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Des produits cancérigènes sur nos étals
Crèmes solaires, déodorants et gels contrefaits
Publié dans Le Midi Libre le 25 - 07 - 2016

Des produits contrefaits circulent partout. Des fausses crèmes solaires, déodorants et des produits capillaires sont écoulés en toute impunité. La proie en cet été sont surtout les estivants et les femmes qui se les procurent pour une modique somme.
Des produits contrefaits circulent partout. Des fausses crèmes solaires, déodorants et des produits capillaires sont écoulés en toute impunité. La proie en cet été sont surtout les estivants et les femmes qui se les procurent pour une modique somme.
Les directions de lutte contre la fraude du ministère du Commerce ont fait état récemment d'une quantité de crèmes solaires et déodorants "suspects" et faussement imités qui peuvent présenter des dangers pour la santé humaine.
Pendant l'été, ce sont surtout les femmes qui utilisent beaucoup ces crèmes solaires vendues sur certains étals entre 200 et 500 DA alors que les vraies marques sont cédées entre 3.000 et 3.500 DA.
Le danger viendrait, de l'aveu de spécialistes en dermatologie, du fait que "l'écran total mentionné dans l'étiquette de ces fausses marques est un simulacre". C'est une reproduction des ingrédients qu'on voit dans les spots publicitaires qui renseigne que ces crèmes sont au contraire dopés de produits hydratants mal équilibrées et que leur qualité de protection est sujette à caution.
D'où d'ailleurs les affections allergiques qui se répandent durant ces mois d'été. Des laboratoires d'analyse ont effectué dernièrement des contrôles sur des échantillons sur 21 marques qui ont pignon sur rue.
Le résultat ne se fait pas attendre : ces crèmes peuvent aisément développer des cancers de la peau, des eczémas et des psoriasis selon le degré ou l'intensité de leur utilisation. Idem pour certaines marques de déodorant et produits capillaires comme le gel de fixation pour cheveux qu'utilisent beaucoup les jeunes.
Selon une étude de Nedjoua Gharbi, chercheuse au Cread "ces produits de cosmétiques concurrenceraient 35 % du marché légal en Algérie" en précisant que "ces produits proviennent de Chine, Taiwan, Emirats arabes unis et Turquie". Mais les services du Cnis des Douanes algériennes estiment que 90 % de ces produits sont fabriqués en Chine.
La filière du trafic est aussi convoitée dans certains ports européens comme celui de Valence en Espagne et celui d'Anvers en Belgique où généralement des importateurs africains opèrent dans ce segment. Sur les étals de certaines superettes, kiosques à journaux et cosmétiques et parfumeries, on ne peut d'ailleurs distinguer le vrai du faux tant les noms de marques et leurs messages publicitaires séduisants attirent foule de consommateurs.
Copie non-conforme, fausse étiquette et brevet inexistant
Comment ces produits peuvent-ils atterrir facilement chez les consommateurs ? La question est de taille. La réponse est fournie par des experts douaniers qui mettent en lumière certaines pratiques. D'abord le logo du produit est finement copié d'une marque réputée qui reproduit les mêmes dessins ou illustration de la marque.
Avec des moyens artisanaux, les contrevenants peuvent tout faire. Ensuite il y a la tentative de reproduire un code barre, mais cela reste difficile puisque ce code est protégé dans les données des services de registre de commerce. Il y a également une quantité de produits qui sont malaxés avec un surdosage de produits toxiques qui développent l'effet contraire.
Les ingrédients de composition sont écrits en caractères petits et illisibles qui font que le consommateur ne s'aperçoit pas du piège qui le guette. Il a été constaté également qu'en l'absence de brevet de la marque, les contrevenants utilisent des numéros imités de la sous-licence mais finissent souvent par être démasqués.
Avec le contrôle qui s'est imposé aux ports, il y en a peu qui échappent à la vigilance des douaniers. Cependant certains importateurs véreux contournent ces dispositifs par le biais des frontières terrestres surtout au niveau d'El Oued et Tébessa.
