Le Sénat brésilien siège en séance plénière pour voter sur la destitution de Dilma Rousseff, le présidente, à Brasilia, le 25 août. Isolée, presque abandonnée, Dilma Rousseff vit des jours paisibles et ennuyeux dans sa résidence, le palais de l'Alvorada, à Brasilia. Le Sénat brésilien siège en séance plénière pour voter sur la destitution de Dilma Rousseff, le présidente, à Brasilia, le 25 août. Isolée, presque abandonnée, Dilma Rousseff vit des jours paisibles et ennuyeux dans sa résidence, le palais de l'Alvorada, à Brasilia. Tandis que s'est ouvert, jeudi 25 août, son procès en destitution au Sénat, la présidente brésilienne, éloignée du pouvoir depuis le 12 mai, est donnée morte politiquement. Elle est plongée par anticipation dans les oubliettes politiques. En plein Jeux olympiques (JO), le 16 août, son « message au Sénat et au peuple brésilien » était passé inaperçu. Inaudible et inutile. Les JO avaient beau n'intéresser qu'une portion réduite de Brésiliens, l'ancienne guérillera a essuyé ce jour-là la pire des humiliations : l'indifférence. "Une lettre sans destinataire", qui "témoigne du goût de Dilma pour le monologue", ont commenté les éditorialistes brésiliens. La présidente a besoin du soutien d'un tiers du Sénat lors d'un vote programmé entre le 30 et le 31 août pour reprendre des fonctions qu'elle a dû déléguer le 12 mai à son vice-président, Michel Temer. "Un traître", enrage-t-elle. La vie politique au Brésil est certes coutumière des coups de théâtre, mais cette fois, le sort de Dilma Rousseff paraît bel et bien scellé. Tandis que s'est ouvert, jeudi 25 août, son procès en destitution au Sénat, la présidente brésilienne, éloignée du pouvoir depuis le 12 mai, est donnée morte politiquement. Elle est plongée par anticipation dans les oubliettes politiques. En plein Jeux olympiques (JO), le 16 août, son « message au Sénat et au peuple brésilien » était passé inaperçu. Inaudible et inutile. Les JO avaient beau n'intéresser qu'une portion réduite de Brésiliens, l'ancienne guérillera a essuyé ce jour-là la pire des humiliations : l'indifférence. "Une lettre sans destinataire", qui "témoigne du goût de Dilma pour le monologue", ont commenté les éditorialistes brésiliens. La présidente a besoin du soutien d'un tiers du Sénat lors d'un vote programmé entre le 30 et le 31 août pour reprendre des fonctions qu'elle a dû déléguer le 12 mai à son vice-président, Michel Temer. "Un traître", enrage-t-elle. La vie politique au Brésil est certes coutumière des coups de théâtre, mais cette fois, le sort de Dilma Rousseff paraît bel et bien scellé.