La ministre française de la Justice, Garde des Sceaux, Christiane Taubira, a indiqué à Alger que la lutte contre le terrorisme implique de gagner "la bataille contre le recrutement" des terroristes et la radicalisation pour assécher les terreaux du terrorisme. La ministre française de la Justice, Garde des Sceaux, Christiane Taubira, a indiqué à Alger que la lutte contre le terrorisme implique de gagner "la bataille contre le recrutement" des terroristes et la radicalisation pour assécher les terreaux du terrorisme. S'exprimant lors d'une conférence débat, tenue à l'Institut diplomatique et des relations internationales du ministère des Affaires étrangère (Idri), la ministre, qui effectue une visite de travail en Algérie, a relevé que "le phénomène de la radicalisation qui ne cesse de se développer au sein de la société, se propage notamment à travers les réseaux sociaux". Abordant la question "du recrutement des terroristes", la ministre française a indiqué que les groupes terroristes qui utilisent particulièrement les réseaux sociaux recrutent leurs membres à travers le monde, citant pour exemple, l'organisation terroriste autoproclamée "Etat islamique" (EI/ Daech), dont "25.000 de ses éléments" proviennent de plusieurs pays, surtout d'Europe et d'Amérique. Pour contrer le phénomène du terrorisme, Mme Taubira a recommandé de mener une lutte contre le recrutement et la radicalisation afin d'assécher les terreaux du terrorisme. Elle fait savoir dans ce sens avoir mis en place en France en avril 2014 "un centre national de prévention de la radicalisation" afin de faire face à ce fléau qui touche notamment les jeunes. Auparavant, Mme Taubira, a été reçue par le ministre des Affaires maghrébines, de l'Union africaine et de la Ligue des Etats arabes, Abdelkader Messahel, qui lui a présenté l'expérience algérienne en matière de déradicalisation et de lutte contre le terrorisme. Au cours de l'entretien auquel ont pris part, les membres des deux délégations, les deux parties ont passé en revue les relations algéro-françaises ainsi que les moyens à mettre en oeuvre pour les promouvoir et les développer davantage. Un intérêt particulier a été accordé, au cours de cette rencontre, aux questions ayant trait à la lutte contre le terrorisme et à la déradicalisation. A cette occasion, M. Messahel a présenté l'expérience algérienne en matière de déradicalisation qui bénéficie d'un intérêt certain et grandissant de la part de la communauté internationale, en raison des "résultats probants auxquels elle a pu aboutir." Les deux ministres ont également exploré les voies à même de permettre de "coordonner davantage l'action des deux pays en matière de stratégie de lutte contre le phénomène du terrorisme sur la plan international." Auparavant, Mme Taubira s'était entretenue avec son homologue algérien, Tayeb Louh. "La coopération dans les domaines judiciaire et institutionnel est appelée à se développer davantage entre la France et l'Algérie car il y a une volonté politique forte dans ce domaine", a indiqué M. Louh à la presse au terme de son entretien avec Mme Taubira, en visite de travail en Algérie. "Cette coopération aboutira à l'actualisation d'anciennes conventions judiciaires liant les deux pays", a conclu M. Louh. S'exprimant lors d'une conférence débat, tenue à l'Institut diplomatique et des relations internationales du ministère des Affaires étrangère (Idri), la ministre, qui effectue une visite de travail en Algérie, a relevé que "le phénomène de la radicalisation qui ne cesse de se développer au sein de la société, se propage notamment à travers les réseaux sociaux". Abordant la question "du recrutement des terroristes", la ministre française a indiqué que les groupes terroristes qui utilisent particulièrement les réseaux sociaux recrutent leurs membres à travers le monde, citant pour exemple, l'organisation terroriste autoproclamée "Etat islamique" (EI/ Daech), dont "25.000 de ses éléments" proviennent de plusieurs pays, surtout d'Europe et d'Amérique. Pour contrer le phénomène du terrorisme, Mme Taubira a recommandé de mener une lutte contre le recrutement et la radicalisation afin d'assécher les terreaux du terrorisme. Elle fait savoir dans ce sens avoir mis en place en France en avril 2014 "un centre national de prévention de la radicalisation" afin de faire face à ce fléau qui touche notamment les jeunes. Auparavant, Mme Taubira, a été reçue par le ministre des Affaires maghrébines, de l'Union africaine et de la Ligue des Etats arabes, Abdelkader Messahel, qui lui a présenté l'expérience algérienne en matière de déradicalisation et de lutte contre le terrorisme. Au cours de l'entretien auquel ont pris part, les membres des deux délégations, les deux parties ont passé en revue les relations algéro-françaises ainsi que les moyens à mettre en oeuvre pour les promouvoir et les développer davantage. Un intérêt particulier a été accordé, au cours de cette rencontre, aux questions ayant trait à la lutte contre le terrorisme et à la déradicalisation. A cette occasion, M. Messahel a présenté l'expérience algérienne en matière de déradicalisation qui bénéficie d'un intérêt certain et grandissant de la part de la communauté internationale, en raison des "résultats probants auxquels elle a pu aboutir." Les deux ministres ont également exploré les voies à même de permettre de "coordonner davantage l'action des deux pays en matière de stratégie de lutte contre le phénomène du terrorisme sur la plan international." Auparavant, Mme Taubira s'était entretenue avec son homologue algérien, Tayeb Louh. "La coopération dans les domaines judiciaire et institutionnel est appelée à se développer davantage entre la France et l'Algérie car il y a une volonté politique forte dans ce domaine", a indiqué M. Louh à la presse au terme de son entretien avec Mme Taubira, en visite de travail en Algérie. "Cette coopération aboutira à l'actualisation d'anciennes conventions judiciaires liant les deux pays", a conclu M. Louh.