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Ouyahia, acte II ?
Conclave du RND le 10 juin
Publié dans Le Midi Libre le 03 - 06 - 2015

La situation que vit le RND prête à confusion. La prochaine réunion du 10 juin lors de laquelle se décidera l'élection d'un SG intérimaire est fatale pour le prochain congrès. Le retour d'Ouyahia aux affaires ne s'annonce pas bruyamment mais il reste l'unique candidat à ce poste.
La situation que vit le RND prête à confusion. La prochaine réunion du 10 juin lors de laquelle se décidera l'élection d'un SG intérimaire est fatale pour le prochain congrès. Le retour d'Ouyahia aux affaires ne s'annonce pas bruyamment mais il reste l'unique candidat à ce poste.
Depuis la démission de Abdelkader Bensalah de son poste de SG du parti, la maison RND vit au rythme des spéculations et des rumeurs. Le conseil national habituellement prolixe sur ce genre de sujets, n'en dit pas un mot. C'est dans un silence grave qui pèse sur le parti que certaines indiscrétions parlent du retour d'Ouyahia, deux ans après son éviction.
La communication est aux abonnés absents. Aucun nom n'est avancé sur celui qui devrait être plébiscité comme intérimaire, mais tout indique que c'est Ouyahia qui est le grand favori en attendant le congrès qui se déroulera en septembre prochain et sauf exception, il sera organisé en décembre de cette année. En attendant, Noria Hafsi qui gère les affaires courantes n'a pas révélé grand-chose sur la composante du futur conseil national l'équivalent d'un bureau politique.
Des spéculations donnent Ouyahia comme gagnant de la partie et une source du parti qui a requis l'anonymat parle « d'un retour qui a obtenu déjà les deux-tiers du conseil national » sauf quelques adversaires tenaces qui sont contre ce retour. Chose bizarre dans le parti, c'est que la majorité du conseil national excepté quelques-uns, avaient signé contre Ouyahia et avaient mené à l'époque une campagne tambour battant contre son maintien. En gentleman rompu aux tractations politiciennes et au jeu de la manigance, le premier homme du RND accepte sa destitution en l'annonçant lui-même sous forme de démission.
En occupant actuellement le poste de directeur de cabinet au niveau de la présidence de la République, Ahmed Ouyahia n'a jamais quitté la politique. Au contraire, beaucoup de ses soutiens estiment que c'est un intermède pour qu'il prenne du recul par rapport à certaines questions qui agitent l'actualité comme celle de la révision constitutionnelle, l'enjeu des élections de 2019, l'opposition qui commence à s'organiser. Bref, l'enfant prodigue du RND sait capitaliser les expériences et cultive son jardin en jouant sur toutes les cordes.
Le scénario du retour d'Ouyahia
Les ténors du RND dont quelques ministres qui s'agitaient avant chaque échéance, ont rompu avec cette tradition. Si Chérif Rahmani, Benbouzid, Mohamed Chérif Abbas sont présentés actuellement dans la ligne qui défend le retour d'Ouyahia qui compte également sur certains députés, c'est que tout est possible dans ce genre de situation. On ne donne pas de nom par précaution.
Ceux qui ont élu Bensalah « homme de la pondération » au sein du parti recherchent un consensus autour d'un homme fort du parti surtout dans le contexte politique actuel. Ils vont probablement s'inspirer d'un Saïdani qui a gagné la bataille après un jeu serré avec ses opposants. Pour le cas d'Ouyahia, l'enjeu semble un peu différent car il aurait exigé de ces pairs de ne pas trop accorder d'importance à l'effet du show biz.
Le 10 juin à la mutuelle de Zéralda, les 362 membres du conseil national se réuniront autour d'un seul point dans l'ordre du jour : remplacer Bensalah par Ouyahia après un discours qui sera lu par le plus vieux membre du parti. Le parti qui veut s'assurer de moins de dépenses et moins de chahut comme c'est le cas de son frère ennemi le FLN, veut obtenir les gages d'un succès plein autour de sa stabilité.
Les membres du secrétariat du parti qui seront désignés dans la foulée pourront aider le futur successeur à retrouver ses marges au niveau des coordinations des wilayas. Mais une source indique encore que la crainte de nettoyage de ceux qui ont eu la tête de leur ancien SG en janvier 2013 se fera certainement plus nette dès que ce dernier réintégrerait son poste d'avant.
