Manque de ressources humaines et de laboratoires, sanctions dérisoires, cherté des produits pharmaceutiques : l'Afrique représente une proie facile pour « l'industrie assassine » des faux médicaments qui prospère sur la mondialisation, se sont alarmés des experts réunis cette semaine à Dakar. Manque de ressources humaines et de laboratoires, sanctions dérisoires, cherté des produits pharmaceutiques : l'Afrique représente une proie facile pour « l'industrie assassine » des faux médicaments qui prospère sur la mondialisation, se sont alarmés des experts réunis cette semaine à Dakar. « Des milliers de personnes perdent la vie » sur le continent, victimes des faux médicaments, ont souligné les participants à cette conférence, à l'initiative de la Fondation Chirac pour l'accès à une santé et des médicaments de qualité, la Fédération internationale des fabricants et associations pharmaceutiques (IFPMA) et l'Association pour l'information sur les médicaments (DIA). En Afrique, le tiers des médicaments contre le paludisme, maladie la plus mortelle du continent, est constitué de « faux », une proportion qui peut monter à 40% au Ghana et au Cameroun, voire près de 64% au Nigeria, selon les experts. « Des milliers de personnes perdent la vie » sur le continent, victimes des faux médicaments, ont souligné les participants à cette conférence, à l'initiative de la Fondation Chirac pour l'accès à une santé et des médicaments de qualité, la Fédération internationale des fabricants et associations pharmaceutiques (IFPMA) et l'Association pour l'information sur les médicaments (DIA). En Afrique, le tiers des médicaments contre le paludisme, maladie la plus mortelle du continent, est constitué de « faux », une proportion qui peut monter à 40% au Ghana et au Cameroun, voire près de 64% au Nigeria, selon les experts.