Les marchés modernes étouffent le produit artisanal d'où la nécessité de renouer avec le marché traditionnel pour préserver ce legs ancestral, ont souligné des participants à la 1ère édition du "Souk traditionnel", une exposition qui se tient dans le quartier des pêcheurs du "Bastion 23" (Alger). Les marchés modernes étouffent le produit artisanal d'où la nécessité de renouer avec le marché traditionnel pour préserver ce legs ancestral, ont souligné des participants à la 1ère édition du "Souk traditionnel", une exposition qui se tient dans le quartier des pêcheurs du "Bastion 23" (Alger). Selon les participants à cette manifestation qui se poursuivra jusqu'au 29 août, le retour à ce genre de marchés est à même de rétablir la place du souk et de promouvoir le commerce du produit artisanal face aux marchés modernes. Pour la peintre céramiste Radia Djari, "le marché d'aujourd'hui n'encourage pas le produit artisanal", face à la conquête des produits importés notamment de Chine. Cette femme artisan venue de Hadjout, rappelle que sa ville (Tipasa) comptait des marchés partout où les villageois étalaient leurs marchandises dans des marchés forains, une tradition qui a cédé la place aux marchés anarchiques, a-t-elle déploré. De son côté, Rachid, spécialiste en vannerie, a déploré le fait que le produit d'artisanat ne trouvent plus sa place dans le marché moderne, déplorant le faible engouement sur ces produits dont ils distribue sur les magasins pour les vendre. Pour sa part, Zineb Baba Moussa, spécialiste en mosaïque à travers la récupérations des objets, s'est félicitée de l'organisation de cette manifestation notamment au coeur de la capitale. Pour Meriem Khodja, tisserande d'Alger, cette première édition du Souk traditionnel, "se veut un hommage à tous les métiers d'artisanat qui furent très florissants dans les anciennes villes du Maghreb". Le "Souk traditionnel", regroupe les métiers du tissage berbère, de la poterie, de la dinanderie ou encore celui de la fabrication d'objets décoratifs inspirés d'ustensiles anciens. Ces artisans exposent des produits de tissage, de dinanderie ou de vannerie traditionnels, mais aussi plusieurs objets du quotidien (sacs à main, couffins, objets de décoration) revisités et modernisés pour leur donner une nouvelle vocation et les remettre au goût du jour. Selon les participants à cette manifestation qui se poursuivra jusqu'au 29 août, le retour à ce genre de marchés est à même de rétablir la place du souk et de promouvoir le commerce du produit artisanal face aux marchés modernes. Pour la peintre céramiste Radia Djari, "le marché d'aujourd'hui n'encourage pas le produit artisanal", face à la conquête des produits importés notamment de Chine. Cette femme artisan venue de Hadjout, rappelle que sa ville (Tipasa) comptait des marchés partout où les villageois étalaient leurs marchandises dans des marchés forains, une tradition qui a cédé la place aux marchés anarchiques, a-t-elle déploré. De son côté, Rachid, spécialiste en vannerie, a déploré le fait que le produit d'artisanat ne trouvent plus sa place dans le marché moderne, déplorant le faible engouement sur ces produits dont ils distribue sur les magasins pour les vendre. Pour sa part, Zineb Baba Moussa, spécialiste en mosaïque à travers la récupérations des objets, s'est félicitée de l'organisation de cette manifestation notamment au coeur de la capitale. Pour Meriem Khodja, tisserande d'Alger, cette première édition du Souk traditionnel, "se veut un hommage à tous les métiers d'artisanat qui furent très florissants dans les anciennes villes du Maghreb". Le "Souk traditionnel", regroupe les métiers du tissage berbère, de la poterie, de la dinanderie ou encore celui de la fabrication d'objets décoratifs inspirés d'ustensiles anciens. Ces artisans exposent des produits de tissage, de dinanderie ou de vannerie traditionnels, mais aussi plusieurs objets du quotidien (sacs à main, couffins, objets de décoration) revisités et modernisés pour leur donner une nouvelle vocation et les remettre au goût du jour.
