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Bensalah contesté
Grogne au RND
Publié dans Le Midi Libre le 29 - 03 - 2015

Rien ne va plus au Rassemblemnt national démocratique (RND). Une crise interne, dont l'ampleur est difficilement mesurable pour l'instant, est en train de menacer la stabilité de ce parti. En effet, à en croire des sources dignes de foi, le secrétaire général du RND, Abdelkader Bensalah, ne fait plus l'unanimité. Il est de plus en plus contesté. Des hauts cadres du parti ne cachent plus leur dépit.
Rien ne va plus au Rassemblemnt national démocratique (RND). Une crise interne, dont l'ampleur est difficilement mesurable pour l'instant, est en train de menacer la stabilité de ce parti. En effet, à en croire des sources dignes de foi, le secrétaire général du RND, Abdelkader Bensalah, ne fait plus l'unanimité. Il est de plus en plus contesté. Des hauts cadres du parti ne cachent plus leur dépit.
La gestion du RND et surtout certaines décisions de Bensalah sont ouvertement contestées. Des membres du conseil national ne cachent plus, désormais, leur opposition à la méthode Bensalah. La décision de ce dernier de convoquer la session ordinaire du conseil national au mois de juillet prochain est vivement contestée par de nombreux membres du conseil national. "Cette période coïncide avec le mois sacré de Ramadhan", nous a indiqué un membre de cette instance. Selon notre interlocuteur qui a requis l'anonymat, "cette période est peu propice aux réunions.
De plus, le conseil national a l'habitude de tenir sa première session ordinaire de l'année au cours au mois de juin, et on ne comprend pas pourquoi Bensalah veut changer cette tradition et à quelle fin ?". Pour signifier leur refus de cette décision, des membres du conseil national comptent saisir par écrit le secrétaire général.
Ces membres s'affairent à réunir le maximum de signatures de leurs pairs de la plus haute instance du parti entre deux congrès pour appuyer leur demande et mettre la pression sur Bensalah afin qu'il souscrive à cette doléance. Cette question de la programmation de la session du conseil national ne serait, en vérité, que la goutte d'eau qui risque de faire déborder le vase.
En effet, le malaise s'est installé depuis de longs mois déjà. Selon les indiscrétions qui filtrent de temps à autre, l'opposition que suscite la gestion de Bensalah est de plus en plus visible au sein même du bureau national, dont les réunions sont quelquefois tendues.
Selon certaines sources, cette gestion fait grincer des dents. Des membres du bureau national n'hésitent plus à le signifier à leur chef. "Le parti est totalement absent de la scène politique nationale", nous a indiqué tout récemment un membre du bureau national, visiblement dépité. Et d'ajouter que "cela dure pratiquement depuis l'élection de Bensalah à la tête du parti".
En somme, il est reproché au successeur d'Ahmed Ouyahia d'avoir mis le RND en retrait de la scène nationale contrairement à d'autres partis qui débordent d'énergie et qui connaissent un déploiement tous azimuts. Il est vrai que Abdelkader Bensalah qui occupe, faut-il le préciser, la fonction de président du Conseil de la nation, est loin d'être connu pour ses activités débordantes. Il anime rarement des meetings et ses sorties sur le terrain se comptent sur les doigts d'une seule main. Par ailleurs, le processus de restructuration du parti constitue certainement le volet sur lequel Bensalah est le plus pointé du doigt.
Depuis le dernier congrès, il y a presque une année et demie, cette opération de restructuration n'a pas encore connu son épilogue. De nombreux responsables locaux ne sont pas encore connus. Le secrétaire général a, en effet, tardé à les désigner alors que les congrès des wilayas ont eu lieu depuis belle lurette. Cette situation a généré un grand malaise puisque le parti est comme frappé de paralysie.
Une paralysie qui n'arrange pas les affaires du parti et qui suscite surtout une grande grogne interne. Autant dire que les affaires du RND ne sont pas au beau fixe. La crise qui a conduit au départ d'Ahmed Ouyahia est encore très présente dans les esprits. D'aucuns craignent que le RND ne replonge dans une crise similaire à cause de l'inertie du secrétaire général.