Cependant, rien n'est décidé à l'avance. Il faudra d'abord qu'Ouyahia examine le dossier de ses opposants et décide avec ses pairs s'il y aurait sanction ou pas. En tous cas, la majorité de la composante du parti veut éviter ce genre de situations qui apporterait son lot de fractures et d'instabilité. Le parti à l'instar des autres veut retrouver ses marques et compte mobiliser les siens pour maintenir l'unité du parti.
Depuis la démission de Abdelkader Bensalah de son poste de SG du parti, la maison RND vit au rythme des spéculations et des rumeurs. Le conseil national habituellement prolixe sur ce genre de sujets, n'en dit pas un mot. C'est dans un silence grave qui pèse sur le parti que certaines indiscrétions parlent du retour d'Ouyahia, deux ans après son éviction.
La communication est aux abonnés absents. Aucun nom n'est avancé sur celui qui devrait être plébiscité comme intérimaire, mais tout indique que c'est Ouyahia qui est le grand favori en attendant le congrès qui se déroulera en septembre prochain et sauf exception, il sera organisé en décembre de cette année. En attendant, Noria Hafsi qui gère les affaires courantes n'a pas révélé grand-chose sur la composante du futur conseil national l'équivalent d'un bureau politique.
Des spéculations donnent Ouyahia comme gagnant de la partie et une source du parti qui a requis l'anonymat parle « d'un retour qui a obtenu déjà les deux-tiers du conseil national » sauf quelques adversaires tenaces qui sont contre ce retour. Chose bizarre dans le parti, c'est que la majorité du conseil national excepté quelques-uns, avaient signé contre Ouyahia et avaient mené à l'époque une campagne tambour battant contre son maintien. En gentleman rompu aux tractations politiciennes et au jeu de la manigance, le premier homme du RND accepte sa destitution en l'annonçant lui-même sous forme de démission.
En occupant actuellement le poste de directeur de cabinet au niveau de la présidence de la République, Ahmed Ouyahia n'a jamais quitté la politique. Au contraire, beaucoup de ses soutiens estiment que c'est un intermède pour qu'il prenne du recul par rapport à certaines questions qui agitent l'actualité comme celle de la révision constitutionnelle, l'enjeu des élections de 2019, l'opposition qui commence à s'organiser. Bref, l'enfant prodigue du RND sait capitaliser les expériences et cultive son jardin en jouant sur toutes les cordes.
Le scénario du retour d'Ouyahia
Les ténors du RND dont quelques ministres qui s'agitaient avant chaque échéance, ont rompu avec cette tradition. Si Chérif Rahmani, Benbouzid, Mohamed Chérif Abbas sont présentés actuellement dans la ligne qui défend le retour d'Ouyahia qui compte également sur certains députés, c'est que tout est possible dans ce genre de situation. On ne donne pas de nom par précaution.
Ceux qui ont élu Bensalah « homme de la pondération » au sein du parti recherchent un consensus autour d'un homme fort du parti surtout dans le contexte politique actuel. Ils vont probablement s'inspirer d'un Saïdani qui a gagné la bataille après un jeu serré avec ses opposants. Pour le cas d'Ouyahia, l'enjeu semble un peu différent car il aurait exigé de ces pairs de ne pas trop accorder d'importance à l'effet du show biz.
Le 10 juin à la mutuelle de Zéralda, les 362 membres du conseil national se réuniront autour d'un seul point dans l'ordre du jour : remplacer Bensalah par Ouyahia après un discours qui sera lu par le plus vieux membre du parti. Le parti qui veut s'assurer de moins de dépenses et moins de chahut comme c'est le cas de son frère ennemi le FLN, veut obtenir les gages d'un succès plein autour de sa stabilité.
Les membres du secrétariat du parti qui seront désignés dans la foulée pourront aider le futur successeur à retrouver ses marges au niveau des coordinations des wilayas. Mais une source indique encore que la crainte de nettoyage de ceux qui ont eu la tête de leur ancien SG en janvier 2013 se fera certainement plus nette dès que ce dernier réintégrerait son poste d'avant.
Cependant, rien n'est décidé à l'avance. Il faudra d'abord qu'Ouyahia examine le dossier de ses opposants et décide avec ses pairs s'il y aurait sanction ou pas. En tous cas, la majorité de la composante du parti veut éviter ce genre de situations qui apporterait son lot de fractures et d'instabilité. Le parti à l'instar des autres veut retrouver ses marques et compte mobiliser les siens pour maintenir l'unité du parti.


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