La Fédération nationale des consommateurs a mis d'ailleurs son site pour " dénoncer ces abus et de signaler toute suspicion sur les marques de cosmétiques" dont le fléau n'est pas prêt de se tarir. Les consommateurs sont tenus de vérifier d'abord le code barre et le nom de la raison sociale avant d'acheter ces produits dangereux. Cela préviendrait la menace qui plane toujours.
Les directions de lutte contre la fraude du ministère du Commerce ont fait état récemment d'une quantité de crèmes solaires et déodorants "suspects" et faussement imités qui peuvent présenter des dangers pour la santé humaine.
Pendant l'été, ce sont surtout les femmes qui utilisent beaucoup ces crèmes solaires vendues sur certains étals entre 200 et 500 DA alors que les vraies marques sont cédées entre 3.000 et 3.500 DA.
Le danger viendrait, de l'aveu de spécialistes en dermatologie, du fait que "l'écran total mentionné dans l'étiquette de ces fausses marques est un simulacre". C'est une reproduction des ingrédients qu'on voit dans les spots publicitaires qui renseigne que ces crèmes sont au contraire dopés de produits hydratants mal équilibrées et que leur qualité de protection est sujette à caution.
D'où d'ailleurs les affections allergiques qui se répandent durant ces mois d'été. Des laboratoires d'analyse ont effectué dernièrement des contrôles sur des échantillons sur 21 marques qui ont pignon sur rue.
Le résultat ne se fait pas attendre : ces crèmes peuvent aisément développer des cancers de la peau, des eczémas et des psoriasis selon le degré ou l'intensité de leur utilisation. Idem pour certaines marques de déodorant et produits capillaires comme le gel de fixation pour cheveux qu'utilisent beaucoup les jeunes.
Selon une étude de Nedjoua Gharbi, chercheuse au Cread "ces produits de cosmétiques concurrenceraient 35 % du marché légal en Algérie" en précisant que "ces produits proviennent de Chine, Taiwan, Emirats arabes unis et Turquie". Mais les services du Cnis des Douanes algériennes estiment que 90 % de ces produits sont fabriqués en Chine.
La filière du trafic est aussi convoitée dans certains ports européens comme celui de Valence en Espagne et celui d'Anvers en Belgique où généralement des importateurs africains opèrent dans ce segment. Sur les étals de certaines superettes, kiosques à journaux et cosmétiques et parfumeries, on ne peut d'ailleurs distinguer le vrai du faux tant les noms de marques et leurs messages publicitaires séduisants attirent foule de consommateurs.
Copie non-conforme, fausse étiquette et brevet inexistant
Comment ces produits peuvent-ils atterrir facilement chez les consommateurs ? La question est de taille. La réponse est fournie par des experts douaniers qui mettent en lumière certaines pratiques. D'abord le logo du produit est finement copié d'une marque réputée qui reproduit les mêmes dessins ou illustration de la marque.
Avec des moyens artisanaux, les contrevenants peuvent tout faire. Ensuite il y a la tentative de reproduire un code barre, mais cela reste difficile puisque ce code est protégé dans les données des services de registre de commerce. Il y a également une quantité de produits qui sont malaxés avec un surdosage de produits toxiques qui développent l'effet contraire.
Les ingrédients de composition sont écrits en caractères petits et illisibles qui font que le consommateur ne s'aperçoit pas du piège qui le guette. Il a été constaté également qu'en l'absence de brevet de la marque, les contrevenants utilisent des numéros imités de la sous-licence mais finissent souvent par être démasqués.
Avec le contrôle qui s'est imposé aux ports, il y en a peu qui échappent à la vigilance des douaniers. Cependant certains importateurs véreux contournent ces dispositifs par le biais des frontières terrestres surtout au niveau d'El Oued et Tébessa.
La Fédération nationale des consommateurs a mis d'ailleurs son site pour " dénoncer ces abus et de signaler toute suspicion sur les marques de cosmétiques" dont le fléau n'est pas prêt de se tarir. Les consommateurs sont tenus de vérifier d'abord le code barre et le nom de la raison sociale avant d'acheter ces produits dangereux. Cela préviendrait la menace qui plane toujours.


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