aussi influé négativement sur celle-ci ». Autres disfonctionnements relevé par l'ANPE de Bouira influant négativement sur la qualité de l'enseignement, c'est « la surcharge et l'inadéquation des programmes dispensés surtout au niveau primaire ».
Encensant la politique de dialogue initiée par la ministre de l'Education nationale à tous les partenaires sociaux, syndicats, parents d'élèves et autres structures agissant dans le domaine, l'ANPE estime que « cette démarche de Nouria Benghebrit a commencé à donner ses fruits, pour preuve, la stabilité des deux premiers trimestres ». L'ANPE se félicite de « la suppression du seuil des cours pour l'examen du baccalauréat et l'introduction de la fiche de synthèse pour les nouveaux bacheliers ainsi que la suppression de la deuxième session d'examen de fin de cycle primaire ».


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