Le médicament risque de connaître une augmentation des prix. Les professionnels du secteur sont unanimes. Mais il faut améliorer le sort de la production nationale face aux perturbations que connaît le marché. marché. Le médicament risque de connaître une augmentation des prix. Les professionnels du secteur sont unanimes. Mais il faut améliorer le sort de la production nationale face aux perturbations que connaît le marché. marché. Le président du Snapo, Messaoud Belambri, ne va pas avec le dos de la cuillère. Il considère "qu'il est important de préserver l'industrie pharmaceutique et il est, tout à fait, normal que les producteurs veulent que les prix soient revus à la hausse". Même s'il affiche un certain satisfecit quant à la disponibilité du produit, il n'en demeure pas moins que les désordres peuvent causer une rupture de stocks significative. "Lorsqu'il y a des perturbations dans le marché du médicament, elles ne durent que quelques semaines maintenant pour des raisons liées à des ruptures à cause de problèmes sur le marché international", a précisé le président du Syndicat des pharmaciens d'officine. Le même avis est partagé par les producteurs nationaux qui estiment que les aléas du marché international aggravent la crise d'approvisionnement et mettent en difficulté la stabilité tant recherchée du marché. Le président de l'Unop, Abdelouahab Kerrar, explique pour sa part les ingrédients de la crise qui risque de porter un coup sur les prix à venir. "Avec l'inflation qui a touché les coûts salariaux et les coûts des intrants, et avec les retombées négatives des fluctuations du taux de change du dinar, ce gel de nos prix équivaut à une mise à mort programmée de la production nationale" déploret- il. Les prix d'ailleurs du médicament se sont envolés graduellement, surtout pour les maladies chroniques (hypertension, diabète, insuffisance rénale...). Une simple boîte d'un hypotenseur pour malades cardiaques peut coûter entre 5.000 et 10.000 DA selon la provenance du produit. Les insuffisants rénaux se trouvent confrontés à se procurer des médicaments pour leur traitement en monnayant fort leur achat. Et sans compter la liste de certains produits qui ne sont pas remboursables par la sécurité sociale. L'Algérie qui ne couvre que 45 % du marché national est confrontée à une stagnation de ces investissements dans un secteur considéré comme étant vital pour la santé publique. Les laboratoires nationaux ne peuvent, à eux seuls, assumer toute la production tant que les 120 projets d'investissements sont au stade de promesses et ce malgré l'aval des autorités à accélérer leur mise en place. L'Etat, qui continue de soutenir une politique de bas prix pour le générique, laisse entrevoir une possibilité de créer des partenariats entre des groupes internationaux réputés et leurs homologues algériens afin de ne pas gonfler les coûts de la production. Mais de l'aveu des professionnels du secteur, cette politique a des limites et ne peut résister à la révision des coûts des intrants imposés par le diktat des grands laboratoires internationaux. De ce fait, le dilemme est là. Maintenir la stabilité des prix comporte un risque dans l'approvisionnement mais les augmenter c'est faire face à un front social déjà contrarié sur les augmentations des tarifs et charges domestiques. Le président du Snapo, Messaoud Belambri, ne va pas avec le dos de la cuillère. Il considère "qu'il est important de préserver l'industrie pharmaceutique et il est, tout à fait, normal que les producteurs veulent que les prix soient revus à la hausse". Même s'il affiche un certain satisfecit quant à la disponibilité du produit, il n'en demeure pas moins que les désordres peuvent causer une rupture de stocks significative. "Lorsqu'il y a des perturbations dans le marché du médicament, elles ne durent que quelques semaines maintenant pour des raisons liées à des ruptures à cause de problèmes sur le marché international", a précisé le président du Syndicat des pharmaciens d'officine. Le même avis est partagé par les producteurs nationaux qui estiment que les aléas du marché international aggravent la crise d'approvisionnement et mettent en difficulté la stabilité tant recherchée du marché. Le président de l'Unop, Abdelouahab Kerrar, explique pour sa part les ingrédients de la crise qui risque de porter un coup sur les prix à venir. "Avec l'inflation qui a touché les coûts salariaux et les coûts des intrants, et avec les retombées négatives des fluctuations du taux de change du dinar, ce gel de nos prix équivaut à une mise à mort programmée de la production nationale" déploret- il. Les prix d'ailleurs du médicament se sont envolés graduellement, surtout pour les maladies chroniques (hypertension, diabète, insuffisance rénale...). Une simple boîte d'un hypotenseur pour malades cardiaques peut coûter entre 5.000 et 10.000 DA selon la provenance du produit. Les insuffisants rénaux se trouvent confrontés à se procurer des médicaments pour leur traitement en monnayant fort leur achat. Et sans compter la liste de certains produits qui ne sont pas remboursables par la sécurité sociale. L'Algérie qui ne couvre que 45 % du marché national est confrontée à une stagnation de ces investissements dans un secteur considéré comme étant vital pour la santé publique. Les laboratoires nationaux ne peuvent, à eux seuls, assumer toute la production tant que les 120 projets d'investissements sont au stade de promesses et ce malgré l'aval des autorités à accélérer leur mise en place. L'Etat, qui continue de soutenir une politique de bas prix pour le générique, laisse entrevoir une possibilité de créer des partenariats entre des groupes internationaux réputés et leurs homologues algériens afin de ne pas gonfler les coûts de la production. Mais de l'aveu des professionnels du secteur, cette politique a des limites et ne peut résister à la révision des coûts des intrants imposés par le diktat des grands laboratoires internationaux. De ce fait, le dilemme est là. Maintenir la stabilité des prix comporte un risque dans l'approvisionnement mais les augmenter c'est faire face à un front social déjà contrarié sur les augmentations des tarifs et charges domestiques.