Ce dernier, qui a été perçu comme un sauveur lorsque le parti était en crise, ne fait plus l'unanimité désormais. La débandade risque de gagner les rangs du parti de nouveau et Abdelkader Bensalah est tenu de faire quelque chose pour se sortir de cette inextricable situation. A défaut, il y a incontestablement péril en la demeure.
La gestion du RND et surtout certaines décisions de Bensalah sont ouvertement contestées. Des membres du conseil national ne cachent plus, désormais, leur opposition à la méthode Bensalah. La décision de ce dernier de convoquer la session ordinaire du conseil national au mois de juillet prochain est vivement contestée par de nombreux membres du conseil national. "Cette période coïncide avec le mois sacré de Ramadhan", nous a indiqué un membre de cette instance. Selon notre interlocuteur qui a requis l'anonymat, "cette période est peu propice aux réunions.
De plus, le conseil national a l'habitude de tenir sa première session ordinaire de l'année au cours au mois de juin, et on ne comprend pas pourquoi Bensalah veut changer cette tradition et à quelle fin ?". Pour signifier leur refus de cette décision, des membres du conseil national comptent saisir par écrit le secrétaire général.
Ces membres s'affairent à réunir le maximum de signatures de leurs pairs de la plus haute instance du parti entre deux congrès pour appuyer leur demande et mettre la pression sur Bensalah afin qu'il souscrive à cette doléance. Cette question de la programmation de la session du conseil national ne serait, en vérité, que la goutte d'eau qui risque de faire déborder le vase.
En effet, le malaise s'est installé depuis de longs mois déjà. Selon les indiscrétions qui filtrent de temps à autre, l'opposition que suscite la gestion de Bensalah est de plus en plus visible au sein même du bureau national, dont les réunions sont quelquefois tendues.
Selon certaines sources, cette gestion fait grincer des dents. Des membres du bureau national n'hésitent plus à le signifier à leur chef. "Le parti est totalement absent de la scène politique nationale", nous a indiqué tout récemment un membre du bureau national, visiblement dépité. Et d'ajouter que "cela dure pratiquement depuis l'élection de Bensalah à la tête du parti".
En somme, il est reproché au successeur d'Ahmed Ouyahia d'avoir mis le RND en retrait de la scène nationale contrairement à d'autres partis qui débordent d'énergie et qui connaissent un déploiement tous azimuts. Il est vrai que Abdelkader Bensalah qui occupe, faut-il le préciser, la fonction de président du Conseil de la nation, est loin d'être connu pour ses activités débordantes. Il anime rarement des meetings et ses sorties sur le terrain se comptent sur les doigts d'une seule main. Par ailleurs, le processus de restructuration du parti constitue certainement le volet sur lequel Bensalah est le plus pointé du doigt.
Depuis le dernier congrès, il y a presque une année et demie, cette opération de restructuration n'a pas encore connu son épilogue. De nombreux responsables locaux ne sont pas encore connus. Le secrétaire général a, en effet, tardé à les désigner alors que les congrès des wilayas ont eu lieu depuis belle lurette. Cette situation a généré un grand malaise puisque le parti est comme frappé de paralysie.
Une paralysie qui n'arrange pas les affaires du parti et qui suscite surtout une grande grogne interne. Autant dire que les affaires du RND ne sont pas au beau fixe. La crise qui a conduit au départ d'Ahmed Ouyahia est encore très présente dans les esprits. D'aucuns craignent que le RND ne replonge dans une crise similaire à cause de l'inertie du secrétaire général.
Ce dernier, qui a été perçu comme un sauveur lorsque le parti était en crise, ne fait plus l'unanimité désormais. La débandade risque de gagner les rangs du parti de nouveau et Abdelkader Bensalah est tenu de faire quelque chose pour se sortir de cette inextricable situation. A défaut, il y a incontestablement péril en la demeure.


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