Le Front des forces socialistes (FFS) ne veut apparemment pas abandonner son initiative politique relative à l'organisation d'une Conférence nationale de consensus (CNC). Le Front des forces socialistes (FFS) ne veut apparemment pas abandonner son initiative politique relative à l'organisation d'une Conférence nationale de consensus (CNC). En effet, et alors que tous les politiques et observateurs pensaient que le plus vieux parti d'opposition a tourné la page de cette initiative, ne voilat- il pas qu'il vient d'annoncer le contraire. Dans un tout récent communiqué du groupe parlementaire du parti à l'APN il est en effet clairement fait mention de la CNC. Les députés du FFS "sont actuellement mobilisés dans le cadre de la campagne de sensibilisation et de mobilisation de leur parti, auprès de leurs compatriotes, pour la tenue de la Conférence nationale de consensus (CNC)" note le communiqué en question rendu public la semaine passée et dans lequel le groupe parlementaire se démarque totalement de la revendication salariale formulée par des députés de la majorité parlementaire lors d'une journée parlementaire. C'est la première fois depuis fort longtemps que le FFS n'a pas évoqué en des termes assez clairs la CNC et ce même si le communiqué ne donne pas de plus amples détails. Une initiative qui a fait couler beaucoup d'encre et qui n'a surtout pas suscité l'effet escompté auprès, notamment, des acteurs politiques à qui elle était destinée. Face à ce que d'aucuns ont vite considéré come un échec le parti a, depuis, fait quelque peu profil bas puisqu'il en parle peu ou prou laissant ainsi clairement entendre que cette initiative pour une sortie de crise ne fait plus partie de ses priorités. Il faut en effet remonter à quelques mois de cela pour trouver une trace de la CNC dans une résolution du conseil national. "Le FFS demeure convaincu que la construction d'un consensus national est la seule solution en mesure de sortir le pays du statu quo" lit-on dans cette résolution de la plus haute instance du parti entre deux congrès. En tout cas la précision du groupe parlementaire est de taille et en dit long sur la détermination de ce parti à maintenir le cap malgré son échec à organiser cette conférence. Cette initiative politique que le FFS considérait comme la seule option pour transcender la crise politique que traverse le pays a été rejeté non seulement par les partis soutenant le pouvoir mais aussi par ceux de l'opposition. En effet, malgré plusieurs tentatives en direction de l'ensemble des acteurs de la scène politique nationale, le FFS s'est toujours vu opposer une fin de non recevoir. Une partie de l'opposition déjà engagée dans une autre initiative politique portant sur la "transition démocratique" a dit non au vieux parti de l'opposition alors que le FLN, le RND et leurs alliés se sont aussi démarqués de cette initiative. Une attitude qui a poussé le FFS a rejeté à son tour le deuxième congrès de l'opposition. Une guerre des mots a notamment opposé le FFS et les membres de l'opposition regroupés au sein de l'Instance de coordination et de suivi de l'opposition (ICSO). Depuis chaque camp campe sur ses positions alors qu'aucune initiative n'a encore vu le jour. En effet, et alors que tous les politiques et observateurs pensaient que le plus vieux parti d'opposition a tourné la page de cette initiative, ne voilat- il pas qu'il vient d'annoncer le contraire. Dans un tout récent communiqué du groupe parlementaire du parti à l'APN il est en effet clairement fait mention de la CNC. Les députés du FFS "sont actuellement mobilisés dans le cadre de la campagne de sensibilisation et de mobilisation de leur parti, auprès de leurs compatriotes, pour la tenue de la Conférence nationale de consensus (CNC)" note le communiqué en question rendu public la semaine passée et dans lequel le groupe parlementaire se démarque totalement de la revendication salariale formulée par des députés de la majorité parlementaire lors d'une journée parlementaire. C'est la première fois depuis fort longtemps que le FFS n'a pas évoqué en des termes assez clairs la CNC et ce même si le communiqué ne donne pas de plus amples détails. Une initiative qui a fait couler beaucoup d'encre et qui n'a surtout pas suscité l'effet escompté auprès, notamment, des acteurs politiques à qui elle était destinée. Face à ce que d'aucuns ont vite considéré come un échec le parti a, depuis, fait quelque peu profil bas puisqu'il en parle peu ou prou laissant ainsi clairement entendre que cette initiative pour une sortie de crise ne fait plus partie de ses priorités. Il faut en effet remonter à quelques mois de cela pour trouver une trace de la CNC dans une résolution du conseil national. "Le FFS demeure convaincu que la construction d'un consensus national est la seule solution en mesure de sortir le pays du statu quo" lit-on dans cette résolution de la plus haute instance du parti entre deux congrès. En tout cas la précision du groupe parlementaire est de taille et en dit long sur la détermination de ce parti à maintenir le cap malgré son échec à organiser cette conférence. Cette initiative politique que le FFS considérait comme la seule option pour transcender la crise politique que traverse le pays a été rejeté non seulement par les partis soutenant le pouvoir mais aussi par ceux de l'opposition. En effet, malgré plusieurs tentatives en direction de l'ensemble des acteurs de la scène politique nationale, le FFS s'est toujours vu opposer une fin de non recevoir. Une partie de l'opposition déjà engagée dans une autre initiative politique portant sur la "transition démocratique" a dit non au vieux parti de l'opposition alors que le FLN, le RND et leurs alliés se sont aussi démarqués de cette initiative. Une attitude qui a poussé le FFS a rejeté à son tour le deuxième congrès de l'opposition. Une guerre des mots a notamment opposé le FFS et les membres de l'opposition regroupés au sein de l'Instance de coordination et de suivi de l'opposition (ICSO). Depuis chaque camp campe sur ses positions alors qu'aucune initiative n'a encore vu le jour